OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Septembre 2019 > Kenya : une loi qui obligerait les administrateurs de groupes de WhatsApp et (…)

Kenya : une loi qui obligerait les administrateurs de groupes de WhatsApp et de Facebook à avoir des licences d’ouverture ?

samedi 28 septembre 2019

Médias/Réseaux sociaux

Les administrateurs de groupe WhatsApp et Facebook au Kenya vont-ils demander des licences avant toute ouverture ? C’est ce qui semble se dessiner à travers une proposition d’amendement proposé par le législateur local.
Dans le but de contrôler et de réglementer les plateformes de médias sociaux dans le pays, des administrateurs kényans ont proposé un projet de loi visant à contraindre les administrateurs de groupes Facebook, WhatsApp et Bloggueurs à obtenir une licence de la Communications Authority of Kenya.

Dans une histoire plutôt intéressante, un législateur kenyan a proposé un amendement à la loi qui obligerait les administrateurs de groupes de WhatsApp et de Facebook à demander des licences avant d’ouvrir un groupe. En effet le député propose que ces administrateurs de groupe soient tenus responsables du contenu partagé par leurs groupes. Son idée d’imposer cette responsabilité oblige les administrateurs à enregistrer officiellement leurs groupes auprès de l’Autorité de la communication du Kenya (CA) avec des exigences telles qu’une adresse physique de l’administrateur et une liste complète des membres du groupe présentés.

Soumis par Malulu Injendi, membre du Parlement de Maluva, le projet de loi 2019 sur le Kenya relatif à l’information et à la communication (amendement) vise à mettre un certain contrôle sur les plateformes de médias sociaux. Le projet de loi cible spécifiquement les administrateurs de groupes, qui seront utilisés pour contrôler le type de contenu partagé par les groupes.

Cela ne s’arrête pas là, car les blogueurs ont également été ciblés. Apparemment, les blogueurs devraient également s’inscrire auprès de l’autorité de certification, qui sera chargée de créer un code de conduite pour qui va les régir.

Pourquoi est-ce important

C’est un gros problème car cela signifie que tous les administrateurs de groupe sur n’importe quelle plate-forme sociale devront obtenir l’autorisation de CA avant de pouvoir ouvrir de tels groupes.

Le projet de loi stipule également que les administrateurs doivent surveiller le contenu partagé dans leurs groupes et supprimer tout membre qui publie du contenu inapproprié. Les administrateurs doivent également s’assurer que tous leurs membres ont plus de 18 ans. Les administrateurs de groupe devront également avoir une adresse physique et conserver une trace des membres du groupe.

Le non-respect de l’une de ces exigences entraînera une amende maximale de 200 000 KES ou une peine maximale d’un an d’emprisonnement.

La grande question

La nouvelle de ce projet de loi n’a pas été bien reçue, car le gouvernement tente de censurer les plateformes de médias sociaux. Même si le projet de loi est adopté, le gouvernement aura la lourde tâche de surveiller les plates-formes privées telles que WhatsApp.

La motivation derrière le projet de loi n’est pas vraiment claire, mais la grande question demeure : pensez-vous que le gouvernement se servira de ce projet de loi pour faire taire les citoyens ?

Ahmed Ba

(Source : Social Net Link, 28 septembre 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2065/2251 Régulation des télécoms
  • 173/2251 Télécentres/Cybercentres
  • 1594/2251 Economie numérique
  • 825/2251 Politique nationale
  • 2251/2251 Fintech
  • 252/2251 Noms de domaine
  • 814/2251 Produits et services
  • 692/2251 Faits divers/Contentieux
  • 380/2251 Nouveau site web
  • 2167/2251 Infrastructures
  • 820/2251 TIC pour l’éducation
  • 90/2251 Recherche
  • 121/2251 Projet
  • 1379/2251 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 872/2251 Sonatel/Orange
  • 774/2251 Licences de télécommunications
  • 133/2251 Sudatel/Expresso
  • 470/2251 Régulation des médias
  • 600/2251 Applications
  • 496/2251 Mouvements sociaux
  • 795/2251 Données personnelles
  • 60/2251 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2251 Mouvement consumériste
  • 181/2251 Médias
  • 322/2251 Appels internationaux entrants
  • 694/2251 Formation
  • 51/2251 Logiciel libre
  • 848/2251 Politiques africaines
  • 420/2251 Fiscalité
  • 83/2251 Art et culture
  • 284/2251 Genre
  • 760/2251 Point de vue
  • 479/2251 Commerce électronique
  • 710/2251 Manifestation
  • 156/2251 Presse en ligne
  • 62/2251 Piratage
  • 103/2251 Téléservices
  • 420/2251 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2251 Environnement/Santé
  • 167/2251 Législation/Réglementation
  • 167/2251 Gouvernance
  • 834/2251 Portrait/Entretien
  • 75/2251 Radio
  • 337/2251 TIC pour la santé
  • 134/2251 Propriété intellectuelle
  • 29/2251 Langues/Localisation
  • 505/2251 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2251 Téléphonie
  • 95/2251 Désengagement de l’Etat
  • 488/2251 Internet
  • 57/2251 Collectivités locales
  • 189/2251 Dédouanement électronique
  • 498/2251 Usages et comportements
  • 519/2251 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2251 Audiovisuel
  • 1360/2251 Transformation digitale
  • 191/2251 Affaire Global Voice
  • 75/2251 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2251 Service universel
  • 330/2251 Sentel/Tigo
  • 88/2251 Vie politique
  • 733/2251 Distinction/Nomination
  • 17/2251 Handicapés
  • 339/2251 Enseignement à distance
  • 319/2251 Contenus numériques
  • 292/2251 Gestion de l’ARTP
  • 90/2251 Radios communautaires
  • 803/2251 Qualité de service
  • 212/2251 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2251 SMSI
  • 224/2251 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2251 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2251 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2251 Internet des objets
  • 85/2251 Free Sénégal
  • 163/2251 Intelligence artificielle
  • 98/2251 Editorial
  • 9/2251 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous