L’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) ’’doit s’ouvrir en regardant plus loin, pour assurer sa propre survie’’, a plaidé vendredi à Dakar Cheikh Bamba Dièye le ministre de la Communication, des télécommunications et de l’économie numérique.
‘’ Il est clair qu’aujourd’hui, une école comme l’ESMT a besoin de s’ouvrir, de regarder plus loin pour assurer sa propre survie’’, a-t-il dit lors de la troisième session du Conseil des ministres de cet établissement.
M. Dièye a indiqué que l’ESMT doit aussi satisfaire le besoin en personnels et en experts que nos Etats expriment chaque jour. ’’Nous avons l’impression qu’une expertise fournie made in Africa est disponible, mais souvent il y a des relents et des tendances qui font qu’on regarde plus loin et toujours plus cher alors plus près il y a la qualité’’, a regretté le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
Il a souligné qu’une école ’’de l’envergure de l’ESMT, pourvoyeuse de ressources humaines de qualité, qui forme l’intelligentsia de notre sous-région et des pays partenaires doit s’adapter aux grandes mutations dans les domaines des télécommunications’’.
Lui emboîtant le pas, Oyé Guilavogui , ministre guinéen des Postes, Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information, a estimé que l’ESMT ’’doit répondre à des défis majeurs dans un environnement fortement concurrentiel et d’évolution rapide des technologies’’.
Il a suggéré ’’la consolidation et le relèvement qualitative des offres de prestations, et les arrimer aux standards internationaux, mais aussi la question du patrimoine de l’école et l’assainissement de son environnement’’.
L’ESMT a été créée en 1981, à l’initiative de sept pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo. La Guinée Conakry s’est ajoutée aux membres fondateurs en 1998.
(Source : APS, 19 avril 2013)