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L’Afrique de l’Est se rapproche de l’intégration numérique

vendredi 25 octobre 2024

Big Data/Données ouvertes

La Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) a franchi une étape importante vers l’amélioration de l’intégration numérique et la protection de la confidentialité des données, grâce à l’élaboration d’un cadre politique régional de gouvernance des données.

Le cadre politique de gouvernance des données de la CAE, qui vise à harmoniser la gouvernance des données dans les États partenaires afin de favoriser des systèmes numériques sûrs, efficaces et inclusifs pour une croissance économique durable et l’intégration régionale, a été validé par un groupe diversifié de parties prenantes à Kigali, au Rwanda.

S’exprimant lors de l’atelier de trois jours au nom de la secrétaire générale adjointe de la CAE en charge des douanes, du commerce et des affaires monétaires, Mme Annette Ssemuwemba, le responsable principal des technologies de l’information de la CAE, l’ingénieur Daniel Murenzi, a souligné l’importance de la gouvernance des données pour favoriser la croissance économique, améliorer la gouvernance et garantir la confiance du public dans les systèmes numériques.

« Les données sont au cœur de notre avenir économique. « Une gouvernance efficace des données permettra à la région de tirer parti des avantages de la numérisation, tout en garantissant que les données des citoyens sont protégées et utilisées de manière responsable », a déclaré l’ingénieur Murenzi.

L’atelier intervient à un moment où la CAE progresse dans l’harmonisation de ses systèmes de gouvernance des données en accord avec le Cadre de politique des données de l’Union africaine (AUDPF), adopté en 2022.

« Nous sommes à un tournant critique », a noté l’ingénieur Murenzi. « En élaborant le Cadre de politique de gouvernance des données de la CAE, nous créons une approche régionale unifiée de la gouvernance des données qui s’aligne sur les priorités continentales et garantit la sécurité et l’efficacité des services numériques dans notre région », a-t-il ajouté.

De son côté, le professeur Venansius Baryamureeba, consultant principal dans l’élaboration du cadre, a souligné l’importance d’une approche unifiée de la gouvernance des données. « La protection des données n’est plus une option ; c’est une nécessité pour instaurer la confiance dans l’économie numérique », a-t-il déclaré.

Le cadre de politique de gouvernance des données de la CAE vise à harmoniser l’approche de la région en matière de gestion des données, en veillant à ce que les États partenaires adoptent des normes communes en matière de protection, de confidentialité et de sécurité des données.

La validation de ce cadre s’appuie sur une série d’initiatives antérieures, notamment les échanges de connaissances sur la protection des données à Nairobi, au Kenya, et à Kampala, en Ouganda, ainsi qu’un atelier consultatif à Dar es Salaam, en Tanzanie.

L’atelier visait à favoriser l’établissement d’une vision unifiée de la coopération régionale en matière de gouvernance des données, en réunissant les États partenaires pour aligner leurs approches de gestion des données au-delà des frontières.

L’un des principaux objectifs de la réunion était la finalisation de recommandations concrètes, conçues pour harmoniser les cadres de gouvernance des données de chaque État partenaire de la CAE, en garantissant la cohérence et l’interopérabilité. En établissant des normes communes, la CAE cherche à renforcer à la fois la protection des données et la sécurité numérique, améliorant ainsi la confiance du public dans les systèmes numériques et créant une base solide pour la croissance économique dans la région.

En plus de l’alignement des politiques techniques, l’atelier visait à renforcer l’engagement politique et la collaboration entre les États partenaires sur les questions de protection des données. La validation du Cadre de politique de gouvernance des données de la CAE a constitué une étape cruciale dans ce processus, marquant la transition de la délibération à la mise en œuvre.

La réunion a également permis d’élaborer une feuille de route complète pour les activités futures, définissant clairement les rôles des différentes parties prenantes, notamment les gouvernements, les acteurs du secteur privé et les partenaires de développement. Cet effort de collaboration garantit que la région est bien préparée à s’engager dans les initiatives de numérisation en cours, avec un cadre solide guidant ses progrès.

L’ingénieure Murenzi a souligné que la confiance est la pierre angulaire de toute économie numérique. « Alors que nous continuons à adopter la numérisation, il est essentiel que nos citoyens et nos entreprises aient confiance dans la sécurité de leurs données. Le Cadre de politique de gouvernance des données de la CAE fournira les garanties nécessaires pour protéger les données personnelles tout en favorisant l’innovation et la croissance économique », a-t-elle noté.

Avec la validation du Cadre de politique de gouvernance des données de la CAE, la région est désormais prête à aller de l’avant avec la mise en œuvre d’un système harmonisé de gouvernance des données qui améliorera l’économie numérique, stimulera le commerce intra-régional et protégera la vie privée et la sécurité de ses citoyens.

L’atelier a réuni des parties prenantes clés des États partenaires de la CAE, notamment des représentants des autorités de protection des données, des ministères de l’information, des technologies de la communication (TIC) et des services postaux, ainsi que des ministères des affaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est.

Étaient également présents des délégués de l’Union européenne, de la Commission de l’Union africaine et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). L’événement a été organisé par l’Autorité nationale de cybersécurité du Rwanda (NCSA) et le Secrétariat de la CAE, avec le soutien de la GIZ dans le cadre de son partenariat continu avec la CAE.

(Source : APAnews, 25 octobre 2024)

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