OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2025 > Digitalisation du Trade Finance : un catalyseur pour les PME africaines et (…)

Digitalisation du Trade Finance : un catalyseur pour les PME africaines et la résilience financière mondiale

lundi 9 juin 2025

Point de vue

Dans un contexte mondial marqué par l’incertitude, la transformation numérique du financement du commerce international ou trade finance devient une priorité stratégique. Ce secteur, vital pour le développement économique, reste paradoxalement l’un des plus archaïques, avec des procédures encore largement dominées par le papier, la redondance administrative et un accès inégal aux produits financiers.

Ce sont les PME et PMI, notamment en Afrique, qui en paient le prix fort. Ces entreprises, qui représentent plus de 90 % du tissu économique africain, rencontrent d’énormes difficultés pour accéder aux instruments classiques de financement du commerce, tels que les lettres de crédit ou le financement de la chaîne d’approvisionnement. Les barrières sont multiples : délais excessifs, exigences documentaires lourdes, manque de visibilité sur les contreparties, et surtout, une absence criante d’intégration numérique.

Un levier pour l’inclusion financière et la compétitivité

La digitalisation du trade finance constitue une réponse concrète à ces blocages. Elle permettrait d’automatiser les processus, de renforcer la transparence, de réduire les coûts de transaction et, surtout, d’élargir l’accès au financement commercial aux petites entreprises trop souvent exclues du système financier formel. Il s’agit là d’un levier essentiel pour améliorer la compétitivité des PME africaines sur les marchés régionaux et internationaux.

Mais pour que cette transition numérique soit réellement transformative, elle doit s’appuyer sur un cadre réglementaire harmonisé et des infrastructures technologiques interopérables à l’échelle mondiale. Actuellement, plus de 70 juridictions ont développé des régimes d’open finance, mais l’absence de standards communs entrave la circulation des données financières à travers les frontières.

Le projet APERTA de la BRI : une initiative porteuse d’espoir

Dans cette dynamique, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a lancé le projet APERTA, une initiative d’open banking spécialement conçue pour les PME et PMI. L’objectif est clair : créer une plateforme numérique standardisée, sécurisée et interopérable pour faciliter l’accès des petites entreprises au financement commercial dans un cadre multijuridictionnel. Pour les économies africaines, ce type d’initiative représente une opportunité majeure d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales.

La technologie des API ouvertes (interfaces de programmation applicatives) apparaît ici comme un catalyseur. En facilitant la portabilité des données tout en respectant les exigences de sécurité, de souveraineté et de confidentialité, les API permettent de connecter les écosystèmes financiers au-delà des frontières, sans réinventer la roue.

Conclusion : une responsabilité collective

Pour l’Afrique, où le besoin en financement des PME reste massif et structurel, la digitalisation du trade finance peut devenir un véritable levier de transformation économique. Cela nécessite toutefois une coordination étroite entre les banques centrales, les autorités de régulation, les institutions financières, les fintechs et les organisations internationales.
Construire un système financier ouvert, numérique et inclusif n’est pas un luxe. C’est une condition de survie économique pour les PME africaines, et une exigence de résilience pour l’économie mondiale.

Dr Seydou Bocoum

(Source : Groupe WhatsApp du RASA, 9 juin 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4315/4955 Régulation des télécoms
  • 360/4955 Télécentres/Cybercentres
  • 3350/4955 Economie numérique
  • 1916/4955 Politique nationale
  • 4955/4955 Fintech
  • 531/4955 Noms de domaine
  • 1732/4955 Produits et services
  • 1502/4955 Faits divers/Contentieux
  • 744/4955 Nouveau site web
  • 4682/4955 Infrastructures
  • 1746/4955 TIC pour l’éducation
  • 220/4955 Recherche
  • 260/4955 Projet
  • 3415/4955 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1831/4955 Sonatel/Orange
  • 1593/4955 Licences de télécommunications
  • 267/4955 Sudatel/Expresso
  • 948/4955 Régulation des médias
  • 1275/4955 Applications
  • 1049/4955 Mouvements sociaux
  • 1602/4955 Données personnelles
  • 131/4955 Big Data/Données ouvertes
  • 608/4955 Mouvement consumériste
  • 359/4955 Médias
  • 667/4955 Appels internationaux entrants
  • 1626/4955 Formation
  • 96/4955 Logiciel libre
  • 2025/4955 Politiques africaines
  • 931/4955 Fiscalité
  • 175/4955 Art et culture
  • 582/4955 Genre
  • 1567/4955 Point de vue
  • 1044/4955 Commerce électronique
  • 1479/4955 Manifestation
  • 327/4955 Presse en ligne
  • 137/4955 Piratage
  • 209/4955 Téléservices
  • 915/4955 Biométrie/Identité numérique
  • 312/4955 Environnement/Santé
  • 333/4955 Législation/Réglementation
  • 348/4955 Gouvernance
  • 1745/4955 Portrait/Entretien
  • 154/4955 Radio
  • 771/4955 TIC pour la santé
  • 289/4955 Propriété intellectuelle
  • 67/4955 Langues/Localisation
  • 1029/4955 Médias/Réseaux sociaux
  • 1936/4955 Téléphonie
  • 195/4955 Désengagement de l’Etat
  • 1057/4955 Internet
  • 122/4955 Collectivités locales
  • 436/4955 Dédouanement électronique
  • 1068/4955 Usages et comportements
  • 1040/4955 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 580/4955 Audiovisuel
  • 3045/4955 Transformation digitale
  • 387/4955 Affaire Global Voice
  • 157/4955 Géomatique/Géolocalisation
  • 318/4955 Service universel
  • 670/4955 Sentel/Tigo
  • 187/4955 Vie politique
  • 1512/4955 Distinction/Nomination
  • 35/4955 Handicapés
  • 774/4955 Enseignement à distance
  • 854/4955 Contenus numériques
  • 594/4955 Gestion de l’ARTP
  • 181/4955 Radios communautaires
  • 1702/4955 Qualité de service
  • 439/4955 Privatisation/Libéralisation
  • 137/4955 SMSI
  • 506/4955 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2779/4955 Innovation/Entreprenariat
  • 1344/4955 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 49/4955 Internet des objets
  • 170/4955 Free Sénégal
  • 510/4955 Intelligence artificielle
  • 201/4955 Editorial
  • 29/4955 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous