Lancement d’un projet visant un environnement favorable à l’égalité de genre dans les TIC
mardi 5 mars 2013
Le Projet « Genre et TIC », lancé mardi à Dakar, vise à instaurer un environnement socio-culturel, juridique et économique favorable à l’égalité de genre dans les technologies de l’information et de la communication, a affirmé le directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ababacar Guèye.
‘’Ce projet va renforcer le rôle de la femme dans le développement social, économique grâce aux TIC’’, a-t-il souligné, lors de la cérémonie marquant son lancement.
Le Projet « Genre et TIC », a-t-il dit, a ’’pour objectif principal d’instaurer un environnement socio-culturel, juridique et économique, favorable à l’égalité du genre dans les TIC’’.
D’une durée de trois ans, il va, à l’horizon 2015, réduire la fracture genre dans les TIC par la promotion de l’égal accès des femmes et des filles à ces outils des temps modernes, a-t-il poursuivi, ajoutant que le projet ’’vise (aussi) l’autonomisation de femmes grâce aux TIC’’.
‘’Nous allons passer à la vitesse supérieure pour que les Sénégalaises et les Sénégalais puissent accéder facilement à l’internet et à moindre coût’’, a-t-il promis.
Selon Bithilokho Ndiaye, conseillère technique chargée du genre au ministère de la Communication, ‘’ce projet prévoit de former 1000 jeunes filles et femmes dans les TIC, à raison de cent par région’’.
‘’Ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 70 de notre organisation qui vise à promouvoir un égal accès des TIC aussi bien pour les femmes que pour les hommes’’, a précisé le représentant au Sénégal de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Ali Drissa Badiel. ‘’Donner les TIC aux femmes, c’est les donner au monde entier’’, a-t-il affirmé.
Présente à cette rencontre, la directrice de l’équité et de l’égalité de genre au ministère de la Famille, Absa Wade Ngom, a suggéré ’’d’intégrer les perspectives de genre dans les politiques et programmes des TIC, car les femmes sont sous-représentées dans les instances de décision de ce secteur’’.
(Source : APS, 5 mars 2013)