Hébergement des données informatiques : La Sonatel se dote d’un datacenter
vendredi 2 décembre 2016
La société nationale des télécommunications (Sonatel) est en train de finaliser les travaux de construction de son datacenter ou centre de données afin de gérer les besoins internes et externes de l’entreprise.
Réaliser de gros investissements pour répondre à la demande sans cesse croissante de ses clients dans le domaine des télécommunications. C’est la phase entamée par la Sonatel avec la réalisation d’un datacenter situé à Rufisque et qui a été visité, mercredi dernier, par des rédacteurs en chef de différents organes au cours d’une tournée dénommée « Voyage au cœur de la Sonatel » initiée par la direction de la communication de l’entreprise. L’objectif étant de « faire découvrir l’organisation » de la boîte. Selon le responsable du projet, Ange Coly, le datacenter sera également ouvert aux pays africains qui voudraient y faire héberger leurs données informatiques.
L’infrastructure située loin des regards est imposante. Les installations techniques du datacenter sont en cours de finition. Le site est bien sécurisé. D’après le directeur de la communication de la Sonatel, Abdoul Karim Mbengue, l’hébergement des entreprises pourrait se faire à des « prix compétitifs ». Le datacenter comprend les équipements du système d’information tels que des ordinateurs centraux, des serveurs, des baies de stockage, du matériel de réseaux et de télécommunication. Il compte trois salles informatiques d’environ 250 m2 chacune, a indiqué M. Coly.
« Il est aussi doté d’une fibre optique est conçu et équipé pour faire face à toutes intempéries, aux incendies, à la manipulation de personnes malveillantes », a ajouté Ange Coly. Les installations sont faites en sorte que tout petit couac peut être détecté. Afin de faire face aux coupures d’électricité, deux imposants groupes électrogènes capables de recevoir 25.000 l de carburant sont installés. « On peut fonctionner au minimum 72 heures sans électricité de la Senelec », a affirmé M. Coly.
Daouda Mané
(Source : Le Soleil, 2 décembre 2016)