OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Juillet 2025 > Internet par satellite : ce que la fusion SES–Intelsat change pour l’Afrique

Internet par satellite : ce que la fusion SES–Intelsat change pour l’Afrique

vendredi 18 juillet 2025

Produits et services

La technologie satellitaire est de plus en plus plébiscitée pour réduire la fracture numérique, notamment dans les zones difficiles d’accès. Cela ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises spécialisées dans les services par satellite.

L’opérateur luxembourgeois SES a annoncé le jeudi 17 juillet avoir finalisé sa fusion avec l’américain Intelsat. De cette union naît un acteur multi-orbites qui se positionne pour être plus compétitif sur le segment de la connectivité par satellite dans plusieurs régions du monde, dont l’Afrique.

La nouvelle entité dispose désormais d’environ 120 satellites en orbite géostationnaire (GEO), moyenne (MEO) et basse (LEO), ainsi que d’un large éventail de fréquences. Cela lui permet d’offrir des solutions hybrides et flexibles. Elle pourra par exemple fournir des services à faible latence utiles pour la santé, l’éducation ou l’agriculture connectée, tout en aidant les opérateurs à étendre la couverture mobile dans les zones rurales.

« Dans ce nouveau chapitre, nous réunissons un mélange puissant de talents, d’infrastructures réseau, de spectre, d’innovation et de relations mondiales qui nous permettront d’offrir une connectivité de nouvelle génération et des services spatiaux de manière plus intelligente et plus rapide », a déclaré Adel Al-Saleh, directeur général de SES.

En Afrique, SES et Intelsat interviennent notamment via des partenariats avec les opérateurs télécoms. Cette fusion survient alors que des acteurs majeurs du continent tels que Vodacom, MTN, Orange et Airtel Africa, ainsi que les fournisseurs d’accès à Internet, se tournent de plus en plus vers la technologie satellitaire pour réduire la fracture numérique. Selon la GSMA, cette approche est un levier clé pour étendre la couverture réseau, notamment dans les zones rurales et isolées, difficiles d’accès par les infrastructures terrestres traditionnelles ou peu rentables pour les opérateurs.

Les données de la GSMA montrent par exemple que 160 millions de personnes, soit 13 % de la population, n’étaient pas couvertes par un réseau haut débit mobile fin 2023. La région comptait 327 millions d’utilisateurs d’Internet mobile, pour un taux de pénétration de 27 %. En matière de téléphonie mobile, le taux de pénétration était de 44 %.

La fracture numérique en Afrique crée de grandes opportunités pour des entreprises comme SES–Intelsat. Leur chiffre d’affaires combiné est estimé à 3,7 milliards d’euros (4,3 milliards $) et devrait croître modestement entre 2024 et 2028. Pour soutenir cette croissance, SES prévoit d’investir chaque année entre 600 et 650 millions d’euros. Ces investissements serviront à améliorer le réseau existant et à développer de nouveaux marchés, comme l’Internet des objets, les communications directes aux appareils, les échanges de données entre satellites, la surveillance de l’espace et la sécurité des communications grâce à la technologie quantique.

Toutefois, le marché de l’Internet par satellite en Afrique devient de plus en plus concurrentiel. Starlink, la filiale de SpaceX, se déploie rapidement dans plusieurs pays avec ses satellites en orbite basse pour offrir une connexion rapide. Eutelsat, après sa fusion avec OneWeb, propose aussi des solutions multi-orbites pour couvrir les zones difficiles d’accès. D’autres acteurs présents ou en développement sur le continent incluent Lynk Global, AST SpaceMobile, Omnispace, Yahsat, ainsi que des opérateurs locaux comme Nigcomsat au Nigeria.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 18 juillet 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2259 Régulation des télécoms
  • 173/2259 Télécentres/Cybercentres
  • 1552/2259 Economie numérique
  • 798/2259 Politique nationale
  • 2259/2259 Fintech
  • 253/2259 Noms de domaine
  • 826/2259 Produits et services
  • 700/2259 Faits divers/Contentieux
  • 372/2259 Nouveau site web
  • 2155/2259 Infrastructures
  • 799/2259 TIC pour l’éducation
  • 90/2259 Recherche
  • 122/2259 Projet
  • 1408/2259 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2259 Sonatel/Orange
  • 781/2259 Licences de télécommunications
  • 132/2259 Sudatel/Expresso
  • 474/2259 Régulation des médias
  • 601/2259 Applications
  • 494/2259 Mouvements sociaux
  • 798/2259 Données personnelles
  • 61/2259 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2259 Mouvement consumériste
  • 179/2259 Médias
  • 322/2259 Appels internationaux entrants
  • 711/2259 Formation
  • 54/2259 Logiciel libre
  • 854/2259 Politiques africaines
  • 408/2259 Fiscalité
  • 84/2259 Art et culture
  • 285/2259 Genre
  • 731/2259 Point de vue
  • 483/2259 Commerce électronique
  • 698/2259 Manifestation
  • 156/2259 Presse en ligne
  • 62/2259 Piratage
  • 102/2259 Téléservices
  • 423/2259 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2259 Environnement/Santé
  • 161/2259 Législation/Réglementation
  • 169/2259 Gouvernance
  • 832/2259 Portrait/Entretien
  • 72/2259 Radio
  • 342/2259 TIC pour la santé
  • 133/2259 Propriété intellectuelle
  • 29/2259 Langues/Localisation
  • 505/2259 Médias/Réseaux sociaux
  • 935/2259 Téléphonie
  • 95/2259 Désengagement de l’Etat
  • 487/2259 Internet
  • 57/2259 Collectivités locales
  • 188/2259 Dédouanement électronique
  • 527/2259 Usages et comportements
  • 513/2259 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2259 Audiovisuel
  • 1383/2259 Transformation digitale
  • 191/2259 Affaire Global Voice
  • 75/2259 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2259 Service universel
  • 331/2259 Sentel/Tigo
  • 88/2259 Vie politique
  • 746/2259 Distinction/Nomination
  • 17/2259 Handicapés
  • 337/2259 Enseignement à distance
  • 321/2259 Contenus numériques
  • 293/2259 Gestion de l’ARTP
  • 90/2259 Radios communautaires
  • 900/2259 Qualité de service
  • 212/2259 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2259 SMSI
  • 225/2259 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1280/2259 Innovation/Entreprenariat
  • 672/2259 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2259 Internet des objets
  • 87/2259 Free Sénégal
  • 173/2259 Intelligence artificielle
  • 98/2259 Editorial
  • 12/2259 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous