Ghana : vers la mise en place d’un comité pour réduire les coûts d’Internet
lundi 10 février 2025
Le Ghana comptait 24 millions d’abonnés à Internet au début de l’année 2024. Cela représente un taux de pénétration d’environ 70 %.
Le gouvernement ghanéen envisage de mettre en place un comité pour réduire le coût de l’Internet dans les prochains jours. L’initiative a été annoncée par Samuel Nartey George, ministre de la Communication, de la Technologie numérique et des Innovations, dans un post publié sur LinkedIn le dimanche 9 février. Il en avait déjà fait mention la veille, lors d’une intervention sur la chaîne de télévision locale JoyNews.
Le comité sera chargé de discuter et d’élaborer une feuille de route qui convienne à toutes les parties concernées. Il sera composé de représentants de la Communication, de la Technologie numérique et des Innovations, de l’Energie, des Finances, de l’Autorité nationale des communications (NCA), de la Commission de réglementation des services publics (PURC), de la Chambre ghanéenne des télécommunications, de l’Association des créateurs de contenu…
Cette initiative intervient alors que de nombreux Ghanéens dénoncent, notamment sur les réseaux sociaux, le coût élevé des services Internet. Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), les dépenses en Internet mobile au Ghana représentent 3,7 % du revenu national brut par habitant, contre 12,8 % pour l’Internet fixe. L’organisation estime qu’un service est considéré comme abordable lorsque ce taux ne dépasse pas 2 %. De son côté, l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) souligne que le prix des services reste l’un des principaux freins à l’adoption de l’Internet mobile.
Avec l’accélération de la transformation numérique, le pays augmente la bande passante pour, entre autres, répondre à la demande en connectivité internet qui augmente pour des usages de plus en plus variés.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 10 février 2025)