OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Mars 2024 > L’usage illégal de Starlink que dénoncent plusieurs pays africains traduit (…)

L’usage illégal de Starlink que dénoncent plusieurs pays africains traduit l’intérêt des consommateurs pour le satellite

vendredi 22 mars 2024

Régulation des télécoms

L’Internet est aujourd’hui considéré comme un service essentiel de base au même titre que l’électricité et l’eau potable. Mettre en œuvre les moyens qui facilitent son accessibilité au plus grand nombre doit figurer parmi les leviers de développement des Etats africains.

La commercialisation des équipements du fournisseur de service Internet par satellite Starlink est actuellement interdite dans plusieurs pays d’Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en RD Congo, au Zimbabwe, en Afrique du Sud, au Sénégal ou encore au Mali. Il faut préciser que dans ces différents marchés où les offres ont commencé à se développer, la société de l’entrepreneur américain Elon Musk n’a signé aucun accord avec les gouvernements qui veille ainsi au respect de leur réglementation. Toutefois, ces interdictions mettent en lumière l’intérêt croissant que les consommateurs portent à ce service en particulier et à l’Internet par satellite en général.

Un intérêt qui a été renforcé par les incidents du 14 mars sur plusieurs câbles sous-marins de fibre optique, à l’origine des perturbations actuelles de l’accès à Internet dans une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et australe. Bien que Starlink ne soit pas accessible pour la majorité de la population africaine du fait du coût relativement élevé de son abonnement, le service demeure attractif tout de même pour les particuliers avec un certain pouvoir d’achat et de nombreuses petites et moyennes entreprises.

Les atouts de Starlink qui séduisent les consommateurs africains sont entre autres la taille réduite de l’équipement, la possibilité d’installer soi-même la connexion, la capacité à se connecter de partout, même depuis les zones reculées. Au Rwanda par exemple, pour le premier mois d’abonnement qui inclut les frais de service mensuel, l’achat de l’équipement et son expédition, il faut débourser environ 510 000 francs rwandais (396,3 $) pour la formule résidentielle standard. Au Nigeria c’est environ 890 000 nairas (631,4 $).

En Afrique, bien que l’Union internationale des télécommunications (UIT) évalue le taux de couverture de la téléphonie mobile à 90% dans son rapport « Measuring digital development Facts and Figures 2023 », il demeure que plusieurs pays affichent encore plusieurs zones de faible couverture télécoms. En dehors des zones urbaines, la couverture et la qualité du service sont dénoncées par plusieurs régulateurs télécoms qui multiplient les mises en demeure.

Starlink qui se présente comme une solution efficace et d’accès à Internet de qualité, désirée par les consommateurs, doit se conformer aux règlementations en vigueur dans chaque pays pour enfin se déployer. Au Ghana où le service avait été déclaré illégal en décembre 2023, l’Autorité nationale des communications (NCA) a dévoilé il y a quelques jours que des échanges sont en cours avec l’entreprise pour régulariser sa présence.

Pour les autres fournisseurs de services Internet présents en Afrique, l’intérêt exprimé pour la connectivité Internet par satellite en général est un signal qui devrait les inciter à proposer des services plus flexibles et un service client plus réactif. Il faudrait également communiquer davantage sur les services Internet par satellite qui existent. La communication autour des services télécoms étant dominée par les opérateurs de téléphonie mobile.

Muriel Edjo

(Source : Agence Ecofin, 22 mars 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2207/2279 Régulation des télécoms
  • 181/2279 Télécentres/Cybercentres
  • 1575/2279 Economie numérique
  • 808/2279 Politique nationale
  • 2279/2279 Fintech
  • 255/2279 Noms de domaine
  • 874/2279 Produits et services
  • 706/2279 Faits divers/Contentieux
  • 366/2279 Nouveau site web
  • 2221/2279 Infrastructures
  • 817/2279 TIC pour l’éducation
  • 93/2279 Recherche
  • 121/2279 Projet
  • 1447/2279 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 873/2279 Sonatel/Orange
  • 794/2279 Licences de télécommunications
  • 132/2279 Sudatel/Expresso
  • 484/2279 Régulation des médias
  • 611/2279 Applications
  • 517/2279 Mouvements sociaux
  • 776/2279 Données personnelles
  • 63/2279 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2279 Mouvement consumériste
  • 181/2279 Médias
  • 326/2279 Appels internationaux entrants
  • 719/2279 Formation
  • 48/2279 Logiciel libre
  • 880/2279 Politiques africaines
  • 459/2279 Fiscalité
  • 85/2279 Art et culture
  • 294/2279 Genre
  • 744/2279 Point de vue
  • 499/2279 Commerce électronique
  • 809/2279 Manifestation
  • 159/2279 Presse en ligne
  • 63/2279 Piratage
  • 102/2279 Téléservices
  • 463/2279 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2279 Environnement/Santé
  • 163/2279 Législation/Réglementation
  • 172/2279 Gouvernance
  • 898/2279 Portrait/Entretien
  • 73/2279 Radio
  • 347/2279 TIC pour la santé
  • 134/2279 Propriété intellectuelle
  • 30/2279 Langues/Localisation
  • 514/2279 Médias/Réseaux sociaux
  • 954/2279 Téléphonie
  • 95/2279 Désengagement de l’Etat
  • 494/2279 Internet
  • 57/2279 Collectivités locales
  • 190/2279 Dédouanement électronique
  • 515/2279 Usages et comportements
  • 517/2279 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2279 Audiovisuel
  • 1461/2279 Transformation digitale
  • 191/2279 Affaire Global Voice
  • 77/2279 Géomatique/Géolocalisation
  • 153/2279 Service universel
  • 331/2279 Sentel/Tigo
  • 88/2279 Vie politique
  • 752/2279 Distinction/Nomination
  • 17/2279 Handicapés
  • 349/2279 Enseignement à distance
  • 326/2279 Contenus numériques
  • 299/2279 Gestion de l’ARTP
  • 89/2279 Radios communautaires
  • 844/2279 Qualité de service
  • 212/2279 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2279 SMSI
  • 229/2279 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1311/2279 Innovation/Entreprenariat
  • 661/2279 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2279 Internet des objets
  • 86/2279 Free Sénégal
  • 203/2279 Intelligence artificielle
  • 98/2279 Editorial
  • 11/2279 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous