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La saga FTX Group : un nouveau scandale financier international qui touche l’Afrique

jeudi 15 décembre 2022

Cybersécurité/Cybercriminalité

Le rêve vendu par FTX Group à ses investisseurs tourne à la désillusion, aujourd’hui que l’entreprise est mise en processus de faillite. Elle avait séduit plusieurs individus et entreprises en Afrique, et certains sont désormais dans la liste des victimes de ce nouveau scandale.

Très peu de médias en parlent sur le continent, et pourtant la procédure de mise en faillite dans laquelle évolue aujourd’hui FTX Group, une des plus importantes plateformes de transactions sur les cryptomonnaies jusque-là, touche aujourd’hui l’Afrique. Des procédures judiciaires ainsi que celles menées dans le cadre de l’analyse financière commencent à révéler que l’entreprise se livrait peut-être à des pratiques spéculatives.

Selon un rapport publié fin septembre 2022 par l’organisation Chainalysis, ce sont près de 101 milliards $ de transactions de cryptomonnaies impliquant l’Afrique subsaharienne qui ont été enregistrées sur la période de 12 mois s’achevant le 30 juin 2022. Grâce à une stratégie agressive, FTX Group était la plateforme la plus utilisée dans la région et quelques mois avant sa faillite, elle organisait encore des événements pour enrôler de nouveaux clients. Pour ceux d’entre eux qui ne peuvent plus retirer leurs avoirs, les pertes sont conséquentes.

Dans des pays comme le Nigeria notamment, de nombreuses personnes défiant l’interdiction formelle des autorités ont choisi de placer leurs avoirs dans ces types de produits financiers. FTX Group promettait un rendement annuel de 8% sur l’épargne, et surtout la possibilité de les convertir en dollars US. Une alternative pour de nombreuses personnes dans un pays où l’inflation et la dépréciation de la monnaie locale font perdre du pouvoir d’achat.

Les individus ne sont pas les seuls à perdre. Certaines entreprises effectuaient aussi de la gestion de trésorerie, en s’appuyant sur des plateformes de transaction de cryptomonnaies. Le Nigerian Nestcoin est une de ces entreprises, et selon le magazine TechCrunch, dès l’annonce de la faillite de FTX Group, elle a supprimé une trentaine de postes de travail et réduit significativement les salaires de ceux qui sont restés.

Toujours selon des sources médiatiques, mais qui n’ont pas été confirmées, FTX Group, à travers sa société jumelle (elles ont le même fondateur) Alameda Research, investissait dans des start-up en imposant à ces dernières d’effectuer des placements de liquidité en cryptomonnaies. Selon le journal des transactions d’Ecofin Pro, Alameda a participé au financement d’au moins quatre entreprises en Afrique. Certaines ont indiqué n’avoir pas été soumises à ces contraintes et d’autres ne se sont pas exprimées.

La difficulté des pertes actuelles générées par FTX Group vient de ce que les investisseurs africains notamment s’y exerçaient en marge de toute autorisation légale. On essaie encore de comprendre les causes d’une telle chute. La plateforme était pourtant parvenue à attirer l’attention de gros investisseurs institutionnels comme le fonds souverain singapourien Temasek.

(Source : Agence Ecofin, 15 décembre 2022)

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