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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Décembre > La CAP 21 et le Fonds de solidarité numérique :« Un succès indéniable »

La CAP 21 et le Fonds de solidarité numérique :« Un succès indéniable »

vendredi 19 décembre 2003

Fracture numérique/Solidarité numérique

Une chose est sûre. Iba Der Thiam n’a pas du tout apprécié les déclarations de certains « oiseaux de mauvais augure », qui n’ont pas partagé l’enthousiasme du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, de retour de Genève avec le Fonds de solidarité numérique en poche. En effet, plusieurs partis politiques avaient tempéré ce succès, arguant que « les principaux chefs d’Etat du monde étaient absents » ou que « la décision est renvoyée au Sommet de 2005 à Tunis ».
Pour défendre le président de la République, Iba Der Thiam monte au créneau : « C’est un véritable succès, pour Abdoulaye Wade comme pour le Sénégal. Le Fonds de solidarité numérique a sauvé le Sommet mondial de Genève. » Le ministre de l’Information Mamadou Diop « Decroix », présent à ce sommet, venu rencontrer les leaders de partis de la Cap 21, prêchait dès lors à un converti. Il s’agissait pour le ministre en charge des Nouvelles techniques d’information et de communication (Ntic) d’expliquer à chacun les bienfaits d’Internet, dernière « révolution mondiale » en date. Et par ce biais, à charge pour lui de présenter le projet de Fonds de solidarité numérique initié par Abdoulaye Wade.
Selon Mamadou Diop « Decroix », Internet a bouleversé toutes les conceptions connues de la communication. Il implique donc « de nouvelles visions, de nouvelles approches du monde moderne. Et les opportunités sont immenses ». Cependant, le développement de ce nouveau mode de communication s’avère inégalitaire, et de ce postulat provient l’idée de solidarité numérique. « Lors du sommet de Genève, chacun était d’accord pour combattre la fracture numérique. Et c’est Abdoulaye Wade, en tant que coordonnateur du projet des nouvelles technologies dans le cadre du Nepad, qui a trouvé la solution ». Car l’Afrique, poursuivra-t-il, « a déjà manqué la révolution industrielle. Elle ne peut se permettre de passer à côté de la révolution numérique ».
Aidé de ses experts, sa « task force » composée de spécialistes de la question, le ministre s’est attelé à expliquer les tenants et aboutissants du Fonds de solidarité. Un fonds qui existe aujourd’hui. « Il est effectif, et a provoqué un succès indéniable, adopté par un consensus à Genève ». Et si certains Etats ont demandé du temps, « c’est pour étudier le dossier, et non parce qu’ils s’y opposent ». Le ministre vient à affirmer que ce Fonds de solidarité apparaît comme une nouvelle manière de penser les rapports Nord-Sud. En effet, « il n’y a pas de pays donateurs et de pays receveurs. Chacun donne, pour résorber le fossé entre les Etats, mais aussi au sein même des Etats ». Et le système de donation ne relève pas du même principe : « Chaque individu, partout, pourra, dans tous les pays signataires, contribuer au Fonds, lors de ses achats. »
Ce qui rejoint les déclarations du chef de l’Etat à son retour du Sommet : « Je cherche des solutions aux problèmes de l’humanité. » Et pour ses partisans, cette phrase n’est pas présomptueuse, devant la réussite totale du projet sénégalais. Et Iba Der Thiam de poursuivre : « Aujourd’hui, nous sommes fiers de notre président. Malgré cela, il existe toujours des détracteurs qui tiennent à faire passer ses succès pour des échecs », montrant à qui veut la déclaration de principe et le plan d’action ramenés de Genève, démontrant de l’effectivité du Fonds de solidarité numérique. Effectif, mais avec quels moyens ? Chacun ici affiche un optimisme sans borne. Le ministre de l’Information parle pour bientôt de 10 milliards, sans préciser en quelle devise. Mais avant de parler de véritable succès, sans doute vaudrait-il mieux pouvoir le mesurer sur le long terme. Reste qu’à Genève, « Me Abdoulaye Wade a conquis son monde ». Et pour cela, la Cap 21 le suivra sans hésiter.

Sébastien COMPARET

(Source : Wal Fadjri 19 décembre 2003)

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