OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Juillet > La 3G pourrait combler le déficit de l’accès Internet en Afrique

La 3G pourrait combler le déficit de l’accès Internet en Afrique

dimanche 1er juillet 2012

Infrastructures

Avec 300 millions d’utilisateurs 3G dans le monde annoncés pour fin 2012 dans une récente étude d’Analysis International contre 128 millions aujourd’hui, le nombre d’utilisateurs 3G devrait croître de plus de 130% sur les six derniers mois de 2012. Le succès des smartphones et la croissance exponentielle des ventes de tablettes contribuent grandement à ce développement. Mais qu’en est-il sur le continent africain ? La 3G (voire la 4G ou LTE) va-t-elle enfin permettre de réduire le déficit d’accès dont souffre le continent en matière d’accès à Internet ?

Les investissements majeurs réalisés ces dernières années, ou en cours de réalisation, ont permis de réduire significativement deux des principaux freins identifiés jusqu’à présent au développement de la diffusion d’Internet en Afrique. L’accès à la bande passante internationale à travers le raccordement de la plupart des pays côtiers à un câble sous-marin a déjà permis une baisse significative du prix de la bande passante internationale, qui devrait se poursuivre et s’accélérer dans les deux prochaines années. Parallèlement, de nombreux pays se sont engagés dans le déploiement de boucles optiques sur l’ensemble de leur territoire, que ce soit le Tchad, le Burundi, le Cameroun, la République du Congo, le Rwanda, etc., permettant ainsi aux opérateurs de disposer d’infrastructures performantes pour rapatrier leur trafic Internet. Si de nombreuses interrogations demeurent encore sur les modalités d’exploitation et d’accès à ces infrastructures internationales et nationales, celles-ci ont au moins le mérite d’exister et devraient permettre une baisse rapide des coûts pour les acteurs de l’internet, et donc des tarifs de détail. A charge pour les gouvernements et les autorités de régulation de favoriser et de garantir la mise en place de conditions d’accès non discriminatoires à ces infrastructures, et ce indépendamment de leur propriété et de leur mode de gestion : anciens opérateurs historiques, structures ad hoc mêlant partenaires privés et publics ou uniquement opérateurs privés.

En parallèle à ces investissements, la mise en place de points d’échange Internet nationaux ou régionaux (Kenya, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, etc.), permettant une meilleure gestion du trafic Internet, devrait pousser également à la baisse sur les coûts, et donc sur les prix de détail.

Ainsi, si du point de vue des infrastructures de transport et d’accès international les freins sont, ou sont en passe d’être levés, l’accès généralisé des populations à l’internet à haut débit demeure le grand défi des prochaines années pour le continent africain.

Aussi, la 3G apparaît désormais comme la technologie qui permettra d’assurer la diffusion d’Internet auprès du plus grand nombre. Son exploitation est soumise dans la plupart des pays à l’obtention d’une licence (contrairement au Wimax qui fonctionne souvent sous le régime de la simple autorisation) qui permet aux gouvernements d’imposer des obligations en termes de couverture aux opérateurs mobiles. Ces derniers disposent de la capacité financière pour assurer un déploiement massif et sont pour la plupart à la recherche de relais de croissance pour faire face à la baisse tendancielle des ARPU voix. La technologie support de la 3G est parfaitement maîtrisée et permet des déploiements à moindre coût car les équipements utilisateurs sont devenus très accessibles.

(Source : Ecofin, 1er juillet 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4447/5551 Régulation des télécoms
  • 352/5551 Télécentres/Cybercentres
  • 3628/5551 Economie numérique
  • 1805/5551 Politique nationale
  • 5551/5551 Fintech
  • 527/5551 Noms de domaine
  • 1956/5551 Produits et services
  • 1487/5551 Faits divers/Contentieux
  • 758/5551 Nouveau site web
  • 5113/5551 Infrastructures
  • 1701/5551 TIC pour l’éducation
  • 191/5551 Recherche
  • 249/5551 Projet
  • 3475/5551 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1810/5551 Sonatel/Orange
  • 1730/5551 Licences de télécommunications
  • 282/5551 Sudatel/Expresso
  • 1150/5551 Régulation des médias
  • 1551/5551 Applications
  • 1054/5551 Mouvements sociaux
  • 1628/5551 Données personnelles
  • 129/5551 Big Data/Données ouvertes
  • 665/5551 Mouvement consumériste
  • 364/5551 Médias
  • 667/5551 Appels internationaux entrants
  • 1703/5551 Formation
  • 95/5551 Logiciel libre
  • 2257/5551 Politiques africaines
  • 1501/5551 Fiscalité
  • 167/5551 Art et culture
  • 627/5551 Genre
  • 1780/5551 Point de vue
  • 1170/5551 Commerce électronique
  • 1570/5551 Manifestation
  • 327/5551 Presse en ligne
  • 128/5551 Piratage
  • 214/5551 Téléservices
  • 976/5551 Biométrie/Identité numérique
  • 310/5551 Environnement/Santé
  • 456/5551 Législation/Réglementation
  • 347/5551 Gouvernance
  • 1960/5551 Portrait/Entretien
  • 147/5551 Radio
  • 784/5551 TIC pour la santé
  • 272/5551 Propriété intellectuelle
  • 60/5551 Langues/Localisation
  • 1154/5551 Médias/Réseaux sociaux
  • 2014/5551 Téléphonie
  • 195/5551 Désengagement de l’Etat
  • 1268/5551 Internet
  • 120/5551 Collectivités locales
  • 406/5551 Dédouanement électronique
  • 1142/5551 Usages et comportements
  • 1055/5551 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 564/5551 Audiovisuel
  • 3572/5551 Transformation digitale
  • 397/5551 Affaire Global Voice
  • 163/5551 Géomatique/Géolocalisation
  • 320/5551 Service universel
  • 682/5551 Sentel/Tigo
  • 174/5551 Vie politique
  • 1789/5551 Distinction/Nomination
  • 35/5551 Handicapés
  • 707/5551 Enseignement à distance
  • 705/5551 Contenus numériques
  • 597/5551 Gestion de l’ARTP
  • 184/5551 Radios communautaires
  • 1811/5551 Qualité de service
  • 432/5551 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5551 SMSI
  • 512/5551 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2932/5551 Innovation/Entreprenariat
  • 1361/5551 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5551 Internet des objets
  • 173/5551 Free Sénégal
  • 719/5551 Intelligence artificielle
  • 206/5551 Editorial
  • 22/5551 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous