OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Juillet 2024 > Internet mobile en RDC : une coalition mondiale pour changer la donne

Internet mobile en RDC : une coalition mondiale pour changer la donne

samedi 13 juillet 2024

Téléphonie

Le taux d’accès à Internet mobile en Afrique est en dessous de 50%. Pourtant, près de 82% de la population est couverte par un réseau mobile. Alors que les gouvernements se mobilisent pour des tarifs abordables, le coût des équipements d’accès demeure un défi.

La République démocratique du Congo (RDC) fait partie des pays ciblés par la nouvelle Coalition mondiale pour l’accessibilité des téléphones portables. Lancée mercredi 10 juillet à Londres au Royaume-Uni par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), cette initiative vise à faciliter l’acquisition de mobiles par les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), généralement situés en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, afin de favoriser la consommation d’Internet.

La coalition regroupe plusieurs acteurs, dont la Banque mondiale, l’Union internationale des télécommunications (UIT), WEF Edison Alliance, les fabricants de mobiles, le groupe Orange, MTN Group et Vodacom Group. Elle représente de nombreux enjeux de développement pour la RDC.

Selon Guangzhe Chen, vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures, « il est essentiel de rendre les appareils connectés à Internet plus abordables pour accélérer la numérisation dans les pays en développement et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. Nous avons vu le pouvoir des technologies numériques pour stimuler la croissance et la création d’emplois et pour faciliter l’accès à l’éducation et aux services de santé, mais les gens doivent d’abord être connectés pour que cela devienne une réalité. Cette coalition rassemble des acteurs clés du secteur et de la communauté du développement pour contribuer à concrétiser cette aspiration ».

Atout de développement

En Afrique, le mobile est actuellement le principal, et souvent le seul, moyen d’accéder à Internet, selon GSMA. En RDC, 29,98 millions de personnes accèdent à Internet mobile contre 16 000 pour l’Internet fixe, soit un taux de pénétration respectif de 31,5% et 0,017%, selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC). Dans un pays où le gouvernement considère l’économie numérique comme un atout pour le développement, favoriser l’accès au mobile peut augmenter la consommation d’Internet et générer une croissance des revenus pour les fournisseurs d’accès.

Plus important encore, Internet a une incidence sur l’indice de développement humain, car le service est aujourd’hui essentiel pour s’informer, chercher un emploi, accéder aux services publics et privés, acheter et vendre, s’instruire, etc. La Banque mondiale estime qu’augmenter le taux de pénétration du haut débit mobile entraîne une augmentation de 1,8% du Produit intérieur brut (PIB) dans les pays à revenu moyen et de 2,0% du PIB dans les pays à faible revenu.

Pouvoir d’achat

Cependant, favoriser l’accès au mobile en RDC exige de relever plusieurs défis. Dans son rapport « Device Pricing 2022 », Alliance for Affordable Internet (A4AI) révèle que le coût moyen d’un smartphone est encore très élevé en Afrique subsaharienne, en général. Il équivalait à 39% du revenu mensuel moyen par habitant contre 20% au niveau mondial.

En 2023, environ 74,6 % des Congolais vivaient avec moins de 2,15 dollars par jour. Environ une personne sur six vivant dans une extrême pauvreté en Afrique subsaharienne habite en RDC, indique la Banque mondiale. Dans ces conditions, acheter un téléphone mobile est moins important que satisfaire les besoins quotidiens.

Mais les solutions qu’étudient GSMA et ses partenaires pour rendre le mobile plus accessible peuvent changer la donne dans le pays et dans toute l’Afrique.

Approches

À défaut de supprimer les taxes que les États à faible revenu jugent nécessaires pour leur économie, la Coalition pour l’accessibilité du mobile propose aux acteurs du secteur télécoms mondial d’explorer ensemble d’autres approches.

Par exemple, privilégier les appareils moins personnalisés, avec des fonctionnalités de base et une série d’applications pertinentes, dont le prix de détail est inférieur à 50$. En Afrique, des marques comme celles développées par le groupe Transsion (Itel, Tecno et Infinix), Xiaomi ou encore Oppo ont opté pour cette approche spécifique pour le continent, conscients du faible pouvoir d’achat.

Encourager l’assemblage de mobiles en local est également une solution envisagée, nécessitant la collaboration des fabricants de mobiles. Les appareils reconditionnés sont aussi une option déjà largement adoptée en Europe, aux États-Unis et en Asie.

L’achat échelonné sur plusieurs mois est également une option déjà appliquée par quelques opérateurs télécoms. Au Kenya, Safaricom a réussi à accroître sa base de consommateurs 4G ainsi.

En RDC, la mise en œuvre de toutes ces approches identifiées par la Banque mondiale pourrait susciter des changements sur le marché télécoms, aussi bien pour les opérateurs télécoms que pour les populations, ainsi que pour les start-up fournissant des services numériques dans des secteurs comme le transport, l’e-commerce, la fintech, la santé, et l’agriculture.

Muriel EDJO

(Source : Agence Ecofin, 13 juillet 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4637/5228 Régulation des télécoms
  • 376/5228 Télécentres/Cybercentres
  • 3816/5228 Economie numérique
  • 2042/5228 Politique nationale
  • 5113/5228 Fintech
  • 542/5228 Noms de domaine
  • 1844/5228 Produits et services
  • 1545/5228 Faits divers/Contentieux
  • 845/5228 Nouveau site web
  • 5228/5228 Infrastructures
  • 1838/5228 TIC pour l’éducation
  • 213/5228 Recherche
  • 264/5228 Projet
  • 3684/5228 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1913/5228 Sonatel/Orange
  • 1791/5228 Licences de télécommunications
  • 292/5228 Sudatel/Expresso
  • 1104/5228 Régulation des médias
  • 1348/5228 Applications
  • 1106/5228 Mouvements sociaux
  • 1734/5228 Données personnelles
  • 195/5228 Big Data/Données ouvertes
  • 669/5228 Mouvement consumériste
  • 391/5228 Médias
  • 712/5228 Appels internationaux entrants
  • 1711/5228 Formation
  • 112/5228 Logiciel libre
  • 2409/5228 Politiques africaines
  • 1123/5228 Fiscalité
  • 188/5228 Art et culture
  • 672/5228 Genre
  • 1738/5228 Point de vue
  • 1102/5228 Commerce électronique
  • 1812/5228 Manifestation
  • 368/5228 Presse en ligne
  • 150/5228 Piratage
  • 217/5228 Téléservices
  • 1015/5228 Biométrie/Identité numérique
  • 326/5228 Environnement/Santé
  • 369/5228 Législation/Réglementation
  • 377/5228 Gouvernance
  • 2137/5228 Portrait/Entretien
  • 163/5228 Radio
  • 864/5228 TIC pour la santé
  • 292/5228 Propriété intellectuelle
  • 72/5228 Langues/Localisation
  • 1238/5228 Médias/Réseaux sociaux
  • 2132/5228 Téléphonie
  • 217/5228 Désengagement de l’Etat
  • 1250/5228 Internet
  • 136/5228 Collectivités locales
  • 493/5228 Dédouanement électronique
  • 1309/5228 Usages et comportements
  • 1112/5228 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 597/5228 Audiovisuel
  • 3336/5228 Transformation digitale
  • 413/5228 Affaire Global Voice
  • 162/5228 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5228 Service universel
  • 708/5228 Sentel/Tigo
  • 198/5228 Vie politique
  • 1950/5228 Distinction/Nomination
  • 37/5228 Handicapés
  • 754/5228 Enseignement à distance
  • 734/5228 Contenus numériques
  • 618/5228 Gestion de l’ARTP
  • 205/5228 Radios communautaires
  • 1943/5228 Qualité de service
  • 473/5228 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5228 SMSI
  • 573/5228 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2902/5228 Innovation/Entreprenariat
  • 1417/5228 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5228 Internet des objets
  • 192/5228 Free Sénégal
  • 731/5228 Intelligence artificielle
  • 255/5228 Editorial
  • 23/5228 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous