Le financement des TIC, une préoccupation majeure des autorités
mardi 9 novembre 2010
La ministre des Technologies de l’Information et de la communication Fatou Blondin Diop a estimé, mardi à Dakar, que la question du financement des TIC est une « préoccupation majeure » des autorités sénégalaises, dans le cadre de la définition de politiques publiques pour le développement.
« La question du financement des TIC est à placer dans un contexte plus global du développement et particulièrement celui du continent africain », a-t-elle indiqué à l’ouverture de la troisième édition du Forum mondial des chefs d’entreprise du secteur des TIC (GILF).
Pour Fatou Blondin Diop, l’Etat a la responsabilité de mettre en place un dispositif législatif et réglementaire devant encadrer les services des TIC, mais en contrepartie, le secteur privé devrait être à l’avant-garde de la réflexion.
La ministre des TIC a souligné que tous les indicateurs en vigueur dans ce domaine insistent sur le rapport entre le niveau d’appropriation des Technologies de l’information et de la communication et le de développement.
« Concernant l’Afrique, les prévisions relatives au secteur des technologies de l’information et de la communication et télécoms invitent certes à l’optimisme, mais aussi à la vigilance », a prévenu Fatou Blondin Diop.
Le Forum mondial des chefs d’entreprise du secteur des TIC se réunit en prélude au Colloque mondial des régulateurs (GSR 2010) prévu mercredi.
(Source : APS, 9 novembre 2010)