OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Février 2025 > Cameroun : la nouvelle CNI ouvre la voie à l’identité numérique

Cameroun : la nouvelle CNI ouvre la voie à l’identité numérique

vendredi 21 février 2025

Biométrie/Identité numérique

Les autorités camerounaises ont commencé la production et la livraison des nouvelles cartes nationales d’identité. Au-delà d’un simple outil d’identification, elles sont présentées comme une autre étape vers la gestion numérisée des identités.

Depuis le lundi 17 février, les Camerounais peuvent effectuer leur pré-enrôlement en ligne pour obtenir la nouvelle carte nationale d’identité (CNI). Développée par l’entreprise allemande Augentic en partenariat avec la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN), cette carte marque une évolution vers une identité biométrique (empreintes digitales, photo numérique haute définition, et éventuellement empreinte rétinienne, reconnaissance faciale) et numérique, riche d’enjeux sécuritaires et même économiques et sociaux pour le Cameroun.

En matière de sécurité, la nouvelle CNI est conforme aux normes ISO/IEC 9303. Elle intègre une puce électronique ou une bande MRZ (Machine Readable Zone) qui contient toutes les données enregistrées sur la carte. Elle est également dotée d’un QR code ; une version de code barre unique à chaque carte. Ces caractéristiques techniques mettent à mal la falsification et l’usurpation d’identité tout en facilitant le contrôle automatisé aussi bien au niveau national qu’à l’international.

Une porte d’entrée vers les e-services

En plus de la biométrie, le caractère numérique de la CNI camerounaise représente aussi un atout économique et de planification sociale. En associant la CNI à un identifiant numérique unique, les citoyens pourraient accéder à des plateformes gouvernementales sécurisées, telles que les services fiscaux, la sécurité sociale ou encore les paiements en ligne.

Avec un identifiant biométrique et numérique fiable, l’ouverture d’un compte bancaire et l’accès aux services financiers numériques à distance devient possible. Les institutions financières pourraient aussi faciliter l’accès aux microcrédits ou à des assurances adaptées en utilisant l’identité numérique pour évaluer la solvabilité des individus. Une identité fiable est au cœur de la confiance dans les transactions économiques. L’identité numérique est aussi un atout pour l’e-commerce.

Cette carte pourrait servir de base pour des systèmes de vote électronique sécurisés, réduisant ainsi les risques de fraude électorale et garantissant une meilleure transparence des processus démocratiques.

Vers l’e-gouvernance

L’identité biométrique et numérique joue aussi un rôle crucial dans la planification sociale, c’est-à-dire la conception et la mise en œuvre de politiques publiques visant à améliorer le bien-être des citoyens. À travers l’ensemble de données authentifiée sur sa population majeure (travailleurs, handicapés, niveau d’étude, lieu de résidence, personne âgée, filiation, étudiants, etc.), le gouvernement peut mieux cibler les programmes sociaux (allocations familiales, bourses d’études, aides au logement). Ces données numériques sont par ailleurs une source d’informations statistiques fiables et utiles pour divers programmes économiques, notamment les prévisions fiscales, les politiques de création d’emploi, etc.

Toutefois, pour que cette nouvelle carte d’identité camerounaise serve réellement de support à une multitude de services numériques et devienne un levier clé pour réduire la pauvreté et améliorer le bien-être des citoyens, il sera nécessaire de mettre en place un système d’identification numérique robuste et interconnecté, de veiller au respect du cadre juridique régissant l’identification et de garantir la protection des données qui sont à l’ère de la quatrième révolution industrielle des ressources précieuses.

Samira Njoya

(Source : WeAreTechAfrica, 21 février 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2076/2213 Régulation des télécoms
  • 173/2213 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2213 Economie numérique
  • 828/2213 Politique nationale
  • 2213/2213 Fintech
  • 254/2213 Noms de domaine
  • 816/2213 Produits et services
  • 692/2213 Faits divers/Contentieux
  • 360/2213 Nouveau site web
  • 2166/2213 Infrastructures
  • 790/2213 TIC pour l’éducation
  • 90/2213 Recherche
  • 121/2213 Projet
  • 1452/2213 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2213 Sonatel/Orange
  • 774/2213 Licences de télécommunications
  • 132/2213 Sudatel/Expresso
  • 465/2213 Régulation des médias
  • 603/2213 Applications
  • 494/2213 Mouvements sociaux
  • 772/2213 Données personnelles
  • 60/2213 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2213 Mouvement consumériste
  • 180/2213 Médias
  • 322/2213 Appels internationaux entrants
  • 698/2213 Formation
  • 48/2213 Logiciel libre
  • 841/2213 Politiques africaines
  • 408/2213 Fiscalité
  • 83/2213 Art et culture
  • 284/2213 Genre
  • 700/2213 Point de vue
  • 482/2213 Commerce électronique
  • 697/2213 Manifestation
  • 156/2213 Presse en ligne
  • 62/2213 Piratage
  • 102/2213 Téléservices
  • 437/2213 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2213 Environnement/Santé
  • 156/2213 Législation/Réglementation
  • 168/2213 Gouvernance
  • 829/2213 Portrait/Entretien
  • 72/2213 Radio
  • 339/2213 TIC pour la santé
  • 133/2213 Propriété intellectuelle
  • 29/2213 Langues/Localisation
  • 501/2213 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2213 Téléphonie
  • 95/2213 Désengagement de l’Etat
  • 491/2213 Internet
  • 58/2213 Collectivités locales
  • 189/2213 Dédouanement électronique
  • 508/2213 Usages et comportements
  • 514/2213 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2213 Audiovisuel
  • 1369/2213 Transformation digitale
  • 191/2213 Affaire Global Voice
  • 76/2213 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2213 Service universel
  • 330/2213 Sentel/Tigo
  • 87/2213 Vie politique
  • 728/2213 Distinction/Nomination
  • 17/2213 Handicapés
  • 337/2213 Enseignement à distance
  • 321/2213 Contenus numériques
  • 292/2213 Gestion de l’ARTP
  • 89/2213 Radios communautaires
  • 801/2213 Qualité de service
  • 212/2213 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2213 SMSI
  • 224/2213 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1289/2213 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2213 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2213 Internet des objets
  • 86/2213 Free Sénégal
  • 184/2213 Intelligence artificielle
  • 98/2213 Editorial
  • 29/2213 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous