Daniel Goumalo Seck, l’ancien directeur général de l’Agence des télécommunications et des postes (Artp) va bientôt se retrouver au milieu de ses parents et amis. On annonce sa sortie de prison comme imminente. Le Doyen des juges d’instruction vient de lui accorder la liberté provisoire, après l’avoir entendu sur le fond du dossier de l’affaire des primes spéciales qu’il a perçues, lui, des responsables du Conseil de régulation et des membres du personnel de l’Artp. Ces primes spéciales proviennent du prélèvement par l’Artp des redevances de 2%, soit 1 milliard 600 millions de Fcfa, sur le montant de la vente de licence de téléphonie à Sudatel.
Le Doyen des juges d’instruction qui a entendu hier lundi, sur le fond du dossier Daniel Goumalo Seck vient de lui accorder la liberté provisoire. La sortie de prison de Daniel Gooumalo Seck est donc imminente, d’autant plus que le parquet ne s’oppose pas à sa mise en liberté provisoire.
L’ancien directeur général de l’Artp est en prison depuis le 10 mars dernier lorsqu’il avait été convoqué par le Doyen des juges d’instruction, une première fois pour être entendu. Daniel Goumalo Seck ainsi que toutes les personnes citées dans un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur des primes spéciales provenant du prélèvement par l’Artp des redevances de 2% sur le montant de la vente de licence de téléphonie à Sudatel, qu’ils se sont octroyées.
Ils sont poursuivis pour détournement de deniers publics et abus de biens sociaux. Daniel Goumalo Seck avait lors de son premier face à face avec le Doyen des juges d’instruction, voulu verser une caution de 70 millions de Fcfa. Ce qui avait été rejeté par le magistrat qui avait trouvé le montant insuffisant, d’autant plus que Daniel Goumalo Seck est poursuivi pour avoir perçu 135 600 000 Fcfa.
Par la suite avec ses conseils, il parviendra à rassembler le montant de la caution réclamé par le Doyen des juges d’instruction. Mais ce dernier avait préféré l’entendre sur le fond, avant toute mise en liberté provisoire. Ayant été entendu depuis hier sur le fond et ayant déposé 135 millions de Fcfa, montant de la caution, rien ne peut plus empêcher sa mise en liberté provisoire.
Le Doyen des juges d’instruction vient de le lui accorder après la demande formulée par ses avocats. Et le parquet ne s’y est pas opposé.
(Source : Nettali, 16 mars 2010)