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Infrastructures télécoms : Mutualisation, le chaînon manquant pour la transition digitale

mercredi 16 mars 2022

Infrastructures

Lancée en 2014, la fibre optique est loin d’avoir atteint un taux de pénétration comparable à celui de l’ADSL. Un non intérêt qui s’explique par les lenteurs dans le dégroupage et des offres peu attractives.

Le 16 février dernier, Maroc Telecom publiait son bilan relatif à l’année 2021 : un chiffre d’affaires en baisse de 2,7% et surtout un ralentissement de l’activité mobile que le Groupe justifie par le contexte concurrentiel et réglementaire. L’est-il réellement ? Pour rappel, le second opérateur national, Inwi, a porté plainte une nouvelle fois contre Maroc Telecom pour abus de position dominante. Une démarche qui s’explique sans doute par l’absence continue de coopération de la part de ce dernier, malgré le retrait d’une première plainte en février 2020 et l’amende de 3,3 milliards de dirhams infligée à l’opérateur historique par l’ANRT. Que coûte la non-mutualisation des infrastructures au Maroc ? Eléments de réponse.

Une nouvelle bataille juridique oppose depuis décembre 2021 Maroc Telecom à Inwi au sujet de la non-mutualisation des infrastructures. Les experts espèrent un dénouement heureux à même de permettre d’amorcer une réelle transition digitale.

La fibre optique gagne du terrain au Maroc, doucement mais sûrement. C’est ce que nous pouvons constater du bilan de l’année 2021 publié par Maroc Telecom le 16 février dernier. Le Groupe a indiqué en effet que le parc Fixe continue de perdre des clients (1,7%) au profit du parc FTTH (fibre optique), en croissance de 47% par rapport à l’année précédente. Des chiffres qui confortent ceux de l’Agence nationale de la réglementation des télécommunications (ANRT) qui a indiqué dans son observation des abonnements à Internet au Maroc que le parc FTTH connaît une augmentation constante, chiffrée à 15,37% au troisième trimestre de l’année écoulée.

L’ADSL est morte, vive la fibre !

La fibre optique est donc de plus en plus prisée par les Marocains, notamment les plus aisés, pour sa qualité et sa rapidité, bien plus efficaces que celles de l’ADSL, encore majoritaire sur l’ensemble du territoire national. La généralisation de la fibre optique demeure une condition sine qua non à la vraie transition digitale que vise le Maroc dans ses différents programmes économiques, et à l’attractivité des investissements étrangers, notamment dans le digital.

Sommes-nous sur la bonne voie ? Pas sûr, au vu du contexte actuel, notamment la non-mutualisation des infrastructures télécoms entre les trois compagnies opérant sur le sol national. Ce qui a poussé Inwi à déposer une nouvelle plainte en décembre dernier contre l’opérateur historique, Maroc Telecom, pour abus de position dominante. Elle lui reproche notamment de monopoliser son réseau cuivre hérité de l’Etat marocain, malgré une première plainte retirée en février 2020 et une amende de 3,3 milliards de dirhams infligée par l’ANRT à Maroc Telecom, un mois plus tôt.

L’union fait la force ?

Les experts le clament haut et fort : il est très difficile de parler de transition digitale réussie tant que chaque opérateur investit tout seul dans ses propres infrastructures. C’est le cas de Khalid Ziani, expert en IT (Technologie de l’information) et en télécommunications.

Pour lui, tant que l’investissement dans les infrastructures représente un coût majeur à l’opérateur, il sera très difficile pour lui de les ouvrir à ses concurrents. Il déplore le fait que le partage des infrastructures n’ait pas été anticipé lors de la rédaction de la loi relative à la poste et aux télécommunications en 2004, une époque où Maroc Telecom avait une position largement dominante sur le marché.

Et d’ajouter que pour le futur, une seule pierre manque à l’édifice : des sociétés intermédiaires qui investissent dans les infrastructures et les mettent à disposition des opérateurs. Il explique : « Il est possible de faire passer sur une même fibre optique trois ou quatre opérateurs, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui où chacun tire sa propre fibre. Il manque un intermédiaire qui investisse dans cela et qui partage l’infrastructure entre les opérateurs. Tant que cette pierre, l’intermédiaire, manque à l’édifice, nous ne pourrons pas parler de mutualisation », insiste-t-il.

L’ajout de cet intermédiaire, qui opérera sous la supervision de l’ANRT, précise notre interlocuteur, permettra aux opérateurs de diviser la facture des coûts et de facto rendre la fibre optique plus accessible aux utilisateurs marocains.

Khalid Ziani regrette également l’absence de chiffres sur la couverture télécom par régions, que ce soit de la part de l’ANRT dans ses observations trimestrielles ou des opérateurs télécoms dans leurs bilans annuels. Il est rejoint par Ahmed Kamal Archane, membre de l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens et spécialiste des TIC, qui estime que la disparité territoriale dans le numérique est créée à deux niveaux : « Au niveau central, en raison de l’absence de la dimension territoriale dans les plans numériques de 2013 à 2020, et au niveau des régions, le numérique est quasiment absent dans les Programme de Développement Régional (PDR) ».

Mohamed Berrada

(Source : L’Opinion, 16 mars 2022)

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