La Direction générale de la Sonatel assure : « Aucun emploi ne sera supprimé à Sonatel du fait des chantiers en cours »
mardi 10 décembre 2013
Les syndicalistes de la Sonatel, réunis au sein du syndicat national des travailleurs de postes et télécommunications, avaient récemment dénoncé les projets de France Télécom qui visent à réduire 250 emplois. La Direction générale de l’opérateur historique a réagi hier. Et c’est pour assurer qu’« Aucun emploi ne sera supprimé à Sonatel du fait des chantiers de transformation en cours ». C’est ce que renseigne un communiqué parvenu hier à notre rédaction.
Dans ce document, la Direction générale de la Sonatel indique, qu’ « au contraire, le Centre d’Exploitation et de Supervision de l’ensemble du cœur de réseaux et des plateformes de services qui sera créé par Sonatel au Sénégal et auquel neuf (9) Sociétés Orange en Afrique (Guinée équatoriale, Mali, Cameroun, Niger, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo (RDC), Guinée, Guinée Bissau et Sénégal) souhaitent confier leur gestion du fait de l’expérience de Sonatel dans ce domaine, va générer plus de 120 emplois ».
Soulignant que la Sonatel s’est construite en menant souvent, en temps opportun, de grands projets de transformation pour rester compétitif, la Direction générale précise : « Nous continuons ainsi de travailler sur tout projet pouvant à moyen et long terme maintenir la compétitivité de l’entreprise face à ses concurrents et entraîner de nouvelles baisses de tarifs pour rendre encore plus accessibles les produits et services de Sonatel au Sénégal et dans ses pays de présence ».
Et dans ces projets de transformation, la Sonatel est soutenue « par son partenaire stratégique de rang mondial, le groupe Orange, dont l’accompagnement depuis 1997 a permis à Sonatel d’accélérer son développement et d’étendre son activité dans des pays voisins jusqu’à ce que celle-ci représente aujourd’hui plus de 40% de son chiffre d’affaires renseigne le document ».
La Direction générale de la Sonatel assure aussi que le fil du dialogue ne sera pas rompu, notamment avec les partenaires sociaux.
(Source : Le Populaire, 10 décembre 2013)