OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Octobre 2018 > La Tunisie s’inquiète pour sa cyberdéfense

La Tunisie s’inquiète pour sa cyberdéfense

vendredi 5 octobre 2018

Cybersécurité/Cybercriminalité

La sécurité des personnes et des biens n’ont cessé, ces dernières années, de croitre, mais paradoxalement, avec l’évolution technologique et informatique, la cybercriminalité n’a fait qu’augmenter. Les menaces qui pèsent sur le cyberespace sont bien réelles, allant de la « militarisation » des réseaux sociaux, aux cyberattaques orchestrées par les États en passant par le piratage de vos données personnelles et/ou professionnelles. Dans ce contexte, la Tunisie s’attèle à la mise en place d’une stratégie nationale de cyberdéfense à travers, entre autres, l’organisation d’une série de workshops regroupant des experts internationaux et les représentants des principaux ministères tunisiens concernés par la question.

Inutile de vous expliquer à quel point aujourd’hui les individus, les institutions ainsi que les Etats sont devenus vulnérables aux cyberattaques qui deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus virulentes. C’est la course à l’innovation du côté des « cybercriminels » qui peuvent être de différents types comme votre employé préféré (cas Edward Snowden), un Hacker, un apprenti hacker, un cyberterroriste, un Hacktiviste (engagements politiques), un réseau criminel transnational organisé, des Etats-nations dotés de capacités cyber offensives (Corée du nord, Russie, USA, …) voire même des machines.

Ces cybercriminels peuvent vous nuire à travers différentes techniques d’attaques telles que l’attaque par DoS ou DDoS, Ransomware, Phishing, Défacement, Spoofing et bien d’autres techniques moins connues et donc non répertoriées puisqu’en matière de sécurité nous ne voyons que ce que nous connaissons.

Dans ce climat de « cyberanxiété » les Etats s’attachent à se préparer au pire en matière de cyberattaque.

Citons d’abord le cas des USA qui depuis 2009, n’ont cessé d’apporter des améliorations progressives à leurs capacités de cyberdefense. Ils ont créé la USCYBERCOM qui était d’abord subordonnée au Commandement stratégique des États-Unis, puis élevée à un Commandement unifié des combattants (UCC) puis la formation des 133 équipes constituant la Force de la cyber mission (CMF). A titre indicatif, sachez que les équipes de la CMF soutiennent cette mission à travers leurs missions respectives spécifiques : (i) Les équipes de cyber-missions nationales défendent le pays en identifiant les activités de l’adversaire, en bloquant les attaques et en manœuvrant pour les vaincre, (ii) les équipes de mission de combat cybernétique mènent des opérations militaires dans le cyberespace, (iii) les équipes de cyber-protection défendent le réseau d’information du DoD, protègent les missions prioritaires et préparent les cyber-forces au combat et (iv) les équipes d’appui informatique fournissent un soutien analytique et de planification aux équipes nationales de mission et de mission de combat. Notons aussi que le DoD a procédé à la création du conseiller principal en informatique auprès du secrétaire à la Défense.

Citons aussi, le cas de la France où la cyberdéfense est devenue un chapitre à part entière de la loi de programmation militaire avec plus de moyens et une armée de 4000 « cybercombattants ».

Ces deux exemples partent de la conviction qu’aujourd’hui un nombre d’adversaires grandissant sont en mesure de faire plus de tort aux intérêts nationaux par le biais du « cyberespace » et à un coût beaucoup moins élevé.

Totalement sensible et convaincu par rapport à ces nouvelles menaces, le contre-amiral Kamel Akrout premier conseiller à la sécurité nationale du président tunisien et éminent expert dans le domaine de la défense et de la lutte antiterroriste a engagé la mise en place d’une stratégie nationale de cyberdéfense à travers, entre autres, l’organisation d’une série de workshops regroupant des experts internationaux et les représentants des principaux ministères concernés par la question.

C’est dans ce cadre que la présidence de la république tunisienne avec le soutien du programme régional sud-méditerranéen de la KAS (Konrad Adenauer Stiftung), dirigé par Mme Canan Atilgan, a organisé les 24 et 25 septembre à Tunis le premier workshop à huis clos qui a vu la participation de deux experts internationaux de très haut niveau en matière de cyberdéfense. Ont pris part à ce workshop, les représentants du ministère de la Défense nationale, du ministère de l’Intérieur et du ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie numérique.

Ainsi, le Professeur Sean Costigan du Centre européen d’études de sécurité George C. Marshall, États-Unis, a donné des interventions sur comment identifier les menaces cybernétiques, comment trouver des solutions et quelles réactions adoptées face aux cybermenaces. Quant à Quentin Hodgson, chercheur principal en défense internationale, RAND Corporation, États-Unis, il a exposé les mécanismes de partenariat et de coopération avec le gouvernement et le secteur privé. Des échanges d’avis, d’expériences et de bonnes pratiques ont jalonné ces deux journées dont l’objectif essentiel est la contribution à la mise en place d’une stratégie nationale globale, complète et cohérente de cyberdéfense.

Le constat relaté par les deux experts montre que la Tunisie est aujourd’hui assez bien outillée en matière de cybersécurité, mais l’objectif premier est, comme l’a déclaré en ouverture le contre-amiral Kamel Akrout, « … la Tunisie doit préparer une stratégie nationale complète de cyberdéfense et renforcer ses capacités de cyberdéfense ».

Faouzi Moussa

(Source : CIO Mag, 4 octobre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6182/6670 Régulation des télécoms
  • 519/6670 Télécentres/Cybercentres
  • 4594/6670 Economie numérique
  • 2439/6670 Politique nationale
  • 6670/6670 Fintech
  • 751/6670 Noms de domaine
  • 2435/6670 Produits et services
  • 2076/6670 Faits divers/Contentieux
  • 1085/6670 Nouveau site web
  • 6626/6670 Infrastructures
  • 2404/6670 TIC pour l’éducation
  • 270/6670 Recherche
  • 363/6670 Projet
  • 4223/6670 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2568/6670 Sonatel/Orange
  • 2316/6670 Licences de télécommunications
  • 396/6670 Sudatel/Expresso
  • 1395/6670 Régulation des médias
  • 1826/6670 Applications
  • 1484/6670 Mouvements sociaux
  • 2267/6670 Données personnelles
  • 180/6670 Big Data/Données ouvertes
  • 885/6670 Mouvement consumériste
  • 537/6670 Médias
  • 965/6670 Appels internationaux entrants
  • 2141/6670 Formation
  • 142/6670 Logiciel libre
  • 2527/6670 Politiques africaines
  • 1219/6670 Fiscalité
  • 249/6670 Art et culture
  • 869/6670 Genre
  • 2075/6670 Point de vue
  • 1439/6670 Commerce électronique
  • 2176/6670 Manifestation
  • 468/6670 Presse en ligne
  • 188/6670 Piratage
  • 306/6670 Téléservices
  • 1245/6670 Biométrie/Identité numérique
  • 449/6670 Environnement/Santé
  • 467/6670 Législation/Réglementation
  • 501/6670 Gouvernance
  • 2589/6670 Portrait/Entretien
  • 216/6670 Radio
  • 1005/6670 TIC pour la santé
  • 396/6670 Propriété intellectuelle
  • 87/6670 Langues/Localisation
  • 1504/6670 Médias/Réseaux sociaux
  • 2745/6670 Téléphonie
  • 285/6670 Désengagement de l’Etat
  • 1484/6670 Internet
  • 173/6670 Collectivités locales
  • 564/6670 Dédouanement électronique
  • 1497/6670 Usages et comportements
  • 1529/6670 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/6670 Audiovisuel
  • 4037/6670 Transformation digitale
  • 573/6670 Affaire Global Voice
  • 226/6670 Géomatique/Géolocalisation
  • 432/6670 Service universel
  • 990/6670 Sentel/Tigo
  • 261/6670 Vie politique
  • 2180/6670 Distinction/Nomination
  • 51/6670 Handicapés
  • 1027/6670 Enseignement à distance
  • 954/6670 Contenus numériques
  • 876/6670 Gestion de l’ARTP
  • 268/6670 Radios communautaires
  • 2394/6670 Qualité de service
  • 636/6670 Privatisation/Libéralisation
  • 198/6670 SMSI
  • 671/6670 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3814/6670 Innovation/Entreprenariat
  • 1953/6670 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/6670 Internet des objets
  • 255/6670 Free Sénégal
  • 469/6670 Intelligence artificielle
  • 291/6670 Editorial
  • 24/6670 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous