La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou a procédé ce jeudi 26 mars à Cotonou, au lancement du portail national des services publics, unique point d’entrée vers les services proposés par l’administration publique béninoise.
Désormais au Bénin, pour accéder aux différents services proposés par les structures étatiques, il faut passer par l’adresse : www.service-public.bj. Une plateforme de procédures administratives mise en place par l’Etat pour centraliser les services publics. Les citoyens béninois pourront avoir accès aux informations sur plus de 250 services publics, 37 services dématérialisés et 31 e-services de l’administration regroupés et désormais disponibles sur le guichet unique.
Six nouveaux e-services viennent également s’ajouter à cette liste. Il s’agit de l’obtention de l’extrait du Registre de commerce et du crédit mobilier (RCCM), le permis de construire, le certificat de nationalité, l’attestation de prise en charge et l’attestation de jouissance de droit de pension. Alors que certains services sont payants via les moyens de paiement électroniques utilisables sur le site, la grande majorité est gratuite.
Des avantages
Pour consommer les services publics dématérialisés sur le site, les citoyens n’ont plus besoin d’acheter des timbres. Le lancement du portail national des services publics vient matérialiser la volonté de digitaliser l’administration publique béninoise. En plus d’être une véritable révolution dans la gestion des relations entre le service public et ses usagers, il garantit la sécurisation des données à caractère personnel.
Ceci, grâce à une authentification forte via le numéro personnel d’identification issu du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP) qui identifie de façon unique les citoyens. Grâce à cette plateforme moderne, les démarches administratives sont désormais simplifiées. Les paiements se font de façon sécurisée sur des espaces personnalisés et avec un gain de temps.
Michaël Tchokpodo
(Source : CIO Mag, 30 mars 2020)