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Le Campus numérique francophone de Dakar « désenclave le savoir » au Sénégal

mardi 9 décembre 2003

TIC pour l’éducation

« Du point de vue de l’équipement, il n’y a rien à espérer de plus », reconnaît Adrien Basse, étudiant en DESS d’informatique, à propos du campus numérique francophone de Dakar, qui met à la disposition des utilisateurs sénégalais une centaine d’ordinateurs connectés à internet.
Créé à l’initiative de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et inauguré en octobre 2000, le campus enregistre une fréquentation quotidienne moyenne de 400 à 500 personnes, en majorité des étudiants.
Dans les salles de travail, le matériel est entretenu. La ligne à haut-débit, d’une capacité de 1 mégabit, permet aux étudiants de réduire leur temps de recherche, pour 2.500 F.CFA (3,8 euros) par mois.
Des cours sont dispensés au campus numérique. Des formations informatiques sont adressées aux néophytes. Une poignée d’étudiants est aussi inscrite dans des universités occidentales, dont elle suit les cours à distance.
« En ce moment, une dizaine d’élèves sénégalais sélectionnés par des universités occidentales soutiennent des diplômes supérieurs dans deux universités françaises », se félicite Thomas Noël, coordinateur technique régional.
« Notre objectif est qu’ils soient entre 20 et 40 d’ici deux ans », ajoute-t-il.
Des facilités sont prévues pour aider les pensionnaires de l’université publique Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Aminata Sakho Dème, documentaliste, accompagne dans leurs recherches les élèves qui le lui demandent.
« J’ai accès à certaines bases de données. J’aide beaucoup les étudiants qui préparent leurs thèses, mais aussi certains professeurs, avant des congrès », remarque Mme Dème, qui suit l’aventure du campus numérique depuis ses débuts.
« J’étais là en 1998, pour la pose de la première pierre du bâtiment. Cela évolue bien. Avant, on avait des problèmes de connexion, les gens étaient insatisfaits. Ce n’est plus le cas », constate-elle.
La documentaliste effectue aussi des commandes d’ouvrages qui, moyennant 1.500 F.CFA, sont envoyés d’Europe vers le Sénégal.
Abdou Faye, étudiant en DESS de management des ressources humaines, apprécie ces facilités, qui permettent aux étudiants sénégalais de lire des livres qu’ils ne pourraient se payer. « Certains ouvrages coûtent 65.000 F.CFA (100 euros). Je ne peux pas les acheter », remarque-t-il.
Le campus numérique facilite également le travail des enseignants, en mal de documentation. Professeur de linguistique à l’UCAD, Moussa Daff réalise en partie ses cours grâce aux textes qu’il trouve sur le réseau, sa « bibliothèque du savoir ».
« Sans internet, je devrais me déplacer en Europe pour acheter les ouvrages. Maintenant, je peux donner des web-bibliographies à mes étudiants », se réjouit-il.
Mais pour ce linguiste, internet reste avant tout un formidable moyen de communication, lui permettant de rencontrer d’autres professeurs ou encore de faire connaître ses travaux, qu’il publie dans une revue en ligne, Sudlangue.
« En mettant des cours, des mémoires ou des thèses sur le réseau, le campus prouve que l’Afrique n’est pas un désert scientifique et peut échanger avec le Nord », estime le directeur du bureau Afrique de l’Ouest de l’AUF, Bonaventure Mve-Ondo.
Le centre, dont la vocation est de « désenclaver le savoir, essentiellement produit au Nord », selon M. Mve-Ondo, sert enfin d’« incubateur d’entreprises » pour une équipe de jeunes diplômés sénégalais, à qui des facilités techniques sont accordées pendant 10 mois.
« L’an passé, de jeunes diplômés ont monté ici une société de service. Il étaient six au départ. Maintenant, ils ont quitté l’incubateur et ils sont trente », s’enorgueillit Thomas Noël.

(Source : Agence France Presse 9 décembre 2003)

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