OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Juillet 2025 > Interview exclusive avec le Fondateur de SenMixMaster : l’IA au service du (…)

Interview exclusive avec le Fondateur de SenMixMaster : l’IA au service du son made in Africa

vendredi 25 juillet 2025

Portrait/Entretien

Dans le cadre de notre série «  Innovations Tech et Musique  », Socialnetlink est allé à la rencontre du fondateur de SenMixMaster, une jeune pousse panafricaine qui fait dialoguer intelligence artificielle et savoir‑faire sonore pour offrir aux créateurs africains des outils de production musicale professionnels, accessibles et adaptés aux textures musicales du continent.

De Dakar à Abidjan, en passant par Bamako, cette plateforme inédite promet de lever les barrières techniques et financières qui freinent encore trop souvent l’émergence des talents. Nous vous invitons à découvrir comment SenMixMaster, née dans un studio dakarois, se donne pour ambition de démocratiser l’excellence audio et de réinventer les standards du mastering «  made in Africa  ».

Bonjour et félicitations pour le lancement de SenMixMaster ! Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer la plateforme et ce qui la rend unique ?

Merci beaucoup ! SenMixMaster est une plateforme basée sur l’intelligence artificielle et l’expertise humaine qui permet aux artistes, producteurs, igenieur de son et créateurs de contenu de masteriser, séparer les pistes, mixer et améliorer la qualité audio de leurs morceaux ou contenus en quelques clics. Ce qui nous rend unique, c’est notre ancrage africain nous n’avons pas utilisé des dataset prédéfinis pour entraîner nos modèles mais plutôt une approche basée sur les fréquences sonores en tenant compte des textures sonores, rythmes et esthétiques propres à la musique africaine, Senmixmater à la possibilité de masteriser n’importe quel genre musical.

L’Afrique regorge de talents, mais beaucoup de créateurs rencontrent des obstacles techniques ou financiers dans la production musicale. Est-ce ce constat qui vous a poussés à créer SenMixMaster ?

Absolument. En tant que compositeur, je mesure l’importance de préserver l’intégrité artistique de chaque création. En tant qu’ingénieur du son, je connais les exigences techniques indispensables à une production de qualité internationale. Les couts du mastering, l’accès aux studios de qualité, aux ingénieurs expérimentés ou aux outils de post-production reste limité. Notre ambition est de démocratiser l’excellence sonore, peu importe où l’artiste se trouve. Avec seulement une connexion Internet et un fichier audio, un artistes à Dakar, un beatmaker à Abidjan ou une chanteuse à Bamako peuvent obtenir un rendu professionnel en quelques minutes.

SenMixMaster, c’est bien plus qu’un outil d’intelligence artificielle : c’est une vision collective portée par une équipe panafricaine de passionnés, à la croisée de la musique, de la technologie et de l’innovation sociale. SenMixMaster n’est pas née dans la Silicon Valley, mais dans un studio de Dakar. Nous croyons au potentiel créatif africain et on veut briser les barrières : financières, techniques, géographiques. En alliant IA, culture et accessibilité, pour offrir à chaque créateur les moyens de faire entendre sa voix, proprement.

Parlez-nous de la technologie derrière SenMixMaster. Comment l’intelligence artificielle s’intègre-t-elle dans vos services ?

Nous utilisons des modèles d’apprentissage et les fréquences sonores pour analyser la structure du morceau, identifier les éléments clés (voix, instruments, basses, percussions), et appliquer un traitement adapté au style musical et à la dynamique du morceau. Pour la séparation de pistes, notre IA isole automatiquement les différentes sources audio (voix, drums, basse, etc.), ce qui permet ensuite un mixage plus précis, concernant l’amélioration audio, les créateurs de contenus peuvent désormais enregistrées dans n’importe quel endroit avec des nuisances sonores et mettre le même contenu sur notre plateforme pour avoir un son impeccable sans bruit ou parasites sonores. Nous pouvons redonner vie à des œuvre sonore anciens et valoriser notre patrimoine culturel. Le tout avec une interface simple, accessible à tous.

Qu’en est-il des standards de qualité ? Peut-on vraiment rivaliser avec un mastering en studio classique ?

Notre technologie est capable de produire un résultat proche de celui d’un studio professionnel dans 90 % des cas standards. Bien sûr, dans des contextes très spécifiques ou artistiquement complexes, un ingénieur humain reste indispensable. Mais pour une large majorité de projets indépendants, le niveau atteint par SenMixMaster est plus que suffisant et souvent bluffant. C’est une solution rapide, économique, et scalable, idéale notamment pour les artistes émergents, labels indépendants ou créateurs de contenu

À qui s’adresse SenMixMaster, et sous quel modèle économique ?

Notre public est large : musiciens, beatmakers, podcasteurs, réalisateurs, labels, archivistes sonores, Nous avons adopté un modèle freemium : la version gratuite permet de tester les fonctionnalités de base, puis des formules payantes abordables sont proposées, à la carte ou par abonnement avec un paiement mobile money. L’accessibilité est essentielle pour nous, notamment dans les zones où les revenus sont limités mais la créativité foisonnante.

Comment voyez-vous l’avenir de la production musicale en Afrique avec l’arrivée de technologies comme la vôtre ?

Nous pensons que l’Afrique est à l’aube d’un boom créatif sans précédent. Avec des outils comme SenMixMaster, l’autonomie artistique devient une réalité. Les talents n’auront plus besoin d’émigrer ou de dépendre de structures étrangères pour sonner « pro ». Nous voulons être un accélérateur d’indépendance créative, et participer à la montée en puissance de la scène musicale africaine sur les plateformes mondiales.

L’intelligence artificielle va complètement redéfinir le paysage musical africain. On parle d’une technologie qui démocratise la production à grande échelle. L’IA permet aussi d’explorer nos héritages musicaux sous un angle nouveau : imaginez une IA qui comprend les gammes du Sahel, les rythmiques mandingues ou les harmonies gnawa, et les met au service d’une création moderne. C’est un pont entre tradition et futur.”

Avec l’émergence d’intelligences artificielles capables de composer, chanter et produire des morceaux de manière autonome, pensez-vous que l’Afrique verra bientôt naître ses propres ‘IA-artistes’ ? Et si oui, cela représente-t-il une opportunité culturelle ou une menace pour la créativité humaine locale ? »

“Techniquement, c’est déjà possible. On peut entraîner une IA à composer dans le style mbalax, à chanter en wolof, ou à imiter les harmonies vocales zouloues. Le vrai enjeu, c’est : qui contrôle ces IA ? Si nous développons nos propres IA artistes, enracinées dans nos langues et traditions, cela peut devenir une manière de préserver et diffuser notre patrimoine musical, nous travaillons déjà sur ça. nous en dirons plus le moment venu. Si nous utilisons uniquement des IA conçues ailleurs, on risque d’injecter des biais culturels qui diluent notre identité sonore.”

Un dernier mot pour les créateurs qui hésitent encore à tester SenMixMaster ?

Lancez-vous ! inscrivez vous sur senmixmaster et télécharger votre musique ou contenu, écoutez la différence, et laissez parler votre oreille. Le futur de la production est intelligent, africain et décomplexé. Et ce futur, c’est maintenant. Merci pour cet échange passionnant. On a hâte de voir l’impact de SenMixMaster sur la nouvelle génération musicale africaine !

(Source : Social Net Link, 25 juillet 2025)

Lancez-vous ! inscrivez vous sur senmixmaster et télécharger votre musique ou contenu, écoutez la différence, et laissez parler votre oreille. Le futur de la production est intelligent, africain et décomplexé. Et ce futur, c’est maintenant. Merci pour cet échange passionnant. On a hâte de voir l’impact de SenMixMaster sur la nouvelle génération musicale africaine !

(Source : Social Net Link, 25 juillet 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4946/5371 Régulation des télécoms
  • 388/5371 Télécentres/Cybercentres
  • 3910/5371 Economie numérique
  • 2017/5371 Politique nationale
  • 5300/5371 Fintech
  • 578/5371 Noms de domaine
  • 1931/5371 Produits et services
  • 1620/5371 Faits divers/Contentieux
  • 899/5371 Nouveau site web
  • 5371/5371 Infrastructures
  • 1942/5371 TIC pour l’éducation
  • 210/5371 Recherche
  • 276/5371 Projet
  • 3972/5371 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2008/5371 Sonatel/Orange
  • 1853/5371 Licences de télécommunications
  • 305/5371 Sudatel/Expresso
  • 1143/5371 Régulation des médias
  • 1391/5371 Applications
  • 1167/5371 Mouvements sociaux
  • 1794/5371 Données personnelles
  • 205/5371 Big Data/Données ouvertes
  • 665/5371 Mouvement consumériste
  • 401/5371 Médias
  • 719/5371 Appels internationaux entrants
  • 1752/5371 Formation
  • 103/5371 Logiciel libre
  • 2449/5371 Politiques africaines
  • 1150/5371 Fiscalité
  • 189/5371 Art et culture
  • 714/5371 Genre
  • 1796/5371 Point de vue
  • 1115/5371 Commerce électronique
  • 1877/5371 Manifestation
  • 358/5371 Presse en ligne
  • 141/5371 Piratage
  • 229/5371 Téléservices
  • 1056/5371 Biométrie/Identité numérique
  • 337/5371 Environnement/Santé
  • 382/5371 Législation/Réglementation
  • 376/5371 Gouvernance
  • 2125/5371 Portrait/Entretien
  • 164/5371 Radio
  • 867/5371 TIC pour la santé
  • 304/5371 Propriété intellectuelle
  • 70/5371 Langues/Localisation
  • 1194/5371 Médias/Réseaux sociaux
  • 2242/5371 Téléphonie
  • 222/5371 Désengagement de l’Etat
  • 1273/5371 Internet
  • 131/5371 Collectivités locales
  • 506/5371 Dédouanement électronique
  • 1326/5371 Usages et comportements
  • 1162/5371 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 613/5371 Audiovisuel
  • 3509/5371 Transformation digitale
  • 433/5371 Affaire Global Voice
  • 176/5371 Géomatique/Géolocalisation
  • 348/5371 Service universel
  • 757/5371 Sentel/Tigo
  • 192/5371 Vie politique
  • 2024/5371 Distinction/Nomination
  • 44/5371 Handicapés
  • 772/5371 Enseignement à distance
  • 761/5371 Contenus numériques
  • 673/5371 Gestion de l’ARTP
  • 208/5371 Radios communautaires
  • 1918/5371 Qualité de service
  • 470/5371 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5371 SMSI
  • 596/5371 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3104/5371 Innovation/Entreprenariat
  • 1503/5371 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5371 Internet des objets
  • 187/5371 Free Sénégal
  • 734/5371 Intelligence artificielle
  • 221/5371 Editorial
  • 23/5371 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous