OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Juin 2025 > Intégration de l’IA : Madagascar accélère la numérisation de la santé

Intégration de l’IA : Madagascar accélère la numérisation de la santé

mardi 3 juin 2025

TIC pour la santé

Les autorités avaient déjà lancé en mars dernier le projet de digitalisation des hôpitaux. Deux centres hospitaliers universitaires ont été choisis pour commencer cette transformation.

Le gouvernement malgache veut intégrer l’usage de l’intelligence artificielle dans la santé publique. Si les détails n’ont pas été précisés, cette initiative marque une nouvelle étape dans la volonté des autorités de numériser le système sanitaire national.

L’usage de l’IA en santé publique a été abordé le jeudi 30 mai lors d’une réunion de travail dédiée à la révision du Plan de travail budgétisé annuel (PTBA) 2025 du projet de gouvernance digitale et de gestion de l’identité malagasy (PRODIGY). La réunion a également permis d’évoquer d’autres axes de transformation numérique, notamment la digitalisation du système judiciaire, la numérisation des démarches foncières, ainsi que l’intégration de l’IA dans le secteur éducatif.

En mars dernier, le gouvernement a officiellement lancé le projet de digitalisation des hôpitaux, piloté par le ministère de la Santé publique et celui du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications. Le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU HJRA) et le Centre hospitalier universitaire de soins et de santé publique Analakely (CHU SSPA) ont été choisis comme hôpitaux pilotes pour cette initiative, qui vise à établir la bonne gouvernance et la transparence au sein des hôpitaux publics tout en rapprochant les services de santé de la population.

Selon la « Stratégie nationale en santé digitale 2023-2027 », le gouvernement malgache veut utiliser la santé digitale comme un catalyseur pour assurer une offre de soins de qualité à travers la prise en charge des patients, la continuité des soins, la surveillance, la formation, le partage des informations, la facilitation d’échanges et la gestion de données. L’exécutif espère ainsi réaliser sa vision de « réduire la morbidité et la mortalité causées par les maladies et les évènements défavorables à la santé en contribuant à un meilleur état de santé de la population Malagasy ».

Cette vision est validée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Dans une étude publiée en 2022, il soulignait que la santé numérique pourrait constituer une opportunité pour le développement des systèmes de santé africains, en raison notamment de la croissance du taux de pénétration de la téléphonie mobile et des usages associés. Selon l’agence de l’ONU, le numérique permettra d’élargir la couverture sanitaire universelle en réduisant des barrières comme le coût, l’accès difficile ou la qualité des soins insuffisante. Il contribuera aussi à diversifier les services, notamment dans les régions où les infrastructures et le personnel médical sont rares ou inexistants.

Le système de santé à Madagascar est confronté à plusieurs défis majeurs, d’après les sources officielles. Il s’agit notamment de l’éloignement géographique ou de l’accès difficile aux populations à desservir, du manque de ressources humaines, matérielles et financières, d’une qualité de soins encore insuffisante malgré les efforts de formation, ainsi que d’une faible qualité des données, limitant une prise de décision éclairée et réactive. Si l’intégration des systèmes peut contribuer à atténuer certains de ces problèmes, il est essentiel de rappeler que la numérisation doit être généralisée à l’ensemble des établissements de santé du pays. Cela implique également un accès fiable à Internet, la disponibilité d’équipements numériques adaptés, et le renforcement des compétences numériques des agents de santé.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 3 juin 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4116/4494 Régulation des télécoms
  • 351/4494 Télécentres/Cybercentres
  • 3116/4494 Economie numérique
  • 1593/4494 Politique nationale
  • 4494/4494 Fintech
  • 502/4494 Noms de domaine
  • 1671/4494 Produits et services
  • 1392/4494 Faits divers/Contentieux
  • 723/4494 Nouveau site web
  • 4389/4494 Infrastructures
  • 1618/4494 TIC pour l’éducation
  • 180/4494 Recherche
  • 243/4494 Projet
  • 2825/4494 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1720/4494 Sonatel/Orange
  • 1549/4494 Licences de télécommunications
  • 264/4494 Sudatel/Expresso
  • 932/4494 Régulation des médias
  • 1199/4494 Applications
  • 993/4494 Mouvements sociaux
  • 1521/4494 Données personnelles
  • 126/4494 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4494 Mouvement consumériste
  • 358/4494 Médias
  • 644/4494 Appels internationaux entrants
  • 1449/4494 Formation
  • 96/4494 Logiciel libre
  • 1680/4494 Politiques africaines
  • 821/4494 Fiscalité
  • 166/4494 Art et culture
  • 568/4494 Genre
  • 1438/4494 Point de vue
  • 969/4494 Commerce électronique
  • 1455/4494 Manifestation
  • 312/4494 Presse en ligne
  • 124/4494 Piratage
  • 206/4494 Téléservices
  • 831/4494 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4494 Environnement/Santé
  • 313/4494 Législation/Réglementation
  • 334/4494 Gouvernance
  • 1684/4494 Portrait/Entretien
  • 145/4494 Radio
  • 728/4494 TIC pour la santé
  • 265/4494 Propriété intellectuelle
  • 58/4494 Langues/Localisation
  • 996/4494 Médias/Réseaux sociaux
  • 1835/4494 Téléphonie
  • 190/4494 Désengagement de l’Etat
  • 968/4494 Internet
  • 114/4494 Collectivités locales
  • 380/4494 Dédouanement électronique
  • 988/4494 Usages et comportements
  • 1018/4494 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4494 Audiovisuel
  • 2675/4494 Transformation digitale
  • 382/4494 Affaire Global Voice
  • 150/4494 Géomatique/Géolocalisation
  • 294/4494 Service universel
  • 665/4494 Sentel/Tigo
  • 174/4494 Vie politique
  • 1465/4494 Distinction/Nomination
  • 34/4494 Handicapés
  • 673/4494 Enseignement à distance
  • 639/4494 Contenus numériques
  • 584/4494 Gestion de l’ARTP
  • 178/4494 Radios communautaires
  • 1604/4494 Qualité de service
  • 428/4494 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4494 SMSI
  • 451/4494 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2544/4494 Innovation/Entreprenariat
  • 1312/4494 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4494 Internet des objets
  • 170/4494 Free Sénégal
  • 317/4494 Intelligence artificielle
  • 194/4494 Editorial
  • 16/4494 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous