OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Avril > La téléphonie mobile en Afrique : les origines d’une révolution

La téléphonie mobile en Afrique : les origines d’une révolution

lundi 4 avril 2011

Téléphonie

Les grandes villes africaines sont entrées dans les années 90, dans l’air de la communication numérique et plus particulièrement dans celle de la téléphonie mobile qui connaît depuis une croissance continue sur l’ensemble du continent.

Selon une récente étude de Wireless Intelligence, le nombre d’abonnés au téléphone portable en Afrique était de 547,5 millions à la fin 2010, soit une progression de plus de 20% par rapport à l’année précédente contre 1% pour l’Europe de l’ouest par exemple. La croissance annuelle dans ce domaine s’accélère ainsi plus que sur aucun autre continent. Elle est d’environ 65% tous les ans, soit deux fois plus que la moyenne mondiale. En 2007, un rapport de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) montrait que toutes les prévisions d’expansion de la téléphonie mobile en Afrique avaient été dépassées.

En effet, au début des années 2000, seul un Africain sur 50 pouvait se vanter d’avoir un téléphone cellulaire contre environ un tiers en 2007. Ces abonnés africains étaient alors majoritairement concentrés dans un seul pays, l’Afrique du Sud, qui enregistrait la moitié des contrats d’abonnement. Mais en 2007, la donne avait changé avec 85% des abonnements effectués dans d’autres pays africains. Par ailleurs, un précédent rapport de l’UIT avait déjà montré qu’entre 1998 et 2003, le nombre d’abonnés mobiles avait augmenté de plus de 1000% pour atteindre les 51,8 millions, dépassant ainsi largement celui des utilisateurs de lignes fixes qui était de 25,1 millions à la fin de 2003. La pénétration du téléphone mobile sur le continent africain était cette année-là de 6% contre 3% seulement pour la téléphonie fixe. Cette fulgurante expansion de la téléphonie mobile s’explique essentiellement par son accessibilité par rapport à la téléphonie fixe jugée entre autres trop coûteuse et donc réservée à une certaine élite.

La téléphonie mobile a donc largement remplacé la téléphonie fixe qui était inaccessible à la grande majorité des africains. Les lignes fixes étaient en effet souvent confinées aux grandes villes à cause du manque d’investissement de la part de l’État pour les disséminer sur tout le territoire. De plus, dans les villes, les lignes étaient souvent très rapidement saturées, ce qui a conduit à une stagnation de leur nombre. Ainsi, 97% des Tanzaniens interrogés dans le cadre d’un rapport sur « L’impact de la téléphonie mobile en Afrique » publié en 2005 par l’opérateur européen Vodafone, ont déclaré pouvoir accéder à un téléphone mobile facilement tandis que 28% seulement pouvaient avoir accès à une ligne de téléphonie fixe. Il semblerait donc qu’avec la téléphonie mobile, ni le revenu, ni le niveau d’éducation ou le non raccordement électrique ne constitue un obstacle à l’accès. D’où son succès. Nombreux sont en effet les Africains qui n’ont pas hésité à saisir ainsi l’opportunité de disposer de service de téléphonie fiable, sans interférence étatique et à un prix relativement modéré. Sans oublier que grâce aux cartes rechargeables, ils peuvent également disposer d’une ligne sans être obligé d’avoir un abonnement. Même dans un pays comme la Somalie, qui n’a pas d’autorité centrale depuis plus d’une décennie, la téléphonie mobile connaît un véritable succès. Il y a actuellement quatre réseaux de téléphonie mobile dans le pays et à un dollar et demi la minute, les appels internationaux sont les moins chers de la région.

Vitraulle Mboungou

(Source : Afrique Expansion, 4 avril 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 5018/5526 Régulation des télécoms
  • 371/5526 Télécentres/Cybercentres
  • 3658/5526 Economie numérique
  • 1884/5526 Politique nationale
  • 5526/5526 Fintech
  • 572/5526 Noms de domaine
  • 1947/5526 Produits et services
  • 1609/5526 Faits divers/Contentieux
  • 826/5526 Nouveau site web
  • 5351/5526 Infrastructures
  • 1853/5526 TIC pour l’éducation
  • 208/5526 Recherche
  • 268/5526 Projet
  • 3450/5526 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1990/5526 Sonatel/Orange
  • 1815/5526 Licences de télécommunications
  • 303/5526 Sudatel/Expresso
  • 1101/5526 Régulation des médias
  • 1487/5526 Applications
  • 1153/5526 Mouvements sociaux
  • 1774/5526 Données personnelles
  • 188/5526 Big Data/Données ouvertes
  • 652/5526 Mouvement consumériste
  • 391/5526 Médias
  • 722/5526 Appels internationaux entrants
  • 1925/5526 Formation
  • 155/5526 Logiciel libre
  • 2400/5526 Politiques africaines
  • 1156/5526 Fiscalité
  • 186/5526 Art et culture
  • 638/5526 Genre
  • 1798/5526 Point de vue
  • 1200/5526 Commerce électronique
  • 1707/5526 Manifestation
  • 346/5526 Presse en ligne
  • 136/5526 Piratage
  • 227/5526 Téléservices
  • 970/5526 Biométrie/Identité numérique
  • 333/5526 Environnement/Santé
  • 372/5526 Législation/Réglementation
  • 376/5526 Gouvernance
  • 2193/5526 Portrait/Entretien
  • 164/5526 Radio
  • 829/5526 TIC pour la santé
  • 354/5526 Propriété intellectuelle
  • 72/5526 Langues/Localisation
  • 1357/5526 Médias/Réseaux sociaux
  • 2231/5526 Téléphonie
  • 212/5526 Désengagement de l’Etat
  • 1293/5526 Internet
  • 132/5526 Collectivités locales
  • 497/5526 Dédouanement électronique
  • 1265/5526 Usages et comportements
  • 1157/5526 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 621/5526 Audiovisuel
  • 3520/5526 Transformation digitale
  • 429/5526 Affaire Global Voice
  • 176/5526 Géomatique/Géolocalisation
  • 468/5526 Service universel
  • 729/5526 Sentel/Tigo
  • 192/5526 Vie politique
  • 1808/5526 Distinction/Nomination
  • 43/5526 Handicapés
  • 767/5526 Enseignement à distance
  • 749/5526 Contenus numériques
  • 643/5526 Gestion de l’ARTP
  • 206/5526 Radios communautaires
  • 1897/5526 Qualité de service
  • 463/5526 Privatisation/Libéralisation
  • 151/5526 SMSI
  • 559/5526 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3139/5526 Innovation/Entreprenariat
  • 1499/5526 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5526 Internet des objets
  • 194/5526 Free Sénégal
  • 878/5526 Intelligence artificielle
  • 216/5526 Editorial
  • 23/5526 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous