OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Octobre 2024 > La Guinée-Bissau adopte la blockchain pour gérer les salaires des fonctionnaires

La Guinée-Bissau adopte la blockchain pour gérer les salaires des fonctionnaires

vendredi 4 octobre 2024

En adoptant la blockchain en mai 2024 pour moderniser et optimiser plusieurs de ses opérations étatiques, la Guinée-Bissau a pris une décision forte. Ce choix ambitieux visait à renforcer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus administratifs et financiers.

La Guinée-Bissau va étendre sa plateforme de gestion des salaires basée sur la blockchain à tous les fonctionnaires. D’ici novembre 2024, la solution pourrait être en mesure de tracer les informations de l’ensemble des 26 600 agents et 8100 retraités de la fonction publique du pays, a expliqué Concha Verdugo Yepes, économiste principale au département Afrique du Fonds monétaire international (FMI) et responsable du programme Blockchain Solution de l’institution. Elle a confié cette information à IMF Country Focus, la plateforme d’actualité du FMI, au cours d’un entretien publié le mercredi 2 octobre.

« La plateforme offre un registre numérique sécurisé et transparent pour la gestion des données relatives à la masse salariale de la fonction publique, permettant un suivi en temps quasi réel de l’éligibilité aux salaires et aux pensions, de la budgétisation, des approbations de paiement et des versements des salaires et des pensions. Elle améliore considérablement l’intégrité des données et permet la production de rapports fiscaux précis et opportuns à l’usage des décideurs politiques et du public. C’est l’une des premières plateformes d’Afrique subsaharienne à utiliser la technologie blockchain pour améliorer les opérations gouvernementales, notamment dans la gestion des salaires et des pensions », a déclaré Concha Verdugo Yepes.

Au début de la conception du projet en 2020, 84 % des recettes fiscales réalisées par l’Etat servaient à la rémunération salariale des fonctionnaires bissau-guinéens. C’était le ratio le plus élevé de la région selon José Gijon, le chef de mission du FMI en Guinée-Bissau. Il déclare que « pour 100 dollars collectés en impôts, 84 dollars étaient dépensés en salaires. Ce ratio est désormais tombé à 50 %, ce qui représente une amélioration considérable, mais reste élevé par rapport aux critères de convergence budgétaire régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) selon lesquels les salaires ne doivent pas dépasser 35 % des recettes fiscales ».

Le gouvernement de Guinée-Bissau a adopté la blockchain pour combattre entre autres la mauvaise gouvernance dans les finances de l’Etat, le détournement de deniers publics, la corruption. Finis le phénomène de fonctionnaires fictifs, les fraudes à la paie et autres subterfuges qui perduraient à cause de la mauvaise traçabilité des fonds publics. La plateforme enregistre, stocke et échange des informations en toute sécurité de sorte qu’elles ne peuvent pas être modifiées. Chaque opération est inviolable et la plateforme détecte toute incohérence dans les informations relatives aux salaires, qu’elle signale aux services compétents.

Pour le FMI, la solution offre plus de possibilités puisqu’elle simplifie aussi la réalisation des rapports de vérification et des opérations de rapprochement, en plus d’alimenter des modèles d’intelligence artificielle (IA) avec des données fiables, actualisées et de haute qualité.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les gouvernements se doivent de disposer de cadres crédibles de gestion des finances publiques pour renforcer la confiance des bailleurs de fonds internationaux et des investisseurs locaux et étrangers. Une crise de confiance en un gouvernement met en danger les ressources financières dont il a besoin pour le développement économique et social de son pays.

Adoni Conrad Quenum

(Source :

We Are Tech Africa

, 4 octobre 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2256/2586 Régulation des télécoms
  • 194/2586 Télécentres/Cybercentres
  • 1732/2586 Economie numérique
  • 912/2586 Politique nationale
  • 2586/2586 Fintech
  • 314/2586 Noms de domaine
  • 879/2586 Produits et services
  • 752/2586 Faits divers/Contentieux
  • 402/2586 Nouveau site web
  • 2542/2586 Infrastructures
  • 886/2586 TIC pour l’éducation
  • 97/2586 Recherche
  • 138/2586 Projet
  • 1623/2586 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 909/2586 Sonatel/Orange
  • 826/2586 Licences de télécommunications
  • 149/2586 Sudatel/Expresso
  • 503/2586 Régulation des médias
  • 646/2586 Applications
  • 544/2586 Mouvements sociaux
  • 813/2586 Données personnelles
  • 64/2586 Big Data/Données ouvertes
  • 308/2586 Mouvement consumériste
  • 191/2586 Médias
  • 341/2586 Appels internationaux entrants
  • 942/2586 Formation
  • 56/2586 Logiciel libre
  • 978/2586 Politiques africaines
  • 617/2586 Fiscalité
  • 91/2586 Art et culture
  • 314/2586 Genre
  • 961/2586 Point de vue
  • 527/2586 Commerce électronique
  • 771/2586 Manifestation
  • 181/2586 Presse en ligne
  • 82/2586 Piratage
  • 112/2586 Téléservices
  • 489/2586 Biométrie/Identité numérique
  • 165/2586 Environnement/Santé
  • 195/2586 Législation/Réglementation
  • 184/2586 Gouvernance
  • 907/2586 Portrait/Entretien
  • 84/2586 Radio
  • 381/2586 TIC pour la santé
  • 146/2586 Propriété intellectuelle
  • 32/2586 Langues/Localisation
  • 556/2586 Médias/Réseaux sociaux
  • 1107/2586 Téléphonie
  • 105/2586 Désengagement de l’Etat
  • 506/2586 Internet
  • 60/2586 Collectivités locales
  • 229/2586 Dédouanement électronique
  • 560/2586 Usages et comportements
  • 544/2586 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 298/2586 Audiovisuel
  • 1562/2586 Transformation digitale
  • 204/2586 Affaire Global Voice
  • 86/2586 Géomatique/Géolocalisation
  • 202/2586 Service universel
  • 358/2586 Sentel/Tigo
  • 94/2586 Vie politique
  • 825/2586 Distinction/Nomination
  • 19/2586 Handicapés
  • 356/2586 Enseignement à distance
  • 351/2586 Contenus numériques
  • 309/2586 Gestion de l’ARTP
  • 95/2586 Radios communautaires
  • 965/2586 Qualité de service
  • 217/2586 Privatisation/Libéralisation
  • 75/2586 SMSI
  • 237/2586 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1364/2586 Innovation/Entreprenariat
  • 687/2586 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/2586 Internet des objets
  • 98/2586 Free Sénégal
  • 222/2586 Intelligence artificielle
  • 115/2586 Editorial
  • 11/2586 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous