La télémédecine, une réponse au déficit de ressources humaines
samedi 29 mars 2014
Avec la télémédecine, il est possible de diagnostiquer, où que l’on puisse se trouver. Cela permet la démocratisation de l’accès aux soins de santé. C’est l’avis du recteur de l’Ucad, le Pr. Saliou Ndiaye, qui présidait, hier, l’ouverture de la journée de télésanté.
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a célébré, hier, la journée de la télésanté. Cette cérémonie a réuni plusieurs acteurs à travers une vidéoconférence. Au total, 25 universités étaient interconnectées dans le cadre de cette télémédecine.
Selon le recteur de l’Ucad, le Pr. Saliou Ndiaye, l’un des objectifs de l’Ucad, dans le cadre des contrats de performance (Cdp), c’est d’améliorer l’utilisation des Tic dans ses stratégies de communication, d’enseignement et de recherche.
« C’est dans ce cadre que nous avons mis en place le Centre de ressources pédagogiques et technologiques (Crpt) et le Centre interdisciplinaire et d’expertise en matière de téléenseignement », a-t-il expliqué.
Pour lui, ce dernier centre nommé a deux objectifs essentiels : démocratiser la médecine et la rendre plus équitable. « Dans les zones les plus enclavées, il est maintenant possible de se faire diagnostiquer par des experts.
Ainsi, nous contribuons à cette politique initiée par le gouvernement et consistant à offrir la santé à tous et de la manière la plus efficace », a soutenu M. Ndiaye.
L’universitaire a fait savoir que l’utilisation des Tics fait partie des programmes de l’Ucad. « Nous avons décidé, grâce à l’utilisation des Tic, d’améliorer la qualité de l’enseignement. Nous avons lancé le projet, « Un étudiant, un ordinateur » qui a une grande réussite.
Nous avons aussi un Master en matière de santé ouvert à tous les apprenants des sciences de la santé qui, n’importe quel lieu où ils se trouvent, peuvent y profiter », a expliqué le recteur.
Il a précisé qu’il appartient maintenant à ces structures de santé de s’adapter et d’adapter leurs programmes aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et de former leurs enseignants dans ce sens.
Ndiol Maka Seck
(Source : Le Soleil, 29 mars 2014)