OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Juin 2025 > Droits d’auteur : l’IA impose une mise à jour de la législation, selon Aly (…)

Droits d’auteur : l’IA impose une mise à jour de la législation, selon Aly Bathily

samedi 21 juin 2025

Propriété intellectuelle

Le directeur gérant de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav), Aly Bathily a recommandé, vendredi, une mise à jour des législations à l’évolution technologique impulsée par l’Intelligence artificielle (IA), une nouvelle donne qui ”défraie les sociétés de droits d’auteurs dans le monde”.

‘’En ce qui concerne l’IA, il est important que nos législations essaient de s’adapter, non pas en essayant de l’interdire mais en adressant des appels à l’équilibre des droits, des droits exclusifs des auteurs et des sociétés, ces unions collectives qui les représentent’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.

”L’IA constitue à la fois une menace pour les créateurs et les sociétés des droits d’auteur, mais aussi une opportunité pour les producteurs et des labels qui l’utilisent dans leur travail, a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessité d’une adaptation des textes juridiques.

La réalité, ”est qu’on ne peut pas s’opposer à l’IA”, a-t-il fait valoir. ”On ne peut pas s’opposer à la technologie. Ce qui reste, c’est que les Etats, les administrations, les sociétés de gestion collective, les titulaires de droit, toutes les parties prenantes se retrouvent pour qu’on puisse discuter sur un cadre pour une utilisation vertueuse de l’IA”, a-t-il encore relevé.

Aly Bathily rappelle que le droit d’auteur a toujours fait face à l’avancée technologique, depuis l’avènement de la radio, puis de la télévision en passant par l’arrivée des cassettes, des compacts disques, le numérique, et le début des téléchargements ou des plateformes de streaming.

Il reconnait toutefois que “l’IA a entrainé des pertes colossales en matière de droits d’auteurs, même si la SODAV ne l’a pas encore ressenti du fait d’un retard technologique de la plupart de ses sociétaires”.

”L’IA cause des pertes énormes. Parce que justement, c’est le processus d’exploitation et de collecte des droits qui n’est pas encore maîtrisé par les sociétés de gestion collective du monde entier. Chaque société essaie de mettre en place des solutions d’urgence”, dit-il, estimant que l’IA est un ”défi législatif et souverain” qui se pose aux Etats, notamment d’Afrique.

Le directeur de la SODAV a évoqué les initiatives et les mobilisations qui se font dans certains pays du Nord allant dans le sens d’adapter les dispositions législatives aux réalités qu’impose la technologie.

”Quelquefois, même dans les nouvelles législations, on voit que les gens et des pays font des précisions strictement relatives à l’utilisation des données de fouilles fournies par l’intelligence artificielle (…)’’, a-t-il signalé, en faisant allusion à des pays comme le Japon, aux Etats-Unis, la France, ou encore l’Angleterre.

Dans ces pays, ajoute-t-il, “les sociétés de gestion collective et les titulaires de droits ont la possibilité de s’opposer à l’utilisation non autorisée de leurs données par les concepteurs, les architectes, l’intelligence artificielle avec le système d’’’opt-out’’ (option de retrait).

Etant entendu que l’IA travaille sur la base de créations existantes, ”il faut que cela soit soumis à une autorisation de son auteur ou de la société de gestion collective qui a pour mission de protéger ces œuvres”, a suggéré M. Bathily.

Il indique à cet effet que la SODAV dont l’une des missions consiste à protéger les œuvres de leurs auteurs, ” a la possibilité de s’opposer à toutes exploitations non autorisées, à travers le ”data mining”, relativement aux données de fouilles qui permettent d’alimenter l’IA”.

Le directeur de la SODAV a en outre rappelé que le Sénégal avait entamé des consultations ces dernières années pour se doter d’une stratégie nationale sur l’intelligence artificielle.

Dans cette dynamique, la SODAV avait réuni en 2024 les sociétés africaines d’auteurs pour la mise sur pied de la Fédération internationale des organismes qui gèrent les droits de reproduction au titre de la reprographie, a encore dit Aly Bathily.

(Source : APS, 21 juin 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6459/7042 Régulation des télécoms
  • 519/7042 Télécentres/Cybercentres
  • 5110/7042 Economie numérique
  • 2627/7042 Politique nationale
  • 6946/7042 Fintech
  • 769/7042 Noms de domaine
  • 2529/7042 Produits et services
  • 2167/7042 Faits divers/Contentieux
  • 1170/7042 Nouveau site web
  • 7042/7042 Infrastructures
  • 2526/7042 TIC pour l’éducation
  • 279/7042 Recherche
  • 363/7042 Projet
  • 5064/7042 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2635/7042 Sonatel/Orange
  • 2436/7042 Licences de télécommunications
  • 412/7042 Sudatel/Expresso
  • 1488/7042 Régulation des médias
  • 1873/7042 Applications
  • 1520/7042 Mouvements sociaux
  • 2355/7042 Données personnelles
  • 264/7042 Big Data/Données ouvertes
  • 888/7042 Mouvement consumériste
  • 540/7042 Médias
  • 970/7042 Appels internationaux entrants
  • 2313/7042 Formation
  • 140/7042 Logiciel libre
  • 3155/7042 Politiques africaines
  • 1504/7042 Fiscalité
  • 253/7042 Art et culture
  • 947/7042 Genre
  • 2348/7042 Point de vue
  • 1491/7042 Commerce électronique
  • 2437/7042 Manifestation
  • 476/7042 Presse en ligne
  • 186/7042 Piratage
  • 308/7042 Téléservices
  • 1409/7042 Biométrie/Identité numérique
  • 455/7042 Environnement/Santé
  • 492/7042 Législation/Réglementation
  • 590/7042 Gouvernance
  • 2758/7042 Portrait/Entretien
  • 226/7042 Radio
  • 1136/7042 TIC pour la santé
  • 404/7042 Propriété intellectuelle
  • 89/7042 Langues/Localisation
  • 1571/7042 Médias/Réseaux sociaux
  • 2928/7042 Téléphonie
  • 291/7042 Désengagement de l’Etat
  • 1676/7042 Internet
  • 171/7042 Collectivités locales
  • 659/7042 Dédouanement électronique
  • 1747/7042 Usages et comportements
  • 1539/7042 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 830/7042 Audiovisuel
  • 4584/7042 Transformation digitale
  • 574/7042 Affaire Global Voice
  • 231/7042 Géomatique/Géolocalisation
  • 465/7042 Service universel
  • 992/7042 Sentel/Tigo
  • 262/7042 Vie politique
  • 2628/7042 Distinction/Nomination
  • 51/7042 Handicapés
  • 1028/7042 Enseignement à distance
  • 1008/7042 Contenus numériques
  • 889/7042 Gestion de l’ARTP
  • 267/7042 Radios communautaires
  • 2534/7042 Qualité de service
  • 636/7042 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7042 SMSI
  • 773/7042 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4092/7042 Innovation/Entreprenariat
  • 1975/7042 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 71/7042 Internet des objets
  • 255/7042 Free Sénégal
  • 926/7042 Intelligence artificielle
  • 298/7042 Editorial
  • 33/7042 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous