OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Novembre > Le Cnra met en demeure Walf tv, Rdv, Rts...

Le Cnra met en demeure Walf tv, Rdv, Rts...

vendredi 2 novembre 2007

Régulation des médias

Cité dans le dernier avis trimestriel du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, Walf Tv n’a pas tardé à justifier ses choix. Au cours d’un point de presse, tenu hier au siège de la télévision, sis au front de terre, le patron du groupe Wal Fadjri, Sidy Lamine Niasse, a jugé la décision du Cnra d’illégale. Car pour lui, « elle n’est basée sur aucune loi, mais sur des commentaires ».

« Seule la loi doit nous interdire de faire quoi que ce soit. La mise en demeure du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) est sans objet puisse qu’elle ne se base pas sur la loi ». C’est la réponse servie hier par le Pdg du groupe Wal Fadjri face à l’exigence du Cnra de retirer l’image du président Wade du générique de l’émission Xumb te dagan, dans sa dernière sortie. Sidy Lamine Niasse soutient que « la présidente du Cnra ne s’est basée que sur des commentaires et des avis d’une certaine frange de la population ». « Mais de quelle frange parle le Cnra ? Et pour quel pourcentage de la population ? », s’interroge le patron de Wal Fadjri.

Ressentant ainsi « un indicible sentiment de tristesse », Sidy Lamine Niasse soutient que le groupe Wal Fadjri est peiné de voir que « ceux qui sont chargés de réguler l’audiovisuel soient si réfractaires à l’humour ». « La mise en demeure du Cnra, note-t-il, est d’autant plus grave qu’elle veut tuer la liberté d’expression et la création artistique ». « Le Cnra n’a rien compris en nous accusant de tourner en dérision le président de la République et d’en présenter une image caricaturale parce que l’image n’est pas caricaturale mais satirique ». Pour le Pdg du groupe, c’est un recul démocratique de plus de vingt ans que le Cnra veut faire à notre pays.

Selon lui, l’institution du président de la République n’est pas taboue. Et il entend continuer à la présenter sous sa dimension humaine. « Nous avons décidé de continuer ce que nous avons entrepris, convaincu aujourd’hui plus qu’hier que les institutions de la République ne doivent pas être taboues (...) Mais nous récusons cette sacralisation à outrance que veulent en faire les censeurs du Cnra », soutient Sidy Lamine Niasse. La création artistique, qui montre le géni de nos artistes à l’image des guignols français, n’est pas contraire à notre culture. « Pour qu’ils ne viennent à sortir qu’une telle pratique ne cadre pas avec nos réalités socioculturelles, ils ont dû faire table rase de la presse satirique qui existe depuis longtemps au Sénégal », souligne notre interlocuteur.

Répondant ainsi à la sortie de la présidente du Cnra sur la façon du groupe Wal Fadjri de faire la radio télévision, Sidy Lamine Niasse estime que « Mme Nancy Ndiaye Ngom s’est permis de faire un commentaire désobligeant, qui n’est pas son rôle ». Il faut, note-t-il, qu’il sache que « nous avons fait le choix de faire de l’information télévisée à chaud, à proximité avec les moyens disponibles, nous sommes à l’âge du numérique ». Seulement, fait remarquer le patron de Wal Fadjri, « cette façon de faire la télévision dépasse l’entendement de la présidente du Cnra qui vit encore à l’ère préhistorique de la télévision ».

Concernant les Sms, diffusés sur les télévisions, Wal Fadjri ne se sent pas viser, car « par professionnalisme nous n’avons jamais accepté de laisser défiler sur nos écrans des Sms racoleurs ou faisant de la publicité mensongère ». Paradoxalement, relève Sidy Lamine Niasse, « quarante-huit heures avant la mise en demeure du Cnra, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes a donné à Walf Tv l’autorisation de couvrir l’ensemble du territoire national par voie hertzienne. »

F. K. Sène

(Source : Wal Fadjri, 2 novembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4979/5351 Régulation des télécoms
  • 371/5351 Télécentres/Cybercentres
  • 3638/5351 Economie numérique
  • 1863/5351 Politique nationale
  • 5351/5351 Fintech
  • 567/5351 Noms de domaine
  • 1932/5351 Produits et services
  • 1600/5351 Faits divers/Contentieux
  • 823/5351 Nouveau site web
  • 5330/5351 Infrastructures
  • 1848/5351 TIC pour l’éducation
  • 208/5351 Recherche
  • 268/5351 Projet
  • 3435/5351 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1981/5351 Sonatel/Orange
  • 1812/5351 Licences de télécommunications
  • 300/5351 Sudatel/Expresso
  • 1098/5351 Régulation des médias
  • 1478/5351 Applications
  • 1151/5351 Mouvements sociaux
  • 1762/5351 Données personnelles
  • 182/5351 Big Data/Données ouvertes
  • 652/5351 Mouvement consumériste
  • 388/5351 Médias
  • 722/5351 Appels internationaux entrants
  • 1874/5351 Formation
  • 149/5351 Logiciel libre
  • 2329/5351 Politiques africaines
  • 1147/5351 Fiscalité
  • 186/5351 Art et culture
  • 635/5351 Genre
  • 1790/5351 Point de vue
  • 1191/5351 Commerce électronique
  • 1692/5351 Manifestation
  • 346/5351 Presse en ligne
  • 136/5351 Piratage
  • 227/5351 Téléservices
  • 967/5351 Biométrie/Identité numérique
  • 333/5351 Environnement/Santé
  • 372/5351 Législation/Réglementation
  • 376/5351 Gouvernance
  • 2163/5351 Portrait/Entretien
  • 164/5351 Radio
  • 823/5351 TIC pour la santé
  • 345/5351 Propriété intellectuelle
  • 72/5351 Langues/Localisation
  • 1339/5351 Médias/Réseaux sociaux
  • 2210/5351 Téléphonie
  • 212/5351 Désengagement de l’Etat
  • 1239/5351 Internet
  • 132/5351 Collectivités locales
  • 494/5351 Dédouanement électronique
  • 1253/5351 Usages et comportements
  • 1154/5351 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 609/5351 Audiovisuel
  • 3474/5351 Transformation digitale
  • 429/5351 Affaire Global Voice
  • 176/5351 Géomatique/Géolocalisation
  • 456/5351 Service universel
  • 726/5351 Sentel/Tigo
  • 192/5351 Vie politique
  • 1793/5351 Distinction/Nomination
  • 43/5351 Handicapés
  • 764/5351 Enseignement à distance
  • 749/5351 Contenus numériques
  • 643/5351 Gestion de l’ARTP
  • 206/5351 Radios communautaires
  • 1891/5351 Qualité de service
  • 463/5351 Privatisation/Libéralisation
  • 148/5351 SMSI
  • 553/5351 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3116/5351 Innovation/Entreprenariat
  • 1493/5351 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5351 Internet des objets
  • 194/5351 Free Sénégal
  • 851/5351 Intelligence artificielle
  • 214/5351 Editorial
  • 23/5351 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous