OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Mars 2021 > L’An 1 COVID-19 au Sénégal : Ces outils scientifiques et numériques (…)

L’An 1 COVID-19 au Sénégal : Ces outils scientifiques et numériques innovants qui n’ont pas tenu le rythme de la riposte

mardi 2 mars 2021

TIC pour la santé

Avec l’arrivée de ce premier lot de vaccins anti-covid-19 et le lancement de la campagne de vaccination au ministère de la Santé et de l’Action Sociale, le mardi 23 février 2021, la gestion de la crise sanitaire va certainement prendre une autre allure. Si d’aucuns pensent que ce vaccin est une véritable bouffée d’oxygène, d’autres n’en voient pas pour autant l’efficacité de l’anti-Covid Sinopharm. Alors qu’en est-il donc des personnes qui ont déjà posé les premiers jalons scientifiques pour lutter contre la Covid-19 ?

Depuis le mois de mars, date de l’apparition du premier cas confirmé au Sénégal, les scientifiques et chercheurs se sont réfugiés au sein de leurs laboratoires pour apporter leur partition à ce combat. Ainsi après quelques mois de riposte, le Sénégal s’est positionné comme l’un des leaders mondiaux dans cette lutte contre la Covid-19. Cette reconnaissance mondiale est due en partie par les différentes inventions de dispositifs de tests, des applications mobiles entre autres. Il serait nécessaire de se demander qu’en est-il aujourd’hui de la destinée de ses différentes idées ingénieuses sorties de nos différents laboratoires.

Le Sénégal et ses innovations technologiques anti-Covid…

Robot Docteur a-t-il pris service ?

La croissance des cas de contamination à la Covid-19 était plus qu’alarmante à un moment donné. (du fait du nombre de cas, de morts). D’où l’urgence de renforcer davantage le personnel soignant, bien équipé pour affronter les offensives de ce virus. Pour l’exécution de cela, les scientifiques, ingénieurs et chercheurs sénégalais en vrai patriotes, se sont mis au travail pour faire front. Pour parvenir à de tels résultats, l’École Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP) a créé un « Docteur Car ».

Cet outil technique est multifonctionnel. L’objet de cette invention est de permettre aux personnels soignants de traiter et de s’occuper des patients en isolement ou sous traitement intensif sans courir le risque d’être contaminés. L’outil est multifonctionnel du moment où Dr robot est capable de communiquer avec les usagers de plusieurs langues différentes. Pour le faire fonctionner, il suffit au personnel soignant de charger le robot avec des médicaments ou de la nourriture, et de le piloter manuellement ou automatiquement vers les patients dans leur chambre d’hôpital.

Une grande prouesse scientifique, mais aujourd’hui qu’en est-il de « Rebot Docteur » ? Le constat est que depuis que l’opinion sénégalaise a pris des nouvelles de ce joyau, sa mise en application ou son utilisation reste jusqu’aujourd’hui un mystère. D’où l’interrogation : Où est passé aujourd’hui le suppléant des médecins et infirmiers ?

Cependant, au moment où la deuxième vague de covid-19 semble être beaucoup plus coriace, les étudiants avaient pourtant alerté sur un manque de ressources financières ou un déficit d’outils pour la réalisation de ce projet ambitieux. « Nous sommes bloqués par le manque de composants électroniques », avait par exemple souligné Mouhamadou Lamine Kébé au quotidien « le Monde ».

L’efficacité des tests rapides Covid-19 redouté

La cherté et les lenteurs pour obtenir les résultats des tests avaient poussé le monde entier à se pencher pour trouver des alternatives concernant les diagnostics à la Covid-19.

Au Sénégal, l’urgence était aussi de trouver des issues. Pour ce faire, au mois de Mars, en partenariat avec l’institut Pasteur de Dakar, l’entreprise britannique MOLAGIC avait lancé un test de diagnostic plus rapide et moins cher au Sénégal.

« C’est une innovation technologique basée sur un modèle économique pertinent et issu d’un partenariat crédible pour fabriquer au Sénégal des tests de diagnostic rapide selon les normes industrielles internationales et à des prix abordables », a expliqué le ministre sénégalais de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, qui a présidé la cérémonie de lancement aux locaux de l’institut Pasteur. Il faut souligner que la fabrication de ces tests est entièrement prise en charge par le gouvernement britannique ; d’où une subvention de 50,5 millions d’euros. Un grand coup gagné certes dans cette course contre la montre, mais le Test Kits Covid-19 était en phase d’évaluation au Sénégal, en Espagne, en Malaisie, au Brésil etc…

« Les tests seront réajustés en fonction des résultats. Il faut qu’ils soient efficaces et performants avant tout », avait pourtant souligné le spécialiste des maladies émergentes, le professeur Amadou Sall. Un an après, l’efficacité de cette invention reste méconnue. D’autant plus que la cherté des tests au Sénégal revient le plus souvent quand il ne reste qu’à embarquer à bord d’un avion. C’est aussi le cas des clubs de la ligue 1 sénégalais qui sont dans l’incapacité de faire des tests pour leurs effectifs à chaque journée de championnat.

L’application « Alerte Santé Sénégal », un système mort-né

Nonobstant les efforts consentis par les autorités et personnels de santé, l’accès à l’information concernant l’avancée de cette pandémie à coronavirus ainsi que des informations concises et précises pour toutes personnes désirant se renseigner sur le virus étaient un défi de taille à relever pour le ministère de la santé.

C’est dans cette perspective que « nous sommes partis du postulat que l’accès à l’information est un des droits fondamentaux des hommes et comme nous avons l’habitude de le dire « Information is power ». L’application « Alerte Santé Sénégal » a été créée pour mieux disséminer l’information officielle, auprès de la population », a constaté Jésus Ekie, créateur et programmeur de l’application « Alerte Santé Sénégal » à « LabSanté ».

L’objet de cet outil informatique est de contribuer à lutter contre la diffusion de fausses informations. En outre, veiller à ce que les informations officielles soient accessibles au public.

Douze (12) mois après, ce dispositif semble rater son propre marketing. Selon Jésus Ekie, toujours à « LabSanté », son application « Alerte Santé Sénégal » a pu servir 18.000 personnes dont plus de 5.700 interactions avec notre intelligence artificielle. Des statistiques qui peuvent être jugées très faibles vis-à-vis de l’audience sénégalaise, très jeunes. À cela s’ajoute la disponibilité de l’application uniquement sur version Android. En considérant que la population sénégalaise a tendance à privilégier les smartphones et outils d’Apple, son taux de pénétration sur le marché sénégalais ne cesse d’augmenter à grande échelle.

Ainsi, malgré le fait que cet outil numérique puise ses informations et statistiques sur les sites officiels du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal, le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) et l’Organisation Mondiale de la Santé, sa notoriété reste tout de même un challenge pour Jésus Ekie et Cie.

« Sunucity » : une communication numérique, au goût d’inachevé

Le digital peut sauver des vies et apporter des munitions pour la riposte contre la covid-19. C’est ce qu’a en tout cas compris une équipe d’ingénieurs de l’École Supérieure Polytechnique (ESP) de l’université de Dakar qui ont mis en place une plateforme numérique appelée « Sunucity ». Cette plateforme est un portail qui a pour but de faciliter la communication entre les populations et les autorités publiques. En plus, elle permet aux populations de signaler tous incidents sanitaires autour d’eux.

« Nous avons par exemple entendu sur la toile, des internautes se plaindre de la saturation du numéro vert du ministère. Avec notre application, les populations peuvent signaler tout incident ou risque sanitaire avec la possibilité de géolocalisation, d’inclure une note vocale pour ceux qui ne peuvent pas écrire ou joindre des photos », avait expliqué le chef de ce projet, Ibrahima Kane à Social Link Media.

Seulement « SunnuCity » était en phase de finalisation. Comme c’était le cas de « Alerte Santé Sénégal », la plateforme cyber-citoyenne manque d’effectivité. L’application est en version bêta. La dernière version avant la commercialisation et la mise en application complète d’une application. Ainsi avec cette deuxième vague de contamination et l’augmentation des cas communautaires, « Sunucity » pouvait être l’outil digital de communication et d’alerte pour lutter contre la covid-19 au Sénégal.

(Source : Pressafrik, 2 mars 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4498/4828 Régulation des télécoms
  • 353/4828 Télécentres/Cybercentres
  • 3315/4828 Economie numérique
  • 1734/4828 Politique nationale
  • 4828/4828 Fintech
  • 517/4828 Noms de domaine
  • 1731/4828 Produits et services
  • 1471/4828 Faits divers/Contentieux
  • 749/4828 Nouveau site web
  • 4828/4828 Infrastructures
  • 1666/4828 TIC pour l’éducation
  • 188/4828 Recherche
  • 251/4828 Projet
  • 3189/4828 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1784/4828 Sonatel/Orange
  • 1642/4828 Licences de télécommunications
  • 275/4828 Sudatel/Expresso
  • 953/4828 Régulation des médias
  • 1306/4828 Applications
  • 1029/4828 Mouvements sociaux
  • 1577/4828 Données personnelles
  • 126/4828 Big Data/Données ouvertes
  • 597/4828 Mouvement consumériste
  • 364/4828 Médias
  • 658/4828 Appels internationaux entrants
  • 1580/4828 Formation
  • 93/4828 Logiciel libre
  • 1920/4828 Politiques africaines
  • 977/4828 Fiscalité
  • 168/4828 Art et culture
  • 595/4828 Genre
  • 1669/4828 Point de vue
  • 1005/4828 Commerce électronique
  • 1558/4828 Manifestation
  • 318/4828 Presse en ligne
  • 128/4828 Piratage
  • 212/4828 Téléservices
  • 916/4828 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4828 Environnement/Santé
  • 328/4828 Législation/Réglementation
  • 338/4828 Gouvernance
  • 1828/4828 Portrait/Entretien
  • 146/4828 Radio
  • 717/4828 TIC pour la santé
  • 301/4828 Propriété intellectuelle
  • 59/4828 Langues/Localisation
  • 1153/4828 Médias/Réseaux sociaux
  • 1968/4828 Téléphonie
  • 198/4828 Désengagement de l’Etat
  • 1053/4828 Internet
  • 116/4828 Collectivités locales
  • 403/4828 Dédouanement électronique
  • 1116/4828 Usages et comportements
  • 1058/4828 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 561/4828 Audiovisuel
  • 3063/4828 Transformation digitale
  • 392/4828 Affaire Global Voice
  • 153/4828 Géomatique/Géolocalisation
  • 386/4828 Service universel
  • 670/4828 Sentel/Tigo
  • 179/4828 Vie politique
  • 1535/4828 Distinction/Nomination
  • 34/4828 Handicapés
  • 699/4828 Enseignement à distance
  • 692/4828 Contenus numériques
  • 591/4828 Gestion de l’ARTP
  • 184/4828 Radios communautaires
  • 1749/4828 Qualité de service
  • 430/4828 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4828 SMSI
  • 511/4828 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2742/4828 Innovation/Entreprenariat
  • 1350/4828 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4828 Internet des objets
  • 175/4828 Free Sénégal
  • 666/4828 Intelligence artificielle
  • 201/4828 Editorial
  • 22/4828 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous