OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Août > L’Afrique de l’Est à la conquête du haut débit

L’Afrique de l’Est à la conquête du haut débit

mardi 19 août 2008

Infrastructures

Dans quelques semaines débutera l’installation d’un câble à fibre optique qui permettra de raccorder le continent au reste de la Toile mondiale. Objectif : faire baisser le coût des connexions Internet dans une des régions les plus pauvres du monde.

Ce sont les artères de notre monde moderne. S’étendant sur des milliers de kilomètres au fond des océans, les câbles sous-marins intercontinentaux tissent leur toile pour permettre l’accès à l’Internet haut débit et à des liaisons téléphoniques longue distance à bon marché dans toutes les régions du monde. Toutes sauf une.

L’Afrique de l’Est reste la seule grande région côtière habitée n’étant pas reliée au réseau mondial de fibre optique. N’ayant accès qu’à des connexions satellites coûteuses, les habitants du continent le plus pauvre de la planète paient l’un des prix les plus élevés pour surfer sur Internet ou téléphoner. Le coût des connexions des universités locales est jusqu’à cinquante fois plus élevé que pour leurs homologues américaines, une situation qui rend les recherches sur Internet particulièrement lentes, voire impossibles. « Imaginez que tous les étudiants d’Oxford essaient de se connecter depuis une seule connexion domestique », explique Calestous Juma, professeur kenyan responsable du projet Science, Technologie et Mondialisation à Harvard. « C’est comme ça pour presque tous les étudiants africains. »

Mais tout cela pourrait bientôt changer avec l’installation de la dernière pièce du réseau mondial de fibre optique. En octobre prochain, les premiers des 17 000 kilomètres du câble sous-marin devant relier l’Afrique de l’Est au réseau mondial seront déroulés au fond de l’océan Indien.

Le câble Seacom, dont le coût de 400 millions d’euros sera essentiellement financé par des investisseurs africains, partira d’Afrique du Sud en direction du nord, et fera escale au Mozambique, à Madagascar, en Tanzanie et au Kenya avant de se diviser en deux pour rejoindre le réseau international en France et en Inde. Prévu pour être opérationnel en 2009, ce câble sera suivi de deux autres, dont l’ambitieux EASSy (Eastern Africa Submarine Cable System), qui devrait relier vingt et un pays d’Afrique de l’Est entre eux et au reste du monde.

Une révolution éducative

En matière de connexion, ce sont les infrastructures physiques, plutôt que les technologies satellites qui offrent des moyens de communication rapides et bon marché. Les câbles intercontinentaux de fibre optique, qui utilisent l’énergie solaire pour la transmission de données, représentent plus de 95 % du trafic téléphonique et Internet mondial. Bon nombre des réseaux sous-marins existants ont vu le jour pendant l’essor des télécommunications, à la fin des années 1990, mais une deuxième génération de réseaux de câbles est à présent en chantier, avec près de 4,4 milliards d’euros investis dans de nouveaux projets prévus pour être achevés d’ici à 2010.

C’est en Afrique de l’Est que ces câbles sont attendus avec le plus d’impatience. Au Kenya, une connexion lente et généralement instable avec le principal opérateur de télécommunications du pays coûte 95 euros par mois. Dans les pays voisins, non côtiers, les prix peuvent atteindre le double. Selon l’International Financial Corporation, qui participe avec vingt-cinq autres compagnies téléphoniques régionales au financement de l’EASSy, estimé à 215 millions d’euros, la seule installation de ce câble pourrait réduire de deux tiers le prix d’une connexion Internet en Afrique orientale et multiplier par trois le nombre d’utilisateurs.

L’EASSy devrait entrer en service au début de l’année 2010, juste avant la Coupe du monde de football. L’Afrique du Sud, pays hôte de l’événement, est connectée à l’unique câble sous-marin reliant la côte africaine occidentale à l’Europe, mais sa capacité est insuffisante pour répondre aux besoins anticipés en matière de diffusion et de connexion Internet.

Selon Juma, les conséquences d’un accès à Internet rapide et bon marché dans la région pourraient être « phénoménales » pour le commerce. Mais les principaux bénéfices sont attendus dans l’éducation, notamment si les écoles et les universités obtiennent des connexions subventionnées. Au lieu de dépenser leur argent dans la construction de bibliothèques ou dans l’achat de manuels scolaires, avec Internet les écoles et les étudiants pourraient avoir accès aux mêmes informations gratuitement.

Xan Rice
The Guardian

(Source : Courrier international, 19 aout 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4296/4543 Régulation des télécoms
  • 346/4543 Télécentres/Cybercentres
  • 3117/4543 Economie numérique
  • 1609/4543 Politique nationale
  • 4543/4543 Fintech
  • 511/4543 Noms de domaine
  • 1687/4543 Produits et services
  • 1423/4543 Faits divers/Contentieux
  • 726/4543 Nouveau site web
  • 4408/4543 Infrastructures
  • 1617/4543 TIC pour l’éducation
  • 182/4543 Recherche
  • 242/4543 Projet
  • 2861/4543 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1733/4543 Sonatel/Orange
  • 1564/4543 Licences de télécommunications
  • 267/4543 Sudatel/Expresso
  • 973/4543 Régulation des médias
  • 1214/4543 Applications
  • 1014/4543 Mouvements sociaux
  • 1536/4543 Données personnelles
  • 121/4543 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4543 Mouvement consumériste
  • 358/4543 Médias
  • 643/4543 Appels internationaux entrants
  • 1452/4543 Formation
  • 102/4543 Logiciel libre
  • 1743/4543 Politiques africaines
  • 902/4543 Fiscalité
  • 166/4543 Art et culture
  • 584/4543 Genre
  • 1531/4543 Point de vue
  • 978/4543 Commerce électronique
  • 1415/4543 Manifestation
  • 312/4543 Presse en ligne
  • 124/4543 Piratage
  • 205/4543 Téléservices
  • 927/4543 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4543 Environnement/Santé
  • 321/4543 Législation/Réglementation
  • 334/4543 Gouvernance
  • 1716/4543 Portrait/Entretien
  • 144/4543 Radio
  • 687/4543 TIC pour la santé
  • 266/4543 Propriété intellectuelle
  • 58/4543 Langues/Localisation
  • 1012/4543 Médias/Réseaux sociaux
  • 1865/4543 Téléphonie
  • 190/4543 Désengagement de l’Etat
  • 980/4543 Internet
  • 114/4543 Collectivités locales
  • 378/4543 Dédouanement électronique
  • 1017/4543 Usages et comportements
  • 1032/4543 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4543 Audiovisuel
  • 2839/4543 Transformation digitale
  • 383/4543 Affaire Global Voice
  • 154/4543 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4543 Service universel
  • 661/4543 Sentel/Tigo
  • 174/4543 Vie politique
  • 1494/4543 Distinction/Nomination
  • 34/4543 Handicapés
  • 704/4543 Enseignement à distance
  • 651/4543 Contenus numériques
  • 584/4543 Gestion de l’ARTP
  • 178/4543 Radios communautaires
  • 1678/4543 Qualité de service
  • 424/4543 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4543 SMSI
  • 448/4543 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2617/4543 Innovation/Entreprenariat
  • 1313/4543 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4543 Internet des objets
  • 170/4543 Free Sénégal
  • 373/4543 Intelligence artificielle
  • 194/4543 Editorial
  • 22/4543 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous