OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mai > Green business : état des lieux des déchets électriques et électroniques en (…)

Green business : état des lieux des déchets électriques et électroniques en Afrique

mercredi 16 mai 2012

Environnement/Santé

L’émergence de la classe moyenne africaine et le déploiement des technologies de l’information et de la communication ont contribué à une explosion des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) en Afrique.

D’après l’étude « DEEE ? Où en sommes-nous en Afrique ? » publiée par l’ONU, la consommation intérieure est le principal facteur contribuant à l’augmentation (85 %) des déchets électroniques en Afrique. Mais le rapport souligne également que les importations de déchets électroniques d’Europe continuent d’aggraver le problème.

En se focalisant sur cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria et Nigéria), l’enquête démontre qu’entre 650 000 et 1 million de tonnes de déchets électriques et électroniques issus de la consommation intérieures sont produites chaque année.

Liste non exhaustive des enseignements de l’étude :

Au Ghana, en 2009, les enquêteurs ont constaté qu’environ 70 % de toutes les importations d’EEE se composaient d’EEE usagés ; 30 % des équipements d’occasion importés étaient estimés ne pas fonctionner (et être par conséquent des déchets électroniques), soit une production d’environ 40 000 tonnes de déchets électroniques en 2010
Des enquêtes menées sur le terrain au Bénin et en Côte d’Ivoire ont révélé qu’environ la moitié des EEE usagés importés ne sont en réalité plus en état de marche et ne sont pas réparables, ce qui est considéré comme une importation de déchets électroniques.
L’analyse, réalisée entre mars et juillet 2010, de 176 conteneurs de deux catégories d’équipements électriques et électroniques usagés importés au Nigéria a révélé que plus de 75 % de tous les conteneurs venaient d’Europe, environ 15 % d’Asie, 5 % de ports africains (principalement du Maroc) et 5 % d’Amérique du Nord. On a constaté une distribution semblable au Ghana, où 85 % des importations d’EEE usagés provenaient d’Europe, 4% d’Asie, 8 % d’Amérique du Nord et 3 % d’autres pays.
Le Royaume-Uni est le principal pays exportateur d’EEE neufs et usagés en Afrique, suivi avec de grands écarts par la France et l’Allemagne. Le Nigeria est le principal pays africain importateur d’EEE neufs et usagers, suivi du Ghana.
La quantité de déchets électroniques issus de la consommation intérieure d’EEE neufs ou usagés de bonne qualité et d’une durée de vie raisonnable au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Liberia et au Nigeria est comparable à la quantité totale de déchets électroniques produite en Belgique ou aux Pays- Bas, et équivaut à 5 % environ de tous les déchets électroniques produits dans l’Union européenne.

« La gestion efficace des quantités croissantes de déchets électroniques produites en Afrique et dans d’autres pays du monde constitue une part importante de la transition vers une économie verte à faible intensité de carbone et efficace dans l’utilisation des ressources », a déclaré le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et Sous-secrétaire général de l’ONU, Achim Steiner dans un communiqué.

Avant de conclure « qu’il est possible de développer les économies africaines, de créer des emplois décents et de protéger l’environnement en assurant une gestion durable des déchets électroniques et en récupérant les métaux précieux et autres ressources renfermés dans les produits qui finissent comme déchets électroniques. À l’approche de Rio+20, qui se tiendra en juin, ce rapport montre que des mesures telles que l’amélioration des stratégies de ramassage et la mise en place de structures plus officielles de recyclage, peuvent limiter les dommages causés à l’environnement et offrir des opportunités économiques. »

(Source : Agence Ecofin, 16 mai 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2058/2221 Régulation des télécoms
  • 173/2221 Télécentres/Cybercentres
  • 1582/2221 Economie numérique
  • 826/2221 Politique nationale
  • 2221/2221 Fintech
  • 252/2221 Noms de domaine
  • 815/2221 Produits et services
  • 692/2221 Faits divers/Contentieux
  • 377/2221 Nouveau site web
  • 2151/2221 Infrastructures
  • 792/2221 TIC pour l’éducation
  • 90/2221 Recherche
  • 121/2221 Projet
  • 1385/2221 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2221 Sonatel/Orange
  • 776/2221 Licences de télécommunications
  • 132/2221 Sudatel/Expresso
  • 461/2221 Régulation des médias
  • 600/2221 Applications
  • 494/2221 Mouvements sociaux
  • 775/2221 Données personnelles
  • 60/2221 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2221 Mouvement consumériste
  • 179/2221 Médias
  • 321/2221 Appels internationaux entrants
  • 692/2221 Formation
  • 45/2221 Logiciel libre
  • 840/2221 Politiques africaines
  • 407/2221 Fiscalité
  • 84/2221 Art et culture
  • 284/2221 Genre
  • 700/2221 Point de vue
  • 480/2221 Commerce électronique
  • 704/2221 Manifestation
  • 156/2221 Presse en ligne
  • 62/2221 Piratage
  • 102/2221 Téléservices
  • 419/2221 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2221 Environnement/Santé
  • 156/2221 Législation/Réglementation
  • 167/2221 Gouvernance
  • 822/2221 Portrait/Entretien
  • 73/2221 Radio
  • 337/2221 TIC pour la santé
  • 133/2221 Propriété intellectuelle
  • 29/2221 Langues/Localisation
  • 507/2221 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2221 Téléphonie
  • 96/2221 Désengagement de l’Etat
  • 485/2221 Internet
  • 57/2221 Collectivités locales
  • 189/2221 Dédouanement électronique
  • 497/2221 Usages et comportements
  • 524/2221 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2221 Audiovisuel
  • 1350/2221 Transformation digitale
  • 191/2221 Affaire Global Voice
  • 76/2221 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2221 Service universel
  • 330/2221 Sentel/Tigo
  • 87/2221 Vie politique
  • 727/2221 Distinction/Nomination
  • 17/2221 Handicapés
  • 336/2221 Enseignement à distance
  • 319/2221 Contenus numériques
  • 292/2221 Gestion de l’ARTP
  • 89/2221 Radios communautaires
  • 802/2221 Qualité de service
  • 212/2221 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2221 SMSI
  • 224/2221 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2221 Innovation/Entreprenariat
  • 657/2221 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2221 Internet des objets
  • 85/2221 Free Sénégal
  • 165/2221 Intelligence artificielle
  • 97/2221 Editorial
  • 11/2221 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous