OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mai 2020 > L’heure du commerce électronique a sonné

L’heure du commerce électronique a sonné

mercredi 27 mai 2020

Commerce électronique

Un marché pris d’assaut la veille de la Korité, sans respect des mesures barrières, m’a fait craindre une flambée des contaminations au coronavirus.

Le soir, voir dans un reportage télé une livreuse taper à la porte d’une famille pour livrer tous les condiments pour la préparation du repas de Korité, m’a convaincu que l’heure d’adopter définitivement la digitalisation des services a sonné.

C’est d’ailleurs l’un des premiers enseignements de cette pandémie, nous pouvons faire beaucoup de choses sans bouger. Et c’est tant mieux en cette période où mettre le nez dehors génère parfois des angoisses.

Le commerce électronique est une solution, mais il doit se généraliser dans un pays où le taux de pénétration de la téléphonie mobile dépasse les 100 %.

Avec un parc mobile de 16.823.541 lignes au 31 mars 2019, soit une progression de 1,6 %, selon la Dpee, et un accès à l’Internet (les connexions mobiles représentent 97,6 % du parc Internet au 31 mars 2019) très acceptable comparé au reste du continent, le Sénégal dispose d’atouts qui devraient continuer à impulser le secteur voire le généraliser.

Car une bonne partie des transactions électroniques est concentrée sur la façade ouest du pays. Une enquête de Jumia montre que Dakar concentre, à elle seule, 61 % des activités, à côté de Saint-Louis (18 %), Pikine (11 %) et Touba (4 %).

Avec l’épidémie, l’État a donné un coup de pouce en mettant sur pied une plateforme donnant accès aux sites des Petites et moyennes entreprises pour faciliter l’écoulement de leurs produits. Mais un défi de taille demeure : comment rendre le secteur informel plus visible dans le commerce électronique.

Avant leur assouplissement, les récentes mesures restreignant les heures d’activité des marchés et interdisant les « loumas », conjuguées à la rareté de la clientèle terrée chez elle, avaient porté un sacré coup au secteur informel qui est le premier pourvoyeur d’emplois. Et ses acteurs, ne sachant quoi faire de leurs marchandises, n’étaient pas loin de la révolte pour protéger leur gagne-pain quotidien.

Un cadre adapté pourrait mettre plus d’acteurs de l’informel en contact avec les start-up pour permettre aux premiers d’avoir accès à un marché plus large, et qui subirait moins les aléas comme cette épidémie de Covid-19.

La dynamique existe déjà, avec de petites annonces de commerçants, mais elle est à développer, son avantage étant que les bénéficiaires ne l’assimilent pas à une obligation de formalisation qui fait peur, mais plutôt à une meilleure visibilité.

La digitalisation des paiements à partir du porte-monnaie électronique s’est déjà installée dans les habitudes de la population, mais elle ne devrait pas être cantonnée à certains services.

Mais au préalable, les consommateurs ont besoin d’être rassurés sur la sécurisation de leurs transactions et de leurs données à caractère personnel. Ce sera avec l’informel que le commerce électronique pourra continuer à faire des bonds substantiels au Sénégal et en Afrique.

De la marge, le secteur en a beaucoup sur le continent. Conscients des contraintes propres à l’Afrique, les acteurs ont adapté leurs activités aux réalités locales pour surmonter certains obstacles tels que le faible pouvoir d’achat et du taux de bancarisation, la peur des paiements en ligne, la fracture numérique et les problèmes logistiques.

Avec une population de plus d’un milliard de personnes et plus de 470 millions d’internautes, l’Afrique, dispose d’un potentiel sous-exploité. Le continent renfermait, en 2018, seulement 21 millions d’acheteurs par voie électronique, soit mois de 2 % à l’échelle planétaire, selon la Cnuced.

Malick Ciss

(Source : Le Soleil, 26 mai 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4190/4488 Régulation des télécoms
  • 347/4488 Télécentres/Cybercentres
  • 3115/4488 Economie numérique
  • 1602/4488 Politique nationale
  • 4488/4488 Fintech
  • 506/4488 Noms de domaine
  • 1651/4488 Produits et services
  • 1407/4488 Faits divers/Contentieux
  • 725/4488 Nouveau site web
  • 4407/4488 Infrastructures
  • 1606/4488 TIC pour l’éducation
  • 184/4488 Recherche
  • 243/4488 Projet
  • 2931/4488 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1739/4488 Sonatel/Orange
  • 1571/4488 Licences de télécommunications
  • 264/4488 Sudatel/Expresso
  • 928/4488 Régulation des médias
  • 1216/4488 Applications
  • 1013/4488 Mouvements sociaux
  • 1533/4488 Données personnelles
  • 120/4488 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4488 Mouvement consumériste
  • 360/4488 Médias
  • 643/4488 Appels internationaux entrants
  • 1434/4488 Formation
  • 90/4488 Logiciel libre
  • 1724/4488 Politiques africaines
  • 945/4488 Fiscalité
  • 169/4488 Art et culture
  • 570/4488 Genre
  • 1469/4488 Point de vue
  • 970/4488 Commerce électronique
  • 1414/4488 Manifestation
  • 314/4488 Presse en ligne
  • 125/4488 Piratage
  • 204/4488 Téléservices
  • 878/4488 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4488 Environnement/Santé
  • 318/4488 Législation/Réglementation
  • 334/4488 Gouvernance
  • 1702/4488 Portrait/Entretien
  • 147/4488 Radio
  • 687/4488 TIC pour la santé
  • 266/4488 Propriété intellectuelle
  • 58/4488 Langues/Localisation
  • 1010/4488 Médias/Réseaux sociaux
  • 1861/4488 Téléphonie
  • 190/4488 Désengagement de l’Etat
  • 981/4488 Internet
  • 115/4488 Collectivités locales
  • 379/4488 Dédouanement électronique
  • 1016/4488 Usages et comportements
  • 1025/4488 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4488 Audiovisuel
  • 2803/4488 Transformation digitale
  • 382/4488 Affaire Global Voice
  • 152/4488 Géomatique/Géolocalisation
  • 301/4488 Service universel
  • 661/4488 Sentel/Tigo
  • 174/4488 Vie politique
  • 1490/4488 Distinction/Nomination
  • 34/4488 Handicapés
  • 679/4488 Enseignement à distance
  • 647/4488 Contenus numériques
  • 584/4488 Gestion de l’ARTP
  • 180/4488 Radios communautaires
  • 1660/4488 Qualité de service
  • 424/4488 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4488 SMSI
  • 449/4488 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2577/4488 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4488 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4488 Internet des objets
  • 171/4488 Free Sénégal
  • 367/4488 Intelligence artificielle
  • 200/4488 Editorial
  • 22/4488 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous