Abdourahmane Diouf (Mesri) : « L’IA est un catalyseur du progrès et de la transformation sociale »
vendredi 13 décembre 2024
L’Intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui un catalyseur du progrès et de la transformation sociale, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Abdourahmane Diouf. Il a présidé, vendredi, la cérémonie d’ouverture du dialogue politique 2024 de haut niveau en Afrique.
« Nous vivons une époque où l’intelligence artificielle ne doit plus être perçue comme un outil quelconque ou une simple technologie. Elle est, à l’évidence, un catalyseur du progrès et de la transformation sociale », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf.
Face aux transformations majeures imposées par la révolution numérique, il a souligné, lors de ce rendez-vous portant sur « la mise en œuvre des stratégies pour un enseignement supérieur de qualité à l’ère de l’Intelligence artificielle (IA) », que le gouvernement du Sénégal, à travers son département, s’engage résolument à exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle pour transformer et améliorer la qualité de l’enseignement à tous les niveaux.
« La stratégie nationale sur l’intelligence artificielle du Sénégal, bien que portée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, implique largement le MESRI. En effet, 25 % des composantes concernent la formation et l’éducation », a-t-il ajouté.
Ainsi, le ministre a profité de cette tribune pour rappeler que l’État du Sénégal met à la disposition des acteurs nationaux et internationaux, y compris à distance, un supercalculateur d’une puissance de 537 mille milliards d’opérations par seconde.
Sur ce point, il a indiqué que le thème de la conférence s’aligne parfaitement avec les nouvelles orientations politiques du Sénégal, qui mettent un accent particulier sur l’éducation, la transformation numérique et l’équité.
« Elles traduisent une ambition nationale de s’appuyer sur les avancées technologiques et les initiatives de recherche pour répondre aux défis contemporains tout en garantissant un développement inclusif et durable », a conclu M. Sarr.
Mariama Diémé
(Source : Le Soleil, 13 décembre 2024)