Lancement de la puce 4 G : Sonatel relève le débit de sa connexion
vendredi 11 octobre 2013
De l’internet bon débit, c’est ce que l’opérateur de téléphonie Orange propose à travers la puce 4G. La cérémonie de lancement du nouveau produit a eu lieu hier.
Les utilisateurs du service internet mobile d’Orange peuvent s’attendre à une connexion plus rapide. L’opérateur de téléphonie vient de passer de la puce 3G à la 4G. La cérémonie de lancement de la phase pilote a eu lieu hier à Dakar. Selon le directeur général de l’entreprise, Alioune Ndiaye, la nouvelle puce sera beaucoup plus performante. Dans sa présentation, la directrice du marketing, Aminata Ndiaye, a soutenu que la nouvelle innovation aura un débit dix fois plus élevé que celui de la 3G. « A titre d’exemple, le téléchargement d’un fichier musique de 5 Mo dure 2 (deux) minutes sur la 3G et 8 secondes sur la 3G+ et une seconde sur la 4G », illustre-t-elle. Pour télécharger un album de 50 Mo, ajoute Mme Ndiaye, l’utilisateur n’aura besoin que de 10 secondes. Par ailleurs, l’outil peut permettre à son manipulateur de faire du direct (vidéo), selon ses promoteurs. Ces derniers promettent d’autres services dans les semaines à venir, en plus des données mobiles d’Orange déjà disponibles.
Si l’un des soucis avancés est de mettre à la disposition du Sénégal une « technologie de pointe », les responsables de la Sonatel ont reconnu que 4G est lancé après l’avoir été sur le marché français. Mais l’entreprise leader en internet mobile au Sénégal se réjouit que notre pays soit l’un des premiers en Afrique à expérimenter ce produit. Pour démarrer, seules cinq zones seront couvertes par le réseau 4G. 200 clients sont ciblés. L’élargissement du réseau se fera au fur et à mesure. Le directeur Alioune Ndiaye a indiqué que ce produit est une source de recettes pour l’Etat. En effet, dit-il, la licence 4G peut aider le gouvernement à atteindre l’objectif d’une couverture du territoire national en réseau internet, mais aussi elle permet d’avoir une nouvelle source de recettes budgétaires. Alioune Ndiaye est par la suite revenu sur les craintes de certains responsables syndicaux de la boîte, relatives aux pertes d’emploi dues à la politique d’externalisation de certains services. « Toute transformation qui peut nous permettre d’être plus compétitifs, nous le ferons. Mais ce sont des services déjà externalisés. Il s’agit juste de rationnaliser cela. Aucun emploi ne sera supprimé », a-t-il rassuré.
Birame Faye
(Source : Le Quotidien, 11 octobre 2013)