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La fracture numérique n’est pas comblée avec le boom du Mobile , avertit un expert

mercredi 21 mars 2007

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Le développement de la téléphonie mobile ne doit pas amener les africains à croire qu’ils ont comblé la fracture numérique entre le Nord et le Sud, a indiqué mercredi à Dakar le coordonnateur du programme Technologie de l’Informatiion et de la communication (TIC) de l’institut PANOS, Ken Lohento.

« Le développement de la téléphonie mobile ne doit pas nous laisser croire qu’on a résolu la fracture numérique », a notamment indiqué M. Lohento en marge d’un atelier destiné à faire collaborer des entreprises africaines et européennes pour présenter des projets de recherches dans le domaine des TIC, afin de bénéficier du financement de la Commission européenne.

Dans le cadre du projet Euro-Africa ICT, l’UE a consacré un fonds de 9 milliards d’euros au financement de projets de recherches en TIC.

« Par rapport à l’Internet, il n’y a pas une très forte pénétration, mais par rapport au téléphone mobile il y a un très fort développement », a noté Ken Lohento, qui est aussi le coordonnateur du Programme Euro Africa ICT pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Or,« aujourd’hui on ne peut pas avoir accès par le téléphone mobile aux connaissances qui sont diffusées sur Internet », a-t-il fait observer.

« En Afrique il y a à peu près 2 % de la population qui est connecté à Internet », a ajouté l’expert, estimant que « cette pénétration de l’Internet (...) est très faible », parce qu’elle « ne permet pas au continent de vraiment profiter des opportunités des technologies de l’information ».

« Il y a un développement de plus en plus accéléré au niveau de la région » en matière de téléphonie mobile, et « aujourd’hui n’importe quel citoyen peut facilement avoir accès au téléphone portable », a indiqué l’expert, relevant que de ce fait, « beaucoup estiment qu’on est en train de réduire la fracture numérique juste parce que la téléphonie mobile se développe ».

Beaucoup d’initiatives liées à l’accès communautaire au téléphone, notamment avec les télécentres ont permis d’accéder « facilement » à Internet, a-t-il encore dit, précisant que « c’est comme une alternative à l’accès à Internet à domicile ».

Au Nigeria par exemple, « à peu près 6 millions de personnes » ont accès au téléphone portable, alors qu’au Bénin, le taux d’accès est d’environ 6 % de la population.

Au Sénégal, l’accès au téléphone portable est « dans l’ordre de 15 %, tandis que l’accès à Internet se situe entre 0,8 et 2 % »", a-t-il encore noté.

En Afrique de l’ouest, des pays comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont les plus avancés en matière d’accès à Internet et au téléphone mobile, a-t-il dit, ajoutant qu’en Afrique centrale, la République démocratique du Congo (RDC) se singularise par un « très fort accès à la téléphonie mobile ».

Un développement qui s’explique, selon lui, par le fait que le réseau de téléphonie fixe a été « endommagé par la guerre et les intempéries », faisant ainsi que « les populations n’avaient d’autre alternative que la téléphonie mobile ».

Cependant, « au Bénin et au Niger l’Internet n’est pas encore très développé », a poursuivi M. Lohento.

« On peut espérer que la collaboration avec l’Union européenne (...) ou avec les pays les plus avancés de façon générale puisse permettre à nos acteurs d’avoir accès à des services, à des applications plus évoluées, de se les approprier ». Estimant que ce partenariat pourrait aider à « développer l’innovation », il a souligné que l’accès à la connaissance est le « principal gain d’une telle coopération ».

« On a le sentiment qu’il y a beaucoup de choses qui se font en Afrique, beaucoup de petites initiatives et qu’il n’y a pas quelque chose de fédérateur », a de son côté indiqué Karine valin, coordonnatrice internationale du projet Euro-Africa ICT. « Il se passe beaucoup de choses (en Afrique), mais personne ne le sait », a-t-elle relevé, ajoutant qu’ « il y a beaucoup de gens (...) brillants mais qui ne le font pas savoir ».

C’est la raison pour laquelle le projet vise à les « aider, (à) leur donner un peu plus de visibilité et à rencontrer des entreprises européennes ». Il s’agira, a-t-elle expliqué, de « fédérer les actions qui se font en Afrique dans le domaine des TIC et aider les entreprises à rencontrer d’autres entreprises européennes et de les faire travailler ensemble ».

Financé pour 9 milliards d’euros, le projet démarré en septembre 2006 pour une durée de de deux ans, procède par appel d’offres - à raison de deux par an - sur environ cinq mois.

Des entreprises africaines et européennes se regroupent pour monter des propositions de projets qui sont ensuite soumises à la Commission européenne et à des experts indépendants qui sélectionnent les projets qui seront financés.

(Source : APS, 21 mars 2007)

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