OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Août 2023 > Immobilier au Sénégal : Comment le numérique transforme-t-il le secteur ?

Immobilier au Sénégal : Comment le numérique transforme-t-il le secteur ?

vendredi 25 août 2023

Transformation digitale

Le marché immobilier au Sénégal connaît actuellement une transformation profonde. Les tendances mondiales en matière de technologie et de digitalisation trouvent écho ici, donnant naissance à de nouvelles opportunités pour les professionnels du secteur. Depuis peu, des sites d’annonces immobilières commencent à faire leur apparition dans le paysage, ce qui marque la génèse d’un nouveau virage pour le marché. Voyons comment ces changements se manifestent et quels sont leurs impacts sur le secteur immobilier sénégalais.

Petit retour en arrière

Il y a encore quelques temps, trouver une maison ou un appartement à Dakar nécessitait une approche plutôt traditionnelle : faire appel à un courtier local, consulter les petites annonces papier se fier au bouche-à-oreille ou encore se rendre directement dans une agence immobilière. L’offre et la demande ayant beaucoup de mal à se rencontrer, rechercher un bien immobilier nécessitait souvent de faire le tour des intermédiaires sans pour autant avoir l’assurance de bénéficier d’une sélection de biens adaptés à nos critères.

Les années 2010 ont vu l’apparition des premiers sites d’annonces en lignes généralistes comme Expat Dakar ou Jumia. Ces derniers ont permis au secteur de l’immobilier au Sénégal de prendre un premier virage numérique. Avec une visibilité nettement accrue, propriétaires, intermédiaires et professionnels profitaient dès lors des attraits des marketplaces.

Les sites d’annonces immobilières

Après la pandémie de Covid, qui a nettement ralentit l’activité dans tout le pays, ce sont les premiers sites d’annonces immobilières qui ont vu le jour au Sénégal. Cela représente d’ailleurs une évolution bien naturelle puisque toute branche d’activité a pour vocation de se spécialiser petit à petit. Des sites comme Keur-Immo permettent aux professionnels de l’immobilier dont l’activité est juridiquement enregistrée seulement de publier des annonces sur la plateforme. Ce modèle représente un tournant supplémentaire dans l’approche qu’ont les professionnels à communiquer sur leurs produits. Déjà entrepris par Mubawab (premier site d’annonces immobilières au Maghreb), il y a fort à parier que ce modèle tendra à se développer dans toute l’Afrique dans un futur proche, tant il est avantageux pour les professionnels et les particuliers.

Quels bénéfices pour les professionnels ?

Les agences immobilières, promoteurs et tous les autres acteurs formels ont intérêt à publier leurs annonces sur un site d’annonces immobilières. Les plateformes en ligne offrent non seulement une plus grande visibilité aux biens, mais elles favorisent également une plus grande transparence. Par exemple, si vous cherchez une location d’appartement à Dakar, les photos, descriptions et parfois même des vidéos sont à portée de clic. Cette profusion d’informations aide les clients à prendre des décisions éclairées.
De plus, publier sur un site d’annonces immobilières permet aux professionnels de ne pas souffrir d’une concurrence déloyale venant de courtiers ou même de particuliers. « Chacun son métier » entend-on parfois. Les portails immobiliers sont des éléments très importants pour la régulation du marché immobilier au Sénégal.

La formation au cœur de la transformation numérique

Le digital prend une place grandissante dans le marché immobilier au Sénégal. Les clients, de plus en plus connectés, effectuent leurs recherches et comparent les offres en ligne bien avant de prendre contact avec un agent. Ainsi, maîtriser les outils numériques n’est plus un luxe pour les professionnels de l’immobilier, c’est une nécessité. Il ne s’agit pas seulement de connaître les sites d’annonces, mais de savoir manier les réseaux sociaux, les techniques de communication en ligne et de comprendre les attentes des clients du 21ème siècle. Une formation adaptée à ces nouveaux outils et méthodes est donc primordiale. Sans cela, même l’agent le plus expérimenté risque de se retrouver dépassé par cette nouvelle donne du marché immobilier sénégalais.

Des recherches immobilières plus rapides, efficaces et sécurisées !

L’avènement du digital, et particulièrement l’apparition des sites d’annonces exclusivement dédiés à l’immobilier représentent de grands avantages pour les utilisateurs. Leur recherche immobilière s’en trouve beaucoup plus efficace et rapide, puisqu’en quelques clics, il est possible de déterminer le type de bien, budget, nombre de pièces, chambres, salles de bains, piscine et beaucoup d’autres ! En outre, un (bon) site d’annonces immobilières vérifiera la provenance de l’annonce, en s’assurant de ne permettre qu’aux professionnels formels de diffuser des biens en ligne. Cela permet de sécuriser considérablement la recherches des potentiels acquéreurs, puisqu’ils ont l’assurance de consulter des annonces émanant de sociétés dont l’inscription a été validée en amont !

Finalement, il y a fort à parier que les sites d’annonces immobilières vont connaître une belle expansion dans les années à venir au Sénégal. Couplé au fait que le secteur est toujours aussi dynamique au Pays de la Teranga, il s’agit là d’une formidable occasion de poursuivre la transformation du marché. Dans un contexte où offre et demande n’arrive pas toujours à se rencontrer dans des conditions optimisées, ces nouvelles plateformes en ligne amènent encore un peu plus de transparence pour les potentiels acquéreurs, et une professionnalisation certaine pour les agents immobilier.

(Source : Senenews, 25 août 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4221/4838 Régulation des télécoms
  • 355/4838 Télécentres/Cybercentres
  • 3276/4838 Economie numérique
  • 1856/4838 Politique nationale
  • 4838/4838 Fintech
  • 518/4838 Noms de domaine
  • 1681/4838 Produits et services
  • 1470/4838 Faits divers/Contentieux
  • 731/4838 Nouveau site web
  • 4571/4838 Infrastructures
  • 1685/4838 TIC pour l’éducation
  • 213/4838 Recherche
  • 254/4838 Projet
  • 3263/4838 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1780/4838 Sonatel/Orange
  • 1580/4838 Licences de télécommunications
  • 267/4838 Sudatel/Expresso
  • 926/4838 Régulation des médias
  • 1250/4838 Applications
  • 1033/4838 Mouvements sociaux
  • 1571/4838 Données personnelles
  • 133/4838 Big Data/Données ouvertes
  • 600/4838 Mouvement consumériste
  • 360/4838 Médias
  • 650/4838 Appels internationaux entrants
  • 1587/4838 Formation
  • 90/4838 Logiciel libre
  • 1985/4838 Politiques africaines
  • 912/4838 Fiscalité
  • 173/4838 Art et culture
  • 575/4838 Genre
  • 1547/4838 Point de vue
  • 1014/4838 Commerce électronique
  • 1475/4838 Manifestation
  • 329/4838 Presse en ligne
  • 136/4838 Piratage
  • 207/4838 Téléservices
  • 899/4838 Biométrie/Identité numérique
  • 309/4838 Environnement/Santé
  • 324/4838 Législation/Réglementation
  • 345/4838 Gouvernance
  • 1723/4838 Portrait/Entretien
  • 149/4838 Radio
  • 759/4838 TIC pour la santé
  • 281/4838 Propriété intellectuelle
  • 58/4838 Langues/Localisation
  • 1018/4838 Médias/Réseaux sociaux
  • 1908/4838 Téléphonie
  • 190/4838 Désengagement de l’Etat
  • 1033/4838 Internet
  • 116/4838 Collectivités locales
  • 431/4838 Dédouanement électronique
  • 1048/4838 Usages et comportements
  • 1040/4838 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 565/4838 Audiovisuel
  • 2942/4838 Transformation digitale
  • 392/4838 Affaire Global Voice
  • 156/4838 Géomatique/Géolocalisation
  • 314/4838 Service universel
  • 668/4838 Sentel/Tigo
  • 185/4838 Vie politique
  • 1500/4838 Distinction/Nomination
  • 34/4838 Handicapés
  • 741/4838 Enseignement à distance
  • 832/4838 Contenus numériques
  • 586/4838 Gestion de l’ARTP
  • 182/4838 Radios communautaires
  • 1683/4838 Qualité de service
  • 435/4838 Privatisation/Libéralisation
  • 139/4838 SMSI
  • 489/4838 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2710/4838 Innovation/Entreprenariat
  • 1319/4838 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4838 Internet des objets
  • 170/4838 Free Sénégal
  • 463/4838 Intelligence artificielle
  • 197/4838 Editorial
  • 22/4838 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous