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L’école du futur

samedi 1er mars 2025

Point de vue

Big data, Intelligence artificielle (IA), réseaux sociaux (Facebook, Instagram, WhatsApp…) Ces nouvelles technologies, avec leurs multiples fonctionnalités, ont fini par s’imposer à nous et dans tous les domaines.

Si elles facilitent notre travail, renforcent nos liens (même si c’est virtuellement), elles peuvent menacer nos vies privées, voire notre vivre ensemble avec la prolifération des fake news (fausses informations) et les appels à la xénophobie, au chauvinisme, au communautarisme, etc. Toutes choses qui sapent la cohésion sociale. Sûr que l’utilité de ces technologies n’est point un sujet de débat. Là où se situe le débat, c’est de savoir comment tirer profit d’elles sans déstructurer nos familles, notre société, notre nation. Un travail qui relève, certes, de la famille, mais encore de l’école. Société en miniature, l’école ne saurait ignorer ces technologies. Elle doit les accaparer, les maîtriser pour mieux les enseigner.

L’enfant doit savoir ce qu’il peut tirer de bon de ces technologies, sinon il surfera sur tout. Comme le soutient souvent le Pr Massamba Guèye dans une émission intitulée « Téléphone et enfant », « un enfant, on l’occupe ou il s’occupe », plaidant pour que dans la formation des enseignants, on intègre l’utilisation des réseaux sociaux dans les curricula afin qu’ils soient mieux outillés. Pour lui, « on ne peut plus se passer de ces outils qui font partie intégrante de notre vie ». Il ne croyait pas si bien dire. Car, la vie de nos enfants est aujourd’hui totalement régie par ces technologies qu’ils maîtrisent plus que leurs parents. Au point que les parents ont du mal à les surveiller.

Dans ce monde en pleine mutation où les choses vont à la vitesse de la lumière, notre système éducatif doit s’adapter forcément à l’évolution. L’orientation technologique et la maîtrise des nouveaux outils doivent être le crédo. L’école du futur sera indubitablement numérique. C’est la voie empruntée par nombre de pays asiatiques. Par exemple, le système éducatif du Japon a connu un changement radical ces dernières années grâce aux technologies de l’information et l’intelligence artificielle.

« Au Japon, les tableaux noirs sont remplacés par des plateformes numériques, aidées par la prolifération des technologies de pointe ». (Cf. Evhenil Kouznletsov : Transformer l’éducation japonaise : le rôle de eSIM. La technologie dans l’apprentissage à distance. Article publié le 9 avril 2024). Cela n’est point une surprise, parce que selon une publication anticipée de l’édition 2022 de l’Indice mondial de l’innovation de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), l’Asie de l’Est est en tête du classement des principaux pôles scientifiques et technologiques au niveau mondial.

« Quatre des cinq plus importants pôles scientifiques et technologiques du monde sont situés en Asie de l’Est, l’un au Japon, deux en Chine, l’un en République de Corée et le cinquième aux États-Unis d’Amérique », lit-on dans le rapport. Au moment où l’Afrique est loin derrière. En matière d’implantation et de maintien de data centers, le continent ne possède que « moins de 1 % des centres de données répartis dans le monde ». (Cf. Alain Kiyindou, coauteur de l’ouvrage « L’économie africaine en 2023 » publié par l’Afd aux éditions La Découverte). Autant dire que pour enseigner les nouvelles technologies à l’école, il faudra d’abord que le Sénégal se dote d’un environnement numérique adéquat. Ensuite, former les acteurs (enseignants et inspecteurs), l’utilisation de ces outils technologiques dépendant nécessairement de leur capacité. Mais aussi et surtout, doter les écoles en électricité, ordinateurs et connexion Internet…

C’est là le hic, notre système éducatif ne comptant pas moins de « 7.000 salles de classe sans électricité », d’après le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire du Sénégal (Saemss), El Hadj Malick Youm.

Daouda Mané

(Source : Le Soleil, 1er mars 2025)

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