OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Octobre > Le Cardiopad d’Arthur Zang : Son invention va bouleverser le coeur de la planète

Le Cardiopad d’Arthur Zang : Son invention va bouleverser le coeur de la planète

mardi 7 octobre 2014

Produits et services

Sans argent, il a fabriqué une tablette tactile médicale permettant aux populations éloignées des centres de soins de passer un examen cardiaque. Diminuant ainsi le taux de mortalité des maladies cardio-vasculaires. A 26 ans, il ouvre une ­nouvelle ère pour les soins cardiaques dans les pays en voie de développement. Lauréat des Rolex Awards, il est classé par « Forbes » parmi les dix personnalités qui bâtiront l’Afrique de demain.

Paris Match. Comment vous est venue l’idée de ce projet ?

Arthur Zang. J’étais jeune étudiant en ingénierie informatique à l’Ecole polytechnique de Yaoundé quand j’ai rencontré le Pr Samuel Kingué, éminent cardiologue, qui m’a révélé l’ampleur du problème lié aux maladies cardio-vasculaires dans les pays en voie de développement. Ainsi, au Cameroun, il y a moins de 50 cardiologues pour 20 millions d’habitants ! Si les médecins pouvaient ausculter davantage de patients, cela permettrait déjà d’améliorer la situation. Avec le Pr Kingué, nous avons travaillé pendant un an sur le traitement numérique du signal cardiaque. Puis nous avons écrit des algorithmes capables de traduire les données cardiaques afin d’en extraire les informations utiles au praticien pour effectuer un diagnostic.

Avez-vous immédiatement pensé à créer une tablette ?

Non, mais le Pr Kingué m’a expliqué qu’il avait plus d’une centaine de patients résidant dans des villages éloignés de Yaoundé, sur lesquels il ne pouvait pas effectuer de diagnostic sérieux. Il fallait trouver une solution. L’idée d’une petite tablette est alors apparue. Ne possédant pas les connaissances nécessaires pour concevoir un appareil électronique, j’ai décidé d’apprendre en autodidacte sur Internet. Et sept mois plus tard, j’étais capable de concevoir un appareil.

Comment avez-vous trouvé le financement pour le prototype ?

J’ai demandé à ma mère infirmière de solliciter un prêt à la banque. J’ai également envoyé mon schéma électronique à Microsoft dans le cadre d’Imagine Cup, ce qui a permis de qualifier mon projet pour la finale régionale. Et, grâce au matériel envoyé par Microsoft, j’ai pu développer un petit OS [Operating System] embarqué pour ma tablette, ainsi que les programmes de collecte et de traitement des données médicales. Le prêt bancaire m’a ensuite permis de rassembler les composants dont j’avais besoin.

Mais comment avez-vous pu entamer une production ?

J’ai enregistré une vidéo sur le fonctionnement de CardioPad, que j’ai postée sur YouTube. Elle a été regardée plus de 30 000 fois en un week-end, la presse en a parlé et le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a eu vent de mon invention. Il m’a octroyé une somme de 20 millions de francs CFA [35 000 euros] afin de terminer mes recherches et de fabriquer les premiers appareils. Je suis allé en Chine faire construire les 30 premiers. J’ai ensuite soumis mon projet aux Rolex Awards, et il a été choisi dans la catégorie “Applied technology” parmi 1 800 autres. Avec 30 000 euros, je peux produire 25 à 30 tablettes et les envoyer aux centres névralgiques du pays. Je peux couvrir la totalité du territoire camerounais. Et demain, je l’espère, l’Afrique tout entière.

Ambroise Tézenas

(Source : Paris Match, 7 octobre 2014)


L’Afrique, berceau de l’innovation de demain ?
Pas si sûr pour Arthur Zang…

« Nous avons certes beaucoup d’atouts, mais aussi de nombreux freins à l’innovation. Je pense notamment à la corruption et à l’absence d’investissements dans le domaine scientifique. Tant qu’on ne comprendra pas qu’être chercheur est un boulot à plein temps et que la recherche est un domaine nécessaire et non pas optionnel, le continent africain ne se développera pas. Si chercheurs et hommes politiques ne parviennent pas à s’accorder sur ce sujet, la croissance sera factice. »

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4529/4844 Régulation des télécoms
  • 348/4844 Télécentres/Cybercentres
  • 3311/4844 Economie numérique
  • 1718/4844 Politique nationale
  • 4761/4844 Fintech
  • 514/4844 Noms de domaine
  • 1760/4844 Produits et services
  • 1467/4844 Faits divers/Contentieux
  • 747/4844 Nouveau site web
  • 4844/4844 Infrastructures
  • 1664/4844 TIC pour l’éducation
  • 189/4844 Recherche
  • 249/4844 Projet
  • 3200/4844 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1777/4844 Sonatel/Orange
  • 1638/4844 Licences de télécommunications
  • 284/4844 Sudatel/Expresso
  • 994/4844 Régulation des médias
  • 1396/4844 Applications
  • 1025/4844 Mouvements sociaux
  • 1616/4844 Données personnelles
  • 151/4844 Big Data/Données ouvertes
  • 595/4844 Mouvement consumériste
  • 363/4844 Médias
  • 653/4844 Appels internationaux entrants
  • 1668/4844 Formation
  • 127/4844 Logiciel libre
  • 2056/4844 Politiques africaines
  • 1093/4844 Fiscalité
  • 167/4844 Art et culture
  • 577/4844 Genre
  • 1597/4844 Point de vue
  • 1001/4844 Commerce électronique
  • 1579/4844 Manifestation
  • 321/4844 Presse en ligne
  • 129/4844 Piratage
  • 207/4844 Téléservices
  • 897/4844 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4844 Environnement/Santé
  • 328/4844 Législation/Réglementation
  • 339/4844 Gouvernance
  • 1979/4844 Portrait/Entretien
  • 147/4844 Radio
  • 727/4844 TIC pour la santé
  • 309/4844 Propriété intellectuelle
  • 59/4844 Langues/Localisation
  • 1231/4844 Médias/Réseaux sociaux
  • 2009/4844 Téléphonie
  • 190/4844 Désengagement de l’Etat
  • 1047/4844 Internet
  • 118/4844 Collectivités locales
  • 447/4844 Dédouanement électronique
  • 1131/4844 Usages et comportements
  • 1041/4844 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4844 Audiovisuel
  • 3061/4844 Transformation digitale
  • 389/4844 Affaire Global Voice
  • 157/4844 Géomatique/Géolocalisation
  • 404/4844 Service universel
  • 666/4844 Sentel/Tigo
  • 175/4844 Vie politique
  • 1601/4844 Distinction/Nomination
  • 35/4844 Handicapés
  • 692/4844 Enseignement à distance
  • 676/4844 Contenus numériques
  • 589/4844 Gestion de l’ARTP
  • 179/4844 Radios communautaires
  • 1723/4844 Qualité de service
  • 426/4844 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4844 SMSI
  • 506/4844 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2831/4844 Innovation/Entreprenariat
  • 1338/4844 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4844 Internet des objets
  • 172/4844 Free Sénégal
  • 756/4844 Intelligence artificielle
  • 199/4844 Editorial
  • 25/4844 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous