OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Septembre 2022 > L’ARTAC et la CEMAC tracent le chemin d’une intégration sous-régionale numérisée

L’ARTAC et la CEMAC tracent le chemin d’une intégration sous-régionale numérisée

samedi 17 septembre 2022

Régulation des télécoms

L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (Artac), sous la présidence du Congo depuis mars 2022, et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) ont jeté les bases, le 15 septembre à Brazzaville, d’une étroite collaboration visant à concilier leurs objectifs communs à travers une intégration sous-régionale dans le secteur des télécommunications.

Les assises organisées en présentiel et en virtuel au siège de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce), dont le directeur général, Louis Marc Sakala, préside aux destinées de l’Artac, ont permis d’examiner les différents points pouvant permettre, bientôt, à cette institution de devenir un instrument spécialisé de la Cémac dans le secteur des communications électroniques.

La réunion de Brazzaville, à laquelle ont pris part le commissaire en charge du marché commun de la Cémac, Michel Niama, des présidents et directeurs généraux des organes de régulation membres de l’Artac et des représentants d’autres organisations à l’instar de l’Union internationale des télécommunications et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), fait suite aux discussions entamées ultérieurement pour concrétiser ce projet commun.

Relever les défis d’un développement harmonieux et prospère, dans le domaine des communications électroniques, n’est pas dissociable des desseins tournés vers la mondialisation ayant pour base le digital, l’intégration régionale et sous-régionale. L’Artac et la Cémac veulent, en effet, œuvrer ensemble dans ce secteur clé et transversal au travers de partenariats stratégiques.

Fort de ses 18 ans d’âge, l’Artac participe à matérialiser ce vœu au travers de nobles objectifs, qui se résument essentiellement à la création d’un environnement harmonisé et favorable à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) au service du développement humain, social et économique dans la sous-région, en mettant l’accent sur les questions de régulation ainsi que celles du cadre règlementaire.

Il est clair que ces objectifs soutiennent largement ceux de la Cémac dans le domaine des communications électroniques, où les Etats membres ont circonscrit un développement commun afin de moderniser, coordonner et standardiser leurs réseaux de télécommunications nationales et offrir une interconnexion fiable entre Etats, tout en poursuivant l’idéal de l’intégration régionale.

C’est dans ce paradigme qu’il est paru nécessaire pour la Cémac de s’offrir un outil technique capable de lui assurer l’harmonisation des politiques et du cadre réglementaire du secteur des TIC dans les domaines de compétence et des prérogatives des Autorités de régulation nationales, membres de l’Artac.

« Les actions de l’Artac, au niveau sous-régional, vont de paire avec les ambitions nobles de nos chefs d’Etat qui voudraient bien construire un espace intégré pour la sous-région. Cette intégration devrait se faire avec les divers moyens de communication disponibles et, l’Artac devient pour nous l’un des principaux leviers pour lequel nous devons conjuguer les efforts ensemble devant permettre à notre sous-région de pouvoir accélérer son processus de développement », a souligné Michel Niama.

Bénéficier d’un soutien multiforme de la Cémac

Confrontée aux défis multiples, l’Artac voudrait ainsi bénéficier du soutien financier de la Cémac dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités des experts nationaux en charge des communications électroniques afin de remédier à la pénurie de main-d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens dans le secteur émergent des télécommunications et des TIC. Au-delà de ce vœu primordial, la Cémac, dont la principale mission est de développer un espace intégré et d’y promouvoir un développement harmonieux, pourrait accompagner l’organisation dans les projets de développement des communications électroniques dans la sous-région.

« Nous avons abordé deux questions principales. Celle de la reconnaissance de l’Artac au sein de la Cémac comme une institution spécialisée des télécoms et la volonté de notre organisation de devenir ce bras technique sur lequel la grande communauté de la Cémac peut s’appuyer et sur les questions liées au télécoms et bien d’autres. Nous avons vu, par ailleurs, comment harmoniser les taxes des télécoms au sein de la sous-région et l’Artac a fait part de ses propositions qui seront analysées », a souliné Louis-Marc Sakala, désigné président de l’Artac lors de la 6e session de la Conférence des régulateurs de de l’institution communautaire tenue à Douala, du 22 au 23 mars dernier.

Ce protocole d’accord envisagé, qui ne devrait pas soustraire à l’Artac son autonomie au même titre que d’autres organisations spécialisées de la Cémac, à l’instar de la Commission internationale du bassin Congo Oubangui-Sangha, va se matérialiser par le suivi d’un certain nombre d’activités que la Commission de la Cémac et ses différentes institutions spécialisées développent.

« L’Artac a une position de soubassement et transversale qui ferait que ces différents secteurs méritent d’être accompagnés par les appuis multiformes », a rassuré le commissaire en charge du marché commun de la Cemac, Michel Niama.

Quentin Loubou

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 17 septembre 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4979/5396 Régulation des télécoms
  • 371/5396 Télécentres/Cybercentres
  • 3638/5396 Economie numérique
  • 1863/5396 Politique nationale
  • 5396/5396 Fintech
  • 570/5396 Noms de domaine
  • 1932/5396 Produits et services
  • 1600/5396 Faits divers/Contentieux
  • 823/5396 Nouveau site web
  • 5333/5396 Infrastructures
  • 1848/5396 TIC pour l’éducation
  • 208/5396 Recherche
  • 268/5396 Projet
  • 3435/5396 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1981/5396 Sonatel/Orange
  • 1812/5396 Licences de télécommunications
  • 300/5396 Sudatel/Expresso
  • 1098/5396 Régulation des médias
  • 1478/5396 Applications
  • 1151/5396 Mouvements sociaux
  • 1762/5396 Données personnelles
  • 182/5396 Big Data/Données ouvertes
  • 652/5396 Mouvement consumériste
  • 388/5396 Médias
  • 722/5396 Appels internationaux entrants
  • 1883/5396 Formation
  • 149/5396 Logiciel libre
  • 2344/5396 Politiques africaines
  • 1147/5396 Fiscalité
  • 186/5396 Art et culture
  • 635/5396 Genre
  • 1790/5396 Point de vue
  • 1191/5396 Commerce électronique
  • 1692/5396 Manifestation
  • 346/5396 Presse en ligne
  • 136/5396 Piratage
  • 227/5396 Téléservices
  • 967/5396 Biométrie/Identité numérique
  • 333/5396 Environnement/Santé
  • 372/5396 Législation/Réglementation
  • 376/5396 Gouvernance
  • 2163/5396 Portrait/Entretien
  • 164/5396 Radio
  • 823/5396 TIC pour la santé
  • 351/5396 Propriété intellectuelle
  • 72/5396 Langues/Localisation
  • 1339/5396 Médias/Réseaux sociaux
  • 2210/5396 Téléphonie
  • 212/5396 Désengagement de l’Etat
  • 1251/5396 Internet
  • 132/5396 Collectivités locales
  • 494/5396 Dédouanement électronique
  • 1253/5396 Usages et comportements
  • 1154/5396 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 612/5396 Audiovisuel
  • 3491/5396 Transformation digitale
  • 429/5396 Affaire Global Voice
  • 176/5396 Géomatique/Géolocalisation
  • 456/5396 Service universel
  • 726/5396 Sentel/Tigo
  • 192/5396 Vie politique
  • 1793/5396 Distinction/Nomination
  • 43/5396 Handicapés
  • 764/5396 Enseignement à distance
  • 749/5396 Contenus numériques
  • 643/5396 Gestion de l’ARTP
  • 206/5396 Radios communautaires
  • 1891/5396 Qualité de service
  • 463/5396 Privatisation/Libéralisation
  • 148/5396 SMSI
  • 553/5396 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3116/5396 Innovation/Entreprenariat
  • 1493/5396 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5396 Internet des objets
  • 194/5396 Free Sénégal
  • 851/5396 Intelligence artificielle
  • 214/5396 Editorial
  • 23/5396 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous