OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Octobre 2013 > La 4G, kesako ?

La 4G, kesako ?

lundi 14 octobre 2013

Produits et services

C’est le 10 octobre dernier que le directeur général de la Sonatel, Alioune Ndiaye, donnait le coup d’envoi du lancement, par son groupe du service de téléphone 4G, aussi appelé LTE (Long Term Evolution). Mais qu’est-ce exactement la 4G ?

Haut les cœurs ! Introduite récemment au pays de la Teranga (et pour la 1ère fois en Afrique de l’Ouest), la 4G promet de révolutionner votre utilisation du mobile. Rien que ça ! Mais qu’est-ce exactement que la 4G ?
Souvenez-vous. La première génération du réseau mobile consistait en un simple parc d’antennes dont les émissions radio couvraient chacune une zone géographique donnée. Quand un téléphone entrait dans une cellule (d’où le nom de « téléphone cellulaire »), à savoir dans l’une des zones en question, il s’y connectait afin de se voir attribuer un « canal » pour passer ses communications… à supposer bien sûr que l’antenne ne soit pas déjà saturée par un nombre important d’utilisateurs.

Vient alors la 4G. Les mobiles passent au haut débit avec un réseau dont l’architecture rappelle fortement celle de l’internet lui-même. Durant les appels, la voix ne circule ainsi plus sur le réseau téléphonique, comme c’est actuellement le cas lorsqu’on passe un coup de fil, mais directement sur internet (le fameux système « voix sur IP »). De plus, ce n’est pas que de la « voix » qui voyage sur le réseau car ce dernier fait un recours massif au multiplexage, qui consiste à faire passer plusieurs types d’information par un même canal.

En apportant des débits en théorie 10 fois plus élevés que sur le réseau 3G+ (soit des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s, voire 1 Gb/s) avec une plus grande souplesse en termes de capacité de trafic, la 4G va donc révolutionner l’expérience client sur le haut débit mobile.

En ce qui nous concerne, au Sénégal, la Sonatel prévoit dans un 1er temps d’étendre sa couverture 4G à quatre zones de la région de Dakar : le Technopôle, le quartier de la Médina, l’Avenue de la République et Saly Portudal. Suivront, à l’issue des phases de test, une quarantaine de zones dont 30 à travers Dakar et 10 à Saly. Le territoire national n’étant, en définitive que partiellement couvert par la 4G, il revient donc aux utilisateurs de vérifier sur le site de l’opérateur historique si leur zone dispose du réseau 4G…

S’y ajoute un autre problème : celui de la compatibilité des appareils. Inutile de rêver de 4G si vous ne disposez pas d’un Smartphone de dernière génération. À votre charge, donc, de vous procurer un téléphone capable de supporter cette technologie, ce qui est coûteux même si pas nécessairement compliqué… Toutes les grandes marques de téléphone proposent au moins un ou deux modèles compatibles avec la 4G. Entre iPhone 5s, Nokia Lumia 625 ou 1020, Samsung Galaxy S3 ou S4, HTC One, Sony Xperia V et Z, Blackberry Z10 et Q10, l’embarras du choix ne fait aucun doute.

« Si ce n’est que pour téléphoner, ça n’a aucun intérêt »

On fait cependant remarquer que pour ceux qui n’utilisent leur mobile que pour téléphoner, la 4G, comme la 3G, n’a aucun intérêt. Elle ne prend vraiment sens que pour ceux qui sont du genre à passer du temps à télécharger des fichier volumineux, à envoyer des vidéos sur YouTube ou encore à poster des photos sur Facebook. Dans ces cas-là, la 4G offrira plus de confort et de rapidité en termes de transfert de données.

Enfin, rappelons que l’expérience de la 4G au Sénégal n’est encore qu’à la phase de tests. A en croire l’Autorité de régulation des télécoms sénégalais (ARTP), la phase pilote de l’opération devrait se dérouler jusqu’au 31 décembre 2013. Ceci dans l’optique, comme le souligne le gendarme des télécoms, de « promouvoir l’innovation et permettre à notre pays d’être toujours pionnier en matière de développement de nouveaux services de télécommunications et de TIC ».

Ayant octroyé des autorisations temporaires aux trois opérateurs de téléphonie titulaires de licence au Sénégal pour leur permettre de tester les nouveaux services mobiles 4G, le régulateur entend ensuite recevoir de ses derniers un rapport d’évaluation détaillé portant notamment sur la qualité de service. Ce n’est que par la suite que « le gouvernement du Sénégal étudiera les modalités d’attribution des licences 4G aux opérateurs existants et/ou à de nouveaux opérateurs, en privilégiant notamment la couverture nationale du territoire et la qualité de service », précise un communiqué du régulateur.

Il ne reste donc qu’à espérer, pour ceux qui rêvent d’une 4G pérenne, que les résultats de l’expérience soient favorables...

(Source : L’Enquête, 14 octobre 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4560/5053 Régulation des télécoms
  • 387/5053 Télécentres/Cybercentres
  • 3411/5053 Economie numérique
  • 1846/5053 Politique nationale
  • 5053/5053 Fintech
  • 554/5053 Noms de domaine
  • 1852/5053 Produits et services
  • 1583/5053 Faits divers/Contentieux
  • 805/5053 Nouveau site web
  • 4921/5053 Infrastructures
  • 1885/5053 TIC pour l’éducation
  • 212/5053 Recherche
  • 286/5053 Projet
  • 3281/5053 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1954/5053 Sonatel/Orange
  • 1683/5053 Licences de télécommunications
  • 358/5053 Sudatel/Expresso
  • 1010/5053 Régulation des médias
  • 1326/5053 Applications
  • 1114/5053 Mouvements sociaux
  • 1652/5053 Données personnelles
  • 155/5053 Big Data/Données ouvertes
  • 650/5053 Mouvement consumériste
  • 407/5053 Médias
  • 719/5053 Appels internationaux entrants
  • 1822/5053 Formation
  • 124/5053 Logiciel libre
  • 2201/5053 Politiques africaines
  • 1025/5053 Fiscalité
  • 199/5053 Art et culture
  • 637/5053 Genre
  • 1579/5053 Point de vue
  • 1097/5053 Commerce électronique
  • 1743/5053 Manifestation
  • 400/5053 Presse en ligne
  • 157/5053 Piratage
  • 236/5053 Téléservices
  • 982/5053 Biométrie/Identité numérique
  • 335/5053 Environnement/Santé
  • 380/5053 Législation/Réglementation
  • 377/5053 Gouvernance
  • 1855/5053 Portrait/Entretien
  • 171/5053 Radio
  • 781/5053 TIC pour la santé
  • 308/5053 Propriété intellectuelle
  • 74/5053 Langues/Localisation
  • 1164/5053 Médias/Réseaux sociaux
  • 2106/5053 Téléphonie
  • 231/5053 Désengagement de l’Etat
  • 1062/5053 Internet
  • 148/5053 Collectivités locales
  • 488/5053 Dédouanement électronique
  • 1243/5053 Usages et comportements
  • 1147/5053 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 608/5053 Audiovisuel
  • 3427/5053 Transformation digitale
  • 408/5053 Affaire Global Voice
  • 177/5053 Géomatique/Géolocalisation
  • 337/5053 Service universel
  • 725/5053 Sentel/Tigo
  • 220/5053 Vie politique
  • 1639/5053 Distinction/Nomination
  • 61/5053 Handicapés
  • 784/5053 Enseignement à distance
  • 826/5053 Contenus numériques
  • 655/5053 Gestion de l’ARTP
  • 214/5053 Radios communautaires
  • 1857/5053 Qualité de service
  • 463/5053 Privatisation/Libéralisation
  • 165/5053 SMSI
  • 524/5053 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2887/5053 Innovation/Entreprenariat
  • 1507/5053 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 59/5053 Internet des objets
  • 184/5053 Free Sénégal
  • 671/5053 Intelligence artificielle
  • 330/5053 Editorial
  • 22/5053 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous