La présence africaine marquée au Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle
mardi 11 février 2025
Le Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle (IA), qui a débuté le 10 février et s’achève ce mardi 11 février, est l’un des événements majeurs inscrits à l’agenda des autorités. Organisé à Paris, en France, cet événement inédit réunit des acteurs économiques et sociaux avec pour objectif de renforcer l’action internationale en faveur d’une intelligence artificielle (IA) au service de l’intérêt général.
Ce sommet, à forte dimension gouvernementale, n’a pas fait exception à la présence des représentants de la gouvernance économique africaine.
Des nations telles que le Togo, le Maroc, le Nigeria, le Kenya, le Rwanda, la Sierra Leone, le Lesotho et la Guinée-Bissau ont été représentées par leurs autorités officielles.
D’après nos confrères de RFI, il était impensable d’imaginer l’absence du continent africain à un tel événement. A en croire la même source, ce type de rencontre permet en effet aux gouvernements africains de mettre en lumière leurs avancées technologiques ainsi que les défis qu’ils doivent relever pour les améliorer.
D’ailleurs, ils précisent que « les domaines développés sur le continent qui impliquent l’intelligence artificielle concernent notamment la santé, avec la robotique médicale, la robotique aérienne c’est-à-dire la livraison de médicaments par drones ou encore la télémédecine ».
Autant de secteurs qui aspirent à la modernisation grâce à cet outil devenu un véritable levier de développement.
Selon Togonews, la première journée du sommet a été marquée par des conférences, des tables rondes et des présentations mettant en avant les solutions et opportunités offertes par l’IA.
La même source précise qu’il s’agissait d’une occasion unique pour les différents acteurs de confronter leurs visions et expériences, en croisant les perspectives des gouvernements, des entreprises et des représentants de la société civile.
Diffusée par les médias locaux et internationaux, la présence des autorités africaines a été particulièrement remarquée. Parmi elles, le président comorien Azali Assoumani et le ministre de l’Économie numérique du Nigeria, Bosun Tijani, représentant le président Bola Tinubu.
Ce dernier a d’ailleurs souligné que « dans mon pays, nous investissons massivement dans l’agriculture parce que notre population augmente et que nous devons être en mesure de nous nourrir. L’IA peut nous aider à mieux y parvenir. »
Il faut dire que cet événement s’illustre comme un pont vers une nouvelle décennie digitale, où l’homme souhaite prendre la gouvernance et le contrôle de sa propre création. Ce sommet marque ainsi une étape clé dans la coopération internationale sur l’IA, mettant en lumière aussi bien les opportunités que les défis à relever pour un développement technologique, inclusif et maîtrisé.
Cindy Damaris
(Source : AllAfrica, 11 février 2025)