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Accueil > Ressources > Points de vue > 2019 > Le Digital banking en Afrique : un vrai cas de make or buy

Le Digital banking en Afrique : un vrai cas de make or buy

mercredi 17 avril 2019

Point de vue

Pour réussir leur transformation, les banques africaines doivent se structurer suivant une organisation adaptée comme on vient de le voir, mais aussi mettre en place de nouvelles façons de faire. Il existe dans ce domaine deux grandes tendances qui peuvent parfaitement être combinées : Make, le « Fait Maison » : développer en utilisant des technologies Open source des solutions digital banking sur mesure ; Buy, l’achat de solution éditeur : s’associer avec un éditeur de solutions ou de plateformes pour la mise en place de solutions digital banking.

Cette décision hautement stratégique doit être prise après un arbitrage réalisé sur la base de différents critères comme la réduction des coûts, la capacité à faire soi-même, la prise en main des développements futurs, l’optimisation du time-to-market, le risque de perte de savoir-faire et de dépendance et la recherche d’agilité, etc. Plus précisément, dans le cas d’une option buy, plusieurs cas sont possibles : passer par une plateforme digital banking ou bien par une solution digital banking, en fonction des critères de décision.

Faire du « Fait Maison » : Make

L’approche Make requiert de pouvoir disposer in situ d’une équipe compétente et fiable pendant toute la durée du projet. L’adoption de cette façon de faire, privilégiée en premier lieu par les banques, dépend des priorités que s’est fixée l’institution financière. Si la banque n’est pas soumise à une forte pression concurrentielle concernant le digital, elle peut prendre le temps de mettre en place une équipe et de développer des compétences en interne. L’approche Make est intéressante, car elle permet de maîtriser toute la chaîne de valeur et d’offrir une expérience spécifique et différenciée aux clients de la banque. Fait Maison ne veut pas dire livrer plus lentement, une équipe interne doit être aussi réactive qu’un éditeur ou un intégrateur ! Mais se pose alors la question des compétences locales en Afrique pour gérer ce type de scénario.

À l’opposé, si la priorité principale est le « Time to Market », cette approche peut s’avérer très difficile à maîtriser à cause du risque de « sur-personnalisation » comparée à une approche buy.

Compléter la dimension technologique avec du « Buy »

L’étude menée fin 2018 auprès d’une trentaine de banques africaines [1], nous a permis de mettre en évidence des tendances claires au niveau des options technologiques privilégiées par les banques. La moitié des acteurs africains interrogés combinent à la fois make et buy. En effet, pour des raisons de délai de mise en oeuvre, les banques ont tendance à opter pour des solutions proposant des fonctionnalités sur étagère et des processus déjà implémentés. Ces solutions sont complétées par des briques développées en interne pour le respect des périmètres fonctionnels et pour des raisons de différenciation.

Ainsi, une grande banque principalement basée en Afrique anglophone a fait le choix d’une stratégie hybride selon le canal. Les solutions mobile et internet banking à la fois grand public et entreprise sont basées sur une solution éditeur, tandis que la version avec des interfaces simples (USSD) a été développée en interne, avec l’aide d’un partenaire.

La combinaison de modes de développement à la fois make et buy se décline autour de deux options possibles : nouer un partenariat avec une fintech et/ou acheter une solution logicielle sur la brique voulue. À ce titre, nous ne saurions trop recommander le fait de privilégier des solutions basées sur des architectures ouvertes, réduisant la dépendance à un fournisseur.

Aller plus loin en choisissant une plateforme de Digital Banking intégrée
Si la transformation digitale de la banque est un objectif en soi, choisir une nouvelle plateforme digital banking revient à offrir une expérience client riche et optimisée et tout en maintenant une homogénéité dans tous les canaux et les points de contact avec les clients. Le choix de la plateforme revient à réinventer la base technologique de la banque et casser les silos pour une vraie expérience omnicanale

Conçue et développée selon une architecture modulaire favorisant une mécanique de plug-and-play, la plateforme digital banking englobe un ensemble de services qui réinvente le métier même de la banque. Pour une banque, « devenir » une plateforme n’est pas simplement une réalité technique, synonyme de devenir une infrastructure, mais inclut surtout une notion de transformation du business modèle. En effet, devenir une plateforme permet à la banque de prendre la forme d’une communauté, d’un réseau ou même d’une place de marché de produits financiers développés par d’autres acteurs, et notamment des fintechs. Articulée avec une infrastructure robuste et une capacité big data, la plateforme de digital banking intégrée accompagne l’évolution des usages. Elle représente une opportunité pour les banques de pallier les augmentations des coûts (notamment des systèmes d’information et du réglementaire) et la baisse des sources de revenus du fait de l’évolution du modèle commercial. Ce type de réflexion est plus largement au cœur des sujets des banques sur les questions de modèles opératoires nouveaux (open data par exemple) et sur les partenariats innovants, avec les Fintechs ou les Regtechs.

Jean-Michel Huet, associé BearingPoint, Férid Chakroun, associé BearingPoint et Ahmed Boumbarek, manager BearingPoint

(Source : La Tribune Afrique, 17 avril 2019)


[1] https://www.bearingpoint.com/fr-fr/notre-succes/publications/le-digital-banking-en-afrique/

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