Au Bénin, les directeurs des systèmes d’information (DSI) de l’administration publique ont tenu leur 2è conférence de l’année 2024 sur le thème : « vers la mise en œuvre de la restructuration de la CDSI. »
Depuis 2018, un cadre de gouvernance des projets numériques a été mis en place. Au regard des succès obtenus mais aussi des défis liés à la mise en œuvre de cette réforme, la Conférence des directeurs des systèmes d’information (CDSI) a inscrit à l’ordre du jour de sa journée de réflexion et d’échanges, la conformité de ce cadre de gouvernance. Objectif : explorer des pistes et solutions, échanger sur les bonnes pratiques et consolider le cadre de gouvernance des projets numériques.
« Cette conférence revêt une importance particulière dans notre démarche collective pour moderniser et renforcer l’efficacité de nos systèmes d’information au sein de l’administration publique. Les défis auxquels nous faisons face sont nombreux, mais ils sont également synonymes d’opportunités pour innover et transformer nos services publics afin de mieux répondre aux attentes de nos concitoyens et des entreprises béninoises », explique Marc-André Loko, directeur général de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN).
Par ailleurs, il a rappelé à l’ensemble des participants, les obligations légales fondées sur le code du numérique notamment liés à la protection des données personnelles. A ce sujet, le Bénin dispose de plus de 220 e-services au travers desquels transitent les données de millions de béninois connectés. Celles-ci ont besoin d’être protégées afin d’éviter des risques de vol ou de perte.
Cependant, il a tenu à rassurer : « l’ASIN est résolument engagée dans la mise en conformité au régime de la protection des données personnelles. Quand nous collectons les données des usagers pour le compte d’un certain nombre de structures bénéficiaires qui sont intégrées au portail des services publics, nous sommes obligés de procéder aux formalités de déclaration préalable à l’APDP. Et cela doit être le cas pour chacun d’entre vous, pour les e-services qui seraient hébergés sur des plateformes qui ne seraient pas sous gestion de l’ASIN. »
Michaël Tchokpodo
(Source : CIO Mag, 30 juin 2024)