OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Décembre > Lancement du premier satellite africain

Lancement du premier satellite africain

vendredi 21 décembre 2007

Infrastructures

Le premier satellite de télécommunications entièrement dédié au continent africain et ses îles, RASCOM-QAF1 a été mis en orbite le 20 décembre dernier ! Cela a été le premier lancement de l’histoire pour tous les pays africains.

Ce satellite est la résultante d’un désir ardent et d’une volonté commune des Etats africains, réunis autour de l’organisation RASCOM, d’unir leurs efforts et de coopérer en vue de mettre en place une structure panafricaine de télécommunications par satellite pour l’Afrique. RASCOM est un exemple unique de coopération africaine réussie dans le domaine des télécoms. Confiée à Thaïes Alenia Space, elle a démarré en juin 2003. La charge utile (partie télécommunications contenant les répéteurs ou transporteurs et les circuits) du satellite a été fabriquée à Toulouse, tandis que la plate-forme, un Spacebus 400083(partie aéronautique du satellite) a été conçue à Cannes. Ce système RASCOM-QAF est composé, d’un segment spatial opéré par RSQ, composé de deux satellites et de facilités sol (facilités de contrôle, mission et business) d’un réseau de service de communications intégrées, composé de stations de réseaux conçues et opérées par RSQ et de terminaux ruraux achetés et opérés par les opérateurs africains, d’un réseau de Transport Faible Trafic composé de stations de réseaux conçues et opérées par RSQ et des passerelles conçues par RSQ et achetés et opérés par les opérateurs africains. il fournit une conductivité complète entre tous les pays africains en bande C et Ku, une couverture globale en bande C sur l’Afrique, l’Europe et une partie du Moyen-Orient, avec 8 répéteurs, deux couvertures en bande Ku (12 répéteurs) : Ku Nord, Ku Sud. Concrètement, RASCOM fournira des services de télécommunications aux opérateurs de télécoms, mais également aux fournisseurs d’accès Internet et aux opérateurs détenant des licences VSAT. Son offre se caractérise par : la construction et l’exploitation d’un satellite entièrement dédié au continent africain. Il bénéficiera alors d’une technologie de pointe qui lui permettra de réduire le fossé numérique avec le reste du monde, la mise en place d’une infrastructure de télécommunications dans les zones rurales du continent.

Une telle innovation permettrait de réduire la marginalisation des zones rurales jusqu’ici défavorisées, complétant ainsi les réseaux terrestres fixes et mobiles déjà existants, l’amélioration ou le développement des communications interurbaines dans chaque pays africain, l’établissement de lignes directes entre tous les pays africains et une facilitation des échanges de programmes radio et télévision entre ces mêmes pays, via un système satellitaire dédié au continent,le soutien de la conductivité internationale, car l’Afrique doit rattraper son retard quant à sa participation à la société mondiale de communication. RASCOM propose en outre à ses clients un ensemble de services innovants de communication intégrée, la téléphonie rurale, une conductivité directe entre pays africains (sans transiter par d’autres continents), l’envoi de données sur IP, via le système satellitaire RASCOM, et ce, à faible coût. Le Service de Communications Intégrées (ICS) est une solution de bout en bout parfaitement adaptée à la demande du marché africain. En effet, cette solution, clef en main, fournira un segment spatial, les terminaux ruraux et des services de management de réseau. Avec le premier satellite de son système, RSQ permet au continent africain, et par conséquent à toutes les populations de prendre part à la société de la communication, contribuant ainsi à réduire la fracture numérique. A ce titre le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a identifié et listé le projet du système de satellite panafricain RASCOM-QAF comme infrastructure de base prioritaire pour favoriser le développement des nouvelles technologies de l’information et de la Communication. Après le succès des tests effectués à Cannes, RASCOM-QAF1 a été acheminé le 2 novembre 2007 au Centre spatial de Guyane (CSG), à Kourou, où aura lieu son lancement. Notons que la masse au lancement du satellite est de 3500 Kg. Sa position orbitale à 2.9° Est, lui confère un excellent angle de vue sur le continent africain, une partie de l’Europe et le Moyen-Orient. Des tests en orbite sont prévus après le lancement de RASCOM-QAF1 et les opérations commerciales pourront débuter dès le deuxième trimestre 2008.

RASCOM-QAF1 sera contrôlé depuis le Centre de contrôle à Gharyag, en Libye, par des ingénieurs africains. Le satellite est équipé d’interconnexions C-Ku et Ku-C qui sont dédiées aux services de communications intégrées fournissant de la téléphonie et de I’lnternet moyen débit. Les bandes C standard et Ku sont disponibles pour la location de répéteurs : réseaux VSAT, bouquet de télévisions, Internet haut débit, etc. RSQ et Thaïes Alenia Space installent actuellement l’équipement nécessaire aux tests en orbite du satellite. Une équipe de jeunes diplômés africains sera en charge du contrôle des fréquences de RASCOM-QAF1 au Cameroun. La création d’emplois en Afrique est un élément clé du succès de ce projet. RASCOM (Organisation régionale africaine de communication par satellite), la compagnie privée enregistrée à l’Ile Maurice, RascomStar-QAF (RSQ) est en charge de l’implantation et de l’exploitation du premier projet de satellite de télécommunications dédié au continent africain. le système RASCOM-QAF. L’entreprise est responsable : du financement, de la conception, de la fourniture, de la construction, de l’installation, de la réception des opérations de maintenance ainsi que du lancement du satellite. Le tout à ses risques et coûts. A titre d’information, le Burkina a abrité le 6 mars dernier, la toute première réunion de l’assemblée des parties de RASCOM, présidée par le ministère des Postes et des TIC.

DCPM/MPTIC

(Source : Sidwaya, 21 décembre 2007

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4226/4559 Régulation des télécoms
  • 348/4559 Télécentres/Cybercentres
  • 3120/4559 Economie numérique
  • 1617/4559 Politique nationale
  • 4559/4559 Fintech
  • 506/4559 Noms de domaine
  • 1661/4559 Produits et services
  • 1425/4559 Faits divers/Contentieux
  • 732/4559 Nouveau site web
  • 4490/4559 Infrastructures
  • 1629/4559 TIC pour l’éducation
  • 183/4559 Recherche
  • 244/4559 Projet
  • 2937/4559 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1739/4559 Sonatel/Orange
  • 1583/4559 Licences de télécommunications
  • 268/4559 Sudatel/Expresso
  • 946/4559 Régulation des médias
  • 1220/4559 Applications
  • 1022/4559 Mouvements sociaux
  • 1540/4559 Données personnelles
  • 154/4559 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4559 Mouvement consumériste
  • 365/4559 Médias
  • 643/4559 Appels internationaux entrants
  • 1424/4559 Formation
  • 107/4559 Logiciel libre
  • 1768/4559 Politiques africaines
  • 886/4559 Fiscalité
  • 166/4559 Art et culture
  • 570/4559 Genre
  • 1544/4559 Point de vue
  • 970/4559 Commerce électronique
  • 1427/4559 Manifestation
  • 314/4559 Presse en ligne
  • 125/4559 Piratage
  • 209/4559 Téléservices
  • 900/4559 Biométrie/Identité numérique
  • 306/4559 Environnement/Santé
  • 323/4559 Législation/Réglementation
  • 338/4559 Gouvernance
  • 1716/4559 Portrait/Entretien
  • 144/4559 Radio
  • 688/4559 TIC pour la santé
  • 267/4559 Propriété intellectuelle
  • 58/4559 Langues/Localisation
  • 1011/4559 Médias/Réseaux sociaux
  • 1868/4559 Téléphonie
  • 190/4559 Désengagement de l’Etat
  • 977/4559 Internet
  • 115/4559 Collectivités locales
  • 383/4559 Dédouanement électronique
  • 1019/4559 Usages et comportements
  • 1037/4559 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/4559 Audiovisuel
  • 2838/4559 Transformation digitale
  • 382/4559 Affaire Global Voice
  • 154/4559 Géomatique/Géolocalisation
  • 302/4559 Service universel
  • 663/4559 Sentel/Tigo
  • 179/4559 Vie politique
  • 1497/4559 Distinction/Nomination
  • 34/4559 Handicapés
  • 679/4559 Enseignement à distance
  • 690/4559 Contenus numériques
  • 586/4559 Gestion de l’ARTP
  • 178/4559 Radios communautaires
  • 1632/4559 Qualité de service
  • 429/4559 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4559 SMSI
  • 455/4559 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2604/4559 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4559 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4559 Internet des objets
  • 169/4559 Free Sénégal
  • 366/4559 Intelligence artificielle
  • 202/4559 Editorial
  • 23/4559 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous