OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Avril 2019 > Jumia, les raisons d’une entrée en bourse

Jumia, les raisons d’une entrée en bourse

mardi 16 avril 2019

Economie numérique

L’introduction de Jumia au New York Stock Exchange, la célèbre bourse de New York, est un événement historique pour le Sénégal et pour l’Afrique. Cependant, c’est une entrée qui pose plusieurs questions.

ENJEUX DE CETTE ENTRÉE EN BOURSE

C’est officiel, depuis vendredi 12 avril, Jumia a réussi son entrée à Wall Street, la célèbre bourse de New York Stock Exchange. Mais pour quoi faire ? « L’enjeu et la bénéfice de notre entrée en bourse se situent d’abord dans la visibilité. Nous sommes la première startup tech africaine à être listée et cotée en bourse. C’est un bon signal. Et puis, cela montre surtout que l’Afrique est un continent innovant », se réjouit Mohamed Hapté Sow, directeur général de Jumia Sénégal. Au Sénégal depuis 2014, la startup africaine (présente dans 14 pays du continent) a pu réussir ce tour de force grâce au travail des équipes principalement africaines, aux vendeurs de sa market place. Le deuxième enjeu de la présence de Jumia au New York Stock Exchange se situe dans la promotion du e-commerce au Sénégal et en Afrique à travers la confiance distillée aux clients et éventuels actionnaires.

POURQUOI WALL STREET

Plus connu sous le nom de Wall Street, le New York Stock Exchange n’est pas la seule bourse au monde, mais c’est « la plus grande bourse où se font enregistrer les plus grandes entreprises comme Alibaba dans le secteur du e-commerce, mais aussi Google ou Facebook dans celui des tech », précise Mohamed Sow

LES CRITÈRES POUR UNE COTATION EN BOURSE

« Il fallait que les investisseurs croient en nous car Jumia avait un dossier à soumettre à la commission américaine de la bourse New York Stock Exchange. C’est sur cette base que notre entreprise a été acceptée en fonction de notre activité qui est dans le secteur du e-commerce. Un secteur reconnu comme technologique », explique le directeur de Jumia Sénégal. Le potentiel de la startup africaine a fait la différence, notamment le nombre de clients : quatre millions sur tout le continent après seulement quelques années d’existence. L’analyse de l’activité financière de l’entreprise est également un élément décisif. 94 millions d’euros en 2017 et 130 millions en 2018, les chiffres d’affaires de l’entreprise africaine sont en hausse depuis deux années. A cela s’ajoute l’image d’une structure solide, donc assez séductrice pour les investisseurs et rassurante pour les clients.

LA SUITE MAINTENANT…

« Notre Adn ne change pas malgré cette entrée en bourse, rassure M. Sow. Nous restons humbles. Etre présent à Wall Street est symbolique, mais notre objectif reste le même, c’est-à-dire continuer à grandir en Afrique et au Sénégal. La bataille de distiller de la confiance à travers la transparence sur ses chiffres reste un enjeu majeur d’autant plus que, désormais, avec l’entrée en bourse, ils sont publics »

LES BÉMOLS

Ce sont les obstacles au développement du e-commerce au Sénégal et en Afrique. C’est d’abord la notoriété. Beaucoup de personnes ignorent ce qu’est le e-commerce. Le taux d’alphabétisation en Afrique est relativement faible comparé à celui de l’Occident, par exemple. C’est ce qui fait qu’il y a une adaptation aux réalités locales. « Nous permettons aux Sénégalais d’appeler le call center pour acheter. Notre objectif est de faire connaître les marques étrangères, mais aussi locales. Nous ouvrons de plus en plus notre éventail de distribution aux région », conclut Mohamed Hapté Sow.

Moussa Sow

(Source : SenePlus, 16 avril 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2054/2203 Régulation des télécoms
  • 173/2203 Télécentres/Cybercentres
  • 1545/2203 Economie numérique
  • 808/2203 Politique nationale
  • 2203/2203 Fintech
  • 251/2203 Noms de domaine
  • 818/2203 Produits et services
  • 692/2203 Faits divers/Contentieux
  • 360/2203 Nouveau site web
  • 2151/2203 Infrastructures
  • 789/2203 TIC pour l’éducation
  • 90/2203 Recherche
  • 121/2203 Projet
  • 1386/2203 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 863/2203 Sonatel/Orange
  • 773/2203 Licences de télécommunications
  • 132/2203 Sudatel/Expresso
  • 464/2203 Régulation des médias
  • 599/2203 Applications
  • 494/2203 Mouvements sociaux
  • 769/2203 Données personnelles
  • 60/2203 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2203 Mouvement consumériste
  • 179/2203 Médias
  • 321/2203 Appels internationaux entrants
  • 690/2203 Formation
  • 48/2203 Logiciel libre
  • 846/2203 Politiques africaines
  • 412/2203 Fiscalité
  • 83/2203 Art et culture
  • 285/2203 Genre
  • 719/2203 Point de vue
  • 481/2203 Commerce électronique
  • 697/2203 Manifestation
  • 156/2203 Presse en ligne
  • 62/2203 Piratage
  • 102/2203 Téléservices
  • 423/2203 Biométrie/Identité numérique
  • 156/2203 Environnement/Santé
  • 155/2203 Législation/Réglementation
  • 167/2203 Gouvernance
  • 845/2203 Portrait/Entretien
  • 72/2203 Radio
  • 337/2203 TIC pour la santé
  • 133/2203 Propriété intellectuelle
  • 29/2203 Langues/Localisation
  • 501/2203 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2203 Téléphonie
  • 95/2203 Désengagement de l’Etat
  • 484/2203 Internet
  • 57/2203 Collectivités locales
  • 188/2203 Dédouanement électronique
  • 495/2203 Usages et comportements
  • 511/2203 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2203 Audiovisuel
  • 1346/2203 Transformation digitale
  • 191/2203 Affaire Global Voice
  • 75/2203 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2203 Service universel
  • 330/2203 Sentel/Tigo
  • 87/2203 Vie politique
  • 726/2203 Distinction/Nomination
  • 17/2203 Handicapés
  • 336/2203 Enseignement à distance
  • 319/2203 Contenus numériques
  • 292/2203 Gestion de l’ARTP
  • 89/2203 Radios communautaires
  • 805/2203 Qualité de service
  • 212/2203 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2203 SMSI
  • 226/2203 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1270/2203 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2203 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2203 Internet des objets
  • 85/2203 Free Sénégal
  • 215/2203 Intelligence artificielle
  • 98/2203 Editorial
  • 8/2203 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous