La SONATEL prête à doter les écoles de lignes spécialisées
lundi 13 novembre 2000
La Société nationale des télécommunications (Sonatel) est d’accord sur le principe de doter les écoles de lignes spécialisées leur permettant de se
connecter en permanence à Internet, avec des tarifs forfaitaires préférentiels. "Nous sommes disposé à étudier cette possibilité avec les promoteurs du
programme World Links et les écoles concernées", a affirmé le directeur des réseaux de la Sonatel, Samba Sène. Cette offre n’est pas faite cependant
sans conditions puisque, ajoute le directeur des réseaux de la Sonatel, "cela nécessite des études au cas par cas ainsi que la considération de
l’évolution des montants des différentes factures consommées jusque-là par ces mêmes écoles". Samba Sène suggère dans le même temps aux
promoteurs du programme World Links de se rapprocher davantage de la Sonatel en lui envoyant de temps en temps des statistiques, "cela nous
permettra de mieux suivre l’évolution du programme et son rôle dans l’introduction des Nouvelles technologies de l’information et de la communication
(Ntic) en milieu scolaire". Cet envoi de statistiques en permanence doit s’accompagner de concertations régulières entre les responsables de World
Links, les écoles concernées et la Sonatel, propose aussi Samba Sène.
A défaut de cela, les écoles peuvent toujours garder l’espoir de voir baisser leurs factures puisque "la Sonatel va lancer au début de l’année 2001 de
nouvelles offres de connexion en permanence, avec des tarifs beaucoup plus bas, en faveur des utilisateurs non commerciaux" comme les
cybercentres communautaires, les associations à but non lucratif, etc. a révélé le directeur des réseaux de la Sonatel. De même, "la Sonatel réfléchit en
ce moment à un certain nombre d’initiatives pour aider les jeunes porteurs de projets intéressants dans le domaine des Ntic à les développer". C’est
cette panoplie de propositions que la Sonatel avance face aux écoles qui lui demandent d’être encore plus généreux à leur égard. Car "dans nos
principes de subvention, nous ne pouvons pas indexer celle-ci en fonction de l’importance de l’utilisation", explique Samba Sène.
A ceux qui avancent l’argument de la gratuité de la connexion à Internet un peu partout dans le monde, en se demandant pourquoi la Sonatel ne peut pas
suivre l’exemple de ces pays, Samba Sène répond que dans ces cas-là, ce sont les Etats eux-mêmes qui s’engagent auprès des opérateurs. "D’abord il
ne faut pas oublier que la Sonatel est une structure privée. Ensuite elle fait face dans ce cas précis à de nombreuses initiatives éparses", explique le
directeur des réseaux de la Sonatel.