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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Avril > Karim Wade accusé d’avoir réclamé 200 millions de dollars : Sentel dément (…)

Karim Wade accusé d’avoir réclamé 200 millions de dollars : Sentel dément Millicom

mardi 27 avril 2010

Licences de télécommunications

Au niveau de Sentel et de Millicom, les accusations portées contre le Ministre d’Etat Karim Wade ont crée une sorte de tremblement de terre. Suite à la publication de quelques éléments sur la question, nous revenons pour vous livrer des détails importants pour savoir comme cette affaire a été cousue de file blanc contre l’Etat du Sénégal.

La sommation interpellative de Karim

Le Sénégal est un pays qui se repaît de fausses informations et de rumeurs. Pourquoi les écrits du journaliste américain parus dans le site « busnessinsider » n’ont jamais amené la presse à aller jusqu’au fond de cette affaire ? Certains en ont fait du pain bénit. Le Ministre d’Etat, Karim Wade a été accusé d’avoir réclamé 200 millions de dollar pour son compte personnel. Ce qui est totalement faux. C’est Pape Abdoul Bâ, Président du Conseil d’Administration de la Société Sentel qui a lui-même démenti par écrit les accusations portées contre Karim Wade. Lorsque l’affaire a été soulevée, Karim Wade avait saisi la justice pour tirer cette affaire au clair. C’est ainsi qu’une sommation interpellative a été servie au PCA de Sentel Pape Abdoul BA. C’est « à la requête de Monsieur Karim Wade, Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports Aériens et des Infrastructures, demeurant à Dakar, Rue AX7 Point E, élisant domicile en » que, « l’Etude de Maîtres François Sarr, Avocat à la Cour, membre de la S.C.P. François Sarr et Associés, 33, Avenue L.S Senghor à Dakar » avec Maître Mame Gnagna Seck Seye, huissier de Justice, ont saisi la Direction de Sentel en la personne de Pape Abdoul Bâ. Dans ladite sommation, il est écrit que « le requérant a été victime, depuis février 2010, d’une campagne de presse ayant pour origine la publication de l’article du journaliste américain Lawrence Delevingne publié au début du mois de février 2010 ». Cet article a été intitulé « The joy of Doing Business in Africa : How corrupt Senegalese policitians Tried to Shake Dow Millicom for 200 millions de dollar”.

Il est écrit sur la sommation que « le requérant a été notamment accusé d’avoir cherché à extorquer une somme de 200 millions de dollars US au Groupe Millicom à l’occasion d’une rencontre à Paris avec les dirigeants dudit Groupe, notamment, de Monsieur Mark Beuls, Vice président de Millicom, le tout relativement à la licence de Sentel au Sénégal ». « Le requérant a déjà fait justice, à l’intention de l’opinion publique nationale et internationale, de telles accusations gratuites, grossières et mensongères. Et qu’il a intérêt légitime à accueillir la vérité sur ce point des responsables du Groupe Millicom » lit-on dans la sommation.

« Que, le requis, en qualité de Président du Conseil d’Administration de SENTEL, était personnellement présent à la seule rencontre que le requérant, en sa qualité alors de Conseiller financiers de Monsieur le Président de la République, a eue à Paris avec Mark Beuls dirigeant de Millicom, en présence, du côté sénégalais, de Monsieur Thierno Ousmane Sy, Conseiller aux Nouvelles Technologie de Monsieur le Président de la République, et de représentants de la Banque Rothschild et du Cabinet Clifford Chance et, du côté de Millicom, notamment, du requis lui-même en sa qualité de président du Conseil d’Administration de SENTEL » poursuivent les avocats de Karim Wade représentant l’Etat du Sénégal.

Après tous ces rappels, le président du Conseil d’Administration de SENTEL a été sommé de répondre aux questions suivantes : 1- « La rencontre de Paris s’est-elle tenue oui ou non en présence du côté de l’Etat du Sénégal de : Messieurs Karim Wade et Thierno Ousmane Sy, assistés de représentants de la Banque Rothschild et du Cabinet Clifford Chance et du côté de Millicom de : Mr Beuls Vice président de Millicom et du requis Pape Abdou Bâ, président du Conseil d’Administration de SENTEL ? » demande l’avocat de Karim Wade au PCA de Sentel Pape Abdoul Bâ. Ce dernier répond : « La rencontre a effectivement eu lieu ». Deuxième question : « Messieurs Karim Wade et Thierno Ousmane Sy agissaient-ils à titre personnel ou au nom de l’Etat du Sénégal ? ». Réponse du PCA de SENTEL : « Ils se sont présentés comme représentants le président de la République donc l’Etat du Sénégal ». Troisième question : « Le montant de 200 millions de dollars ou un quelconque autre montant ont-ils été évoqués par le requérant comme devant lui revenir à titre personnel ? ». Réponse de Pape Abdoul Bâ de SENTEL : « Non ». Quatrième question : « Lors de ladite réunion, Messieurs Karim Wade et Thierno Ousmane Sy ont-ils réclamé au Groupe Millicom une quelconque somme ou un quelconque avantage à leur profit personnel ? ». « Non » répond le PCA de SENTEL.

Cinquième question : « Messieurs Karim Wade et Thierno Ousmane Sy ont-ils jamais réclamé à quelque autre moment que ce soit, à titre personnel, une somme ou un avantage à leur profit personnel ? ». « Non » répond Pape Abdoul Bâ. Sixième question : « Est-ce qu’à un moment quelconque de la réunion de Paris, Monsieur Karim Wade s’est retrouvé seul avec Monsieur Mark Beuls ou avec un autre représentant du Groupe Millicom ? ». « Non pas à ma connaissance » écrit Pape Abdoul Bâ PCA de SENTEL. Septième question : « Plus généralement, que pense, le requis de la teneur de l’article paru au début du mois de février intitulé « The joy of Doing Business in Africa : How corrupt senegalese policitians tried to shake Millicom for 200 millions de dollars ». « Je n’ai pas lu l’article. J’en ai simplement entendu parler » rétorque le PCA de SENTEL Pape Abdoul Bâ. Ce responsable de SENTEL a certainement voulu afficher sa neutralité par rapport aux accusations portées sur l’Etat du Sénégal et sur le Ministre d’Etat, Karim Wade. Il s’est donc démarqué des écrits du journaliste américain sans fondement.

Les lobbyistes entrent dans la danse

Cette affaire est simple à comprendre. En 1998, la licence de téléphonie vendue à Sentel à 50 millions de FCFA a été contestée. Et il était question de revoir ce contrat. Le Mali a vendu sa licence à 62 millions de dollar, 74 millions de dollar pour le Cameroun, 54 millions de dollar pour la Côte d’Ivoire, plus d’un milliard de dollar pour le Maroc et 50 millions de FCfa pour le Sénégal. La différence saute aux yeux. Les autorités de Millicom sachant qu’elles seront obligées de verser des fonds au Trésor public sénégalais, a préféré faire de la diversion en portant cette affaire au Sénat américain. Or nul n’ignore qu’aux Usa, le lobbyisme est une profession institutionnalisée. C’est ainsi qu’un sénateur américain a été contacté pour aborder ce dossier devant les parlementaires américains. Ce qui serait une manière de mettre la pression sur l’Etat du Sénégal. Cette stratégie déroulée par Millicom devrait, nous indique une source, être accompagnée d’une campagne médiatique pour écorner l’image du Sénégal aux yeux des Usa et de l’Administration Obama. Or, nous avons également appris que Millicom International ne serait pas une société américaine. Mais plutôt luxembourgeois. Son patron vivant au Liban.

Le MCA n’a jamais été concerné

Comment cette affaire peut-elle amener les américains à geler les financements du MCA ? Ce programme du MCC n’a rien à avoir avec une entreprise luxembourgeoise. Même si elle est établie en terre américaine. Karim Wade a été obligé de se battre pour apporter les preuves de son innocence.

Alors que c’est l’accusateur qui devait fournir les preuves de ses accusations. Aujourd’hui, les responsables de Millicom négocient dans les coulisses avec l’Etat du Sénégal. Or, un procès se tiendra dans cette affaire au mois de mai ici à Dakar. L’Etat du Sénégal veut amener Millicom à revoir le contrat. Un dossier déjà difficile et rendu compliqué par la forte campagne médiatique déclenchée par Millicom contre l’Etat du Sénégal au Sénat et dans la presse. Après les accusations sur une affaire de transfert de fonds à l’aéroport de Paris, information démentie par la Douane française et le président Abdou Diouf (qui serait intervenu ? a-t-on faussement prétendu pour faire libérer Karim Wade), après les accusations de Souleymane Jules Diop suivi d’un procès au Canada au cours duquel il a présenté ses excuses), après les attaques de ce journaliste américain revenu solliciter une interview de Karim Wade, voici une autre affaire toute fausse encore dite sur l’Etat du Sénégal et sur le fils du président. A quand la fin ?

(Source : Rewmi, 27 avril 2010)

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