La régulation de la presse en ligne est un impératif, selon Mbagnick Ndiaye
mercredi 3 décembre 2014
La régulation de la presse en ligne par les pouvoirs publics est un impératif, a indiqué mardi le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, estimant qu’elle porte « les germes de destruction des familles ».
« Je suis d’avis que la régulation de la presse en ligne par les pouvoirs publics demeure impérative, car actuellement elle porte des germes de destruction des familles et de déstabilisation de la société sénégalaise », a-t-il dit en séance plénière.
Le ministre de la Culture et de la Communication défendait son budget devant les députés à l’Assemblée nationale. Le projet de budget 2015 de son ministère s’élève à 12 milliards 506 de francs CFA, contre 10 milliards 804 en 2014, soit une hausse de 1 milliard 701 FCFA.
« Nous espérons que dans le cadre de la révision du Code de la presse, des dispositions seront prises pour toute cette défiance que nous constatons au niveau de la presse en ligne », a affirmé Mbagnick Ndiaye, qui estime que la presse en ligne doit être réglementée.
Il a assuré de l’engagement de son département à trouver des solutions pérennes, espérant, avec l’aide des professionnels en ligne, arriver à un terrain d’entente.
Un peu plus tôt, lors des débats, quelques députés demandaient au ministère de la Culture et de la Communication, l’instauration d’un statut de la situation de la presse en ligne.
La députée Sokhna Awa Mbodj réclame même la fermeture de certains journaux en ligne qui, selon elle, portent atteinte à la dignité des citoyens.
La députée de la majorité Sira Ndiaye relève quant à elle que l’exercice du métier de journaliste suscite de plus en plus d’inquiétudes. « Dans la presse en ligne, les injures prennent de l’ampleur. Je pense qu’il y a nécessité de recadrer cette catégorie de presse », a-t-elle déclaré.
(Source : APS, 2 décembre 2014)