OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Juillet 2025 > Fraude au baccalauréat : Quelle est cette application connectée au téléphone (…)

Fraude au baccalauréat : Quelle est cette application connectée au téléphone utilisée par des candidats ?

vendredi 4 juillet 2025

Faits divers/Contentieux

À Sicap Mbao, l’intégrité du baccalauréat 2025 est à nouveau mise à rude épreuve. Deux candidats ont été interpellés au centre d’examen du CEM de Diamaguène, en possession de téléphones portables connectés à une application spécialement conçue pour générer les corrigés des épreuves en temps réel.

Selon les informations rapportées par Les Échos, l’incident s’est produit dès le premier jour des épreuves du baccalauréat, dans un climat déjà tendu par les cas de fraudes recensés ailleurs dans le pays. Au centre concerné, une rumeur persistante faisait état de la présence de téléphones portables dans une salle d’examen. Une infraction grave au règlement, surtout après les rappels fermes du ministère de l’Éducation interdisant tout appareil électronique pendant les épreuves.

Alertés, les responsables du centre sont immédiatement intervenus. Ils ont rappelé aux candidats les directives strictes du ministère avant d’ordonner une palpation systématique. C’est au cours de cette opération que l’un des candidats, M. L. S., âgé de 26 ans, a paniqué et sorti de lui-même un téléphone de ses poches, lequel était connecté à une application dédiée à la triche. Conduit sans ménagement au bureau du président du jury, le jeune homme a reconnu les faits et a même révélé que d’autres candidats étaient eux aussi en infraction, sans toutefois en donner les noms.

Un autre téléphone découvert dans un sous-vêtement

L’opération de fouille s’est poursuivie et a permis de découvrir un second cas de fraude. Un autre candidat, M. D., 23 ans, avait dissimulé son téléphone dans son slip. Son appareil était lui aussi connecté à la même application. Pris sur le fait, il a avoué et présenté ses excuses, mais cela n’a pas suffi à le soustraire aux conséquences judiciaires.

D’après les sources de Les Échos, les deux candidats ont été remis à la police de Sicap Mbao pour les besoins de l’enquête. Après leur garde à vue, ils ont été déférés hier devant le parquet du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Les deux jeunes hommes sont poursuivis pour détention interdite de matériel électronique en milieu d’examen et tentative de fraude.

Des risques de poursuites pénales et d’exclusion longue durée

Les candidats interpellés risquent gros. En cas de condamnation, ils pourraient non seulement être interdits de repasser le baccalauréat pendant cinq ans, mais également faire face à une peine judiciaire pour fraude aux examens. Une sanction exemplaire que les autorités semblent désormais déterminées à appliquer, dans un contexte où les tentatives de triche se multiplient d’année en année, malgré les efforts de sensibilisation et les dispositifs de surveillance renforcés.

Ce nouveau cas de fraude souligne une tendance inquiétante : la sophistication croissante des moyens utilisés par certains candidats pour contourner les règles. Selon Les Échos, l’application utilisée par les deux fraudeurs permettait, à distance, d’envoyer des corrigés d’épreuves en temps réel, transformant ainsi les smartphones en véritables antisèches numériques.

Le défi de la cybersécurité dans les examens nationaux

Cette affaire relance le débat sur la cybersécurité dans le cadre des examens scolaires au Sénégal. Si la digitalisation présente de nombreux avantages pour l’administration éducative, elle offre également de nouvelles opportunités aux fraudeurs. Des voix s’élèvent déjà pour demander non seulement le renforcement des contrôles physiques, mais aussi la mise en place de dispositifs de brouillage dans les centres d’examen.

Du côté du ministère de l’Éducation, une réponse officielle n’a pas encore été rendue publique au moment où nous mettions sous presse. Mais selon Les Échos, des mesures disciplinaires pourraient être envisagées à l’encontre des surveillants du centre, si des manquements dans l’application des consignes sont avérés.

(Source : Senenews, 4 juillet 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4178/4833 Régulation des télécoms
  • 353/4833 Télécentres/Cybercentres
  • 3244/4833 Economie numérique
  • 1860/4833 Politique nationale
  • 4833/4833 Fintech
  • 507/4833 Noms de domaine
  • 1665/4833 Produits et services
  • 1453/4833 Faits divers/Contentieux
  • 724/4833 Nouveau site web
  • 4543/4833 Infrastructures
  • 1673/4833 TIC pour l’éducation
  • 219/4833 Recherche
  • 251/4833 Projet
  • 3267/4833 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1764/4833 Sonatel/Orange
  • 1558/4833 Licences de télécommunications
  • 268/4833 Sudatel/Expresso
  • 916/4833 Régulation des médias
  • 1237/4833 Applications
  • 1008/4833 Mouvements sociaux
  • 1559/4833 Données personnelles
  • 125/4833 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4833 Mouvement consumériste
  • 363/4833 Médias
  • 642/4833 Appels internationaux entrants
  • 1580/4833 Formation
  • 92/4833 Logiciel libre
  • 1934/4833 Politiques africaines
  • 908/4833 Fiscalité
  • 173/4833 Art et culture
  • 572/4833 Genre
  • 1556/4833 Point de vue
  • 996/4833 Commerce électronique
  • 1467/4833 Manifestation
  • 308/4833 Presse en ligne
  • 125/4833 Piratage
  • 205/4833 Téléservices
  • 889/4833 Biométrie/Identité numérique
  • 309/4833 Environnement/Santé
  • 324/4833 Législation/Réglementation
  • 334/4833 Gouvernance
  • 1704/4833 Portrait/Entretien
  • 145/4833 Radio
  • 756/4833 TIC pour la santé
  • 265/4833 Propriété intellectuelle
  • 57/4833 Langues/Localisation
  • 1012/4833 Médias/Réseaux sociaux
  • 1895/4833 Téléphonie
  • 191/4833 Désengagement de l’Etat
  • 1033/4833 Internet
  • 117/4833 Collectivités locales
  • 428/4833 Dédouanement électronique
  • 1034/4833 Usages et comportements
  • 1026/4833 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4833 Audiovisuel
  • 2945/4833 Transformation digitale
  • 381/4833 Affaire Global Voice
  • 152/4833 Géomatique/Géolocalisation
  • 314/4833 Service universel
  • 655/4833 Sentel/Tigo
  • 175/4833 Vie politique
  • 1491/4833 Distinction/Nomination
  • 36/4833 Handicapés
  • 740/4833 Enseignement à distance
  • 805/4833 Contenus numériques
  • 582/4833 Gestion de l’ARTP
  • 180/4833 Radios communautaires
  • 1665/4833 Qualité de service
  • 427/4833 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4833 SMSI
  • 486/4833 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2690/4833 Innovation/Entreprenariat
  • 1313/4833 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4833 Internet des objets
  • 169/4833 Free Sénégal
  • 482/4833 Intelligence artificielle
  • 200/4833 Editorial
  • 22/4833 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous