OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Décembre 2022 > La saga FTX Group : un nouveau scandale financier international qui touche (…)

La saga FTX Group : un nouveau scandale financier international qui touche l’Afrique

jeudi 15 décembre 2022

Cybersécurité/Cybercriminalité

Le rêve vendu par FTX Group à ses investisseurs tourne à la désillusion, aujourd’hui que l’entreprise est mise en processus de faillite. Elle avait séduit plusieurs individus et entreprises en Afrique, et certains sont désormais dans la liste des victimes de ce nouveau scandale.

Très peu de médias en parlent sur le continent, et pourtant la procédure de mise en faillite dans laquelle évolue aujourd’hui FTX Group, une des plus importantes plateformes de transactions sur les cryptomonnaies jusque-là, touche aujourd’hui l’Afrique. Des procédures judiciaires ainsi que celles menées dans le cadre de l’analyse financière commencent à révéler que l’entreprise se livrait peut-être à des pratiques spéculatives.

Selon un rapport publié fin septembre 2022 par l’organisation Chainalysis, ce sont près de 101 milliards $ de transactions de cryptomonnaies impliquant l’Afrique subsaharienne qui ont été enregistrées sur la période de 12 mois s’achevant le 30 juin 2022. Grâce à une stratégie agressive, FTX Group était la plateforme la plus utilisée dans la région et quelques mois avant sa faillite, elle organisait encore des événements pour enrôler de nouveaux clients. Pour ceux d’entre eux qui ne peuvent plus retirer leurs avoirs, les pertes sont conséquentes.

Dans des pays comme le Nigeria notamment, de nombreuses personnes défiant l’interdiction formelle des autorités ont choisi de placer leurs avoirs dans ces types de produits financiers. FTX Group promettait un rendement annuel de 8% sur l’épargne, et surtout la possibilité de les convertir en dollars US. Une alternative pour de nombreuses personnes dans un pays où l’inflation et la dépréciation de la monnaie locale font perdre du pouvoir d’achat.

Les individus ne sont pas les seuls à perdre. Certaines entreprises effectuaient aussi de la gestion de trésorerie, en s’appuyant sur des plateformes de transaction de cryptomonnaies. Le Nigerian Nestcoin est une de ces entreprises, et selon le magazine TechCrunch, dès l’annonce de la faillite de FTX Group, elle a supprimé une trentaine de postes de travail et réduit significativement les salaires de ceux qui sont restés.

Toujours selon des sources médiatiques, mais qui n’ont pas été confirmées, FTX Group, à travers sa société jumelle (elles ont le même fondateur) Alameda Research, investissait dans des start-up en imposant à ces dernières d’effectuer des placements de liquidité en cryptomonnaies. Selon le journal des transactions d’Ecofin Pro, Alameda a participé au financement d’au moins quatre entreprises en Afrique. Certaines ont indiqué n’avoir pas été soumises à ces contraintes et d’autres ne se sont pas exprimées.

La difficulté des pertes actuelles générées par FTX Group vient de ce que les investisseurs africains notamment s’y exerçaient en marge de toute autorisation légale. On essaie encore de comprendre les causes d’une telle chute. La plateforme était pourtant parvenue à attirer l’attention de gros investisseurs institutionnels comme le fonds souverain singapourien Temasek.

(Source : Agence Ecofin, 15 décembre 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2818/3128 Régulation des télécoms
  • 258/3128 Télécentres/Cybercentres
  • 2144/3128 Economie numérique
  • 1178/3128 Politique nationale
  • 3128/3128 Fintech
  • 350/3128 Noms de domaine
  • 1177/3128 Produits et services
  • 996/3128 Faits divers/Contentieux
  • 519/3128 Nouveau site web
  • 3046/3128 Infrastructures
  • 1247/3128 TIC pour l’éducation
  • 155/3128 Recherche
  • 203/3128 Projet
  • 2123/3128 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1273/3128 Sonatel/Orange
  • 1071/3128 Licences de télécommunications
  • 239/3128 Sudatel/Expresso
  • 652/3128 Régulation des médias
  • 836/3128 Applications
  • 702/3128 Mouvements sociaux
  • 998/3128 Données personnelles
  • 113/3128 Big Data/Données ouvertes
  • 425/3128 Mouvement consumériste
  • 268/3128 Médias
  • 460/3128 Appels internationaux entrants
  • 1200/3128 Formation
  • 100/3128 Logiciel libre
  • 1470/3128 Politiques africaines
  • 686/3128 Fiscalité
  • 150/3128 Art et culture
  • 407/3128 Genre
  • 935/3128 Point de vue
  • 736/3128 Commerce électronique
  • 1165/3128 Manifestation
  • 307/3128 Presse en ligne
  • 129/3128 Piratage
  • 167/3128 Téléservices
  • 661/3128 Biométrie/Identité numérique
  • 221/3128 Environnement/Santé
  • 276/3128 Législation/Réglementation
  • 264/3128 Gouvernance
  • 1178/3128 Portrait/Entretien
  • 118/3128 Radio
  • 499/3128 TIC pour la santé
  • 213/3128 Propriété intellectuelle
  • 66/3128 Langues/Localisation
  • 751/3128 Médias/Réseaux sociaux
  • 1364/3128 Téléphonie
  • 161/3128 Désengagement de l’Etat
  • 659/3128 Internet
  • 112/3128 Collectivités locales
  • 343/3128 Dédouanement électronique
  • 823/3128 Usages et comportements
  • 724/3128 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 401/3128 Audiovisuel
  • 2268/3128 Transformation digitale
  • 251/3128 Affaire Global Voice
  • 119/3128 Géomatique/Géolocalisation
  • 229/3128 Service universel
  • 455/3128 Sentel/Tigo
  • 162/3128 Vie politique
  • 973/3128 Distinction/Nomination
  • 54/3128 Handicapés
  • 498/3128 Enseignement à distance
  • 568/3128 Contenus numériques
  • 424/3128 Gestion de l’ARTP
  • 149/3128 Radios communautaires
  • 1157/3128 Qualité de service
  • 315/3128 Privatisation/Libéralisation
  • 124/3128 SMSI
  • 385/3128 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1745/3128 Innovation/Entreprenariat
  • 964/3128 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 54/3128 Internet des objets
  • 121/3128 Free Sénégal
  • 533/3128 Intelligence artificielle
  • 338/3128 Editorial
  • 15/3128 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous