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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Octobre > Gora Diaw,Président Directeur général AMITELO Afrique : « Amitelo vient en (…)

Gora Diaw,Président Directeur général AMITELO Afrique : « Amitelo vient en complément aux opérateurs »

vendredi 13 octobre 2006

Projet

Amitelo AG est une multinationale européenne de télécommunications leader dans les solutions de voix sur IP en Europe et dont le siège se trouve à Zurich, en Suisse. Coté à la Bourse de Francfort, Amitelo regroupe quelque 17 filiales à travers le monde, surtout en Allemagne, en Espagne, en Autriche, en Argentine, aux Etats- Unis, au Canada et en Afrique. C’est un Groupe qui fournit des solutions aux opérateurs de télécommunications, aux gouvernements à travers le monde. Au Sénégal où la principale préoccupation du gouvernement se trouve être le service universel, plus particulièrement la téléphonie rurale, Amitelo présente ses arguments dans ce segment.

M.le PDG, d’où est venue l’idée d’implanter Amitelo en Afrique et surtout l’ouverture du siège régional à Dakar ?

Comme je le dis souvent, l’Afrique, aujourd’hui, est le deuxième marché des télé- communications après la Chine. Et dès le départ, la stratégie de Amitelo c’était d’investir ce marché émergeant en apportant la technologie et le financement nécessaire. Pourquoi Dakar comme siège du bureau régional ? Parce que du point de sa position stratégique, ses infrastructures de télécommunications très développées, Dakar présente les meilleurs atouts. L’idée d’implanter Amitelo en Afrique va aussi de pair avec un soucis de positionnement dans un marché vierge et tout en misant sur l’expertise nationale. Ainsi, Amitelo a entièrement fait confiance à des locaux,pour développer le business en Afrique, ce qui signifie qu’Amitelo veut se positionner comme une société de télécommunications pour les Africains et par les Africains. Parce que nous avons réussi à persuader le Groupe Amitelo et les investisseurs européens sur le fait qu’il doit miser sur l’expertise locale, au lieu de continuer à délocaliser des ressources humaines. Nous leur avons servi comme exemples des pays comme la Malaisie et l’Inde qui se sont bien positionnés avec un développement qui ne se repose que sur les ressources humaines locales.

Seulement, ce que nous avons délocalisé, c’est l’infrastructure et les technologies. Nous comptons donc sur cette expertise nationale combinée avec la technologie et les investissements, pour apporter notre contribution dans le développement des Nouvelles technologies de l’information et de l’infrastructure au Sénégal et en Afrique.

Comment s’est passée cette percée en Afrique ?

Au départ, et pour plusieurs raisons, nous avons pu en tant que mebre du Conseil d’administration du Groupe Amitelo, convaincre le conseil d’ouvrir un bureau à Dakar. Il s’agissait pour nous de lister les pays émergeants et à partir du Sénégal on pourrait apporter notre expertise. C’est la raison pour laquelle après la création de Amitelo Afrique, nous avons créé des filiales d’Amitelo Afrique, tout pour montrer que notre stratégie se repose l’utilisation de l’expertise locale africaine. Aujourd’hui, nous avons ouvert un bureau au Burkina Faso, au Mali, au Togo et en Sierra Leone.

Les deux préoccupations majeures de Amitelo c’est déjà de participer au développement des nouvelles technologies et à la création d’emplois. Il s’agit aussi pour nous d’accompagner ces gouvernements dans leurs plans de développement en ce qui concerne des secteurs comme les télécommunications dans le monde rural, parce que nous sommes convaincus qu’en diminuant le Service universel, on réduit la fracture numérique déjà entre les différentes parties d’un pays et enfin de compte entre nos pays et ceux du nord.

Au moment où la plupart des opérateurs qui investissent le marché africain visent des segments aussi rentables que le mobile, Amitelo s’investit au niveau du service universel. Qu’est-ce qui pourrait d’Amitelo expliquer un tel choix ?

Comme je l’ai affirmé tantôt, notre souci avons pu, en tant que membre du Conseil principal c’est d’accompagner le développement de l’Afrique. Pour illustrer cela, dès le début, la Fondation Amitelo a été portée sur les fonts baptismaux. Cette fontion a pour objectif de prendre légalement une partie du profit réalisé par le groupe Amitelo qui a fait quand même un chiffre d’affaires de 65 milliards F Cfa cette année, pour financer légalement en partenariat avec les Etats, le développement des télécommunications dans le monde rural. Aujourd’hui, des partenaires européens et des organismes internationaux nous appuis dans cette stratégie de développement. Pour faire du profit, c’est au eau de la Bourse de Francfort et avec d’autres filiales qui sont des opérateurs Argentine, en Colombie et nous venons gagner un marché de 140 millions d’eu- au Venezuela. Nous avons une licence lM en Sierra Leone. Notre stratégie dans ce pays c’est de développer le CDMA le WIMAX pour pouvoir toujours couvrir non de rural.

Donc, notre ambition au Sénégal ou dans autres pays africains n’est pas de venir 1planter comme un opérateur de télécomunications qui va concurrencer les opérateurs existants.

Amitelo a engagé un processus de négociation avec le gouvernement du Sénégal, peut-on avoir une idée de l’état d’avancement de ce projet ?

J’ai cherché à impliquer le gouvernement Sénégal par l’intermédiaire du ministère les Postes et Télécommunications lors lancement de notre bureau régional se trouve à Casablanca. Parce que le Maroc s’est positionné aujourd’hui, pour la simple et bonne raison qu’au mois de février dernier quand Amitelo organisait sa
réunion annuelle, il y avait une forte présence du gouvernement marocain qui était venu avec trois ministres dont celui de l’emploi, des Télécoms et de la Fonction publique. En cette occasion, ils ont défendu leur dossier pour favoriser l’implantation de Amitelo au Maroc parce que derrrière il y avait des emplois à créer.

Ainsi, dans le cadre de la préparation du lancement du bureau régional à Dakar, j’ai .impliqué l’autorité en lui disant que nous les privés qui avons comme ambition de participer au développement de ce pays, nous avons fait venir des investisseurs privés, maintenant c’est à l’Etat du Sénégal qui doit se battre auprès de ces privés pour élargir l’assiette de ces investissements. C’est ainsi qu’à Casablanca, le ministre nous a informé de sa préoccupation de connecter le monde au téléphone. A l’issu de cette rencontre, nous avons proposé au Gouvernement du Sénégal une convention pour étudier et lister avec les partenaires opérateurs, l’Agence de régulation, les poches qui n’ont aucune chance d’être connectées dans les deux à trois ans. A notre niveau, nous allons proposer des solutions rapides, basées sur des technologies modernes, aux populations rurales, à moindre coût et en leur donnant non seulement le téléphone, mais l’Internet. Et à ce niveau, nous irons plus loin pour apporter des contenus multimédias qui collent aux préoccupations des populations. je pense que très rapidement nous allons finaliser la convention, pour permettre aux ruraux de se connecter.

Vous avez tantôt parlé de technologies, peut-on avoir une idée des solutions qui vont être utilisées pour connecter le monde rural très rapidement ?

Nous allons utiliser le satellite avec une nouvelle technologie qui vient de sortir. Une technologie basée sur le IP (Internet Protocol), presque le même principe qu’avec la télévision numérique. Il s’agira juste de mettre un return Channel qui est l’IP, c’est-à-dire qu’on va mettre de l’IP dans le même canal que l’image. L’avantage est que nous travaillons avec le leader dans le domaine des satellites Panamsat Intelsat pour disposer d’un hub qui va couvrir toute l’Afrique de l’Ouest. Une véritable préoccupation en Afrique parce que nous n’avons pas de capacité au niveau satellitaire, nous ne pouvons que louer de la capacité auprès de ces groupes. Donc, dans ce marché des télécoms, nous venons en complément à ces opérateurs déjà sur place. Pourquoi ne pas imaginer des package Opérateurs/Amitelo, ou Gouvernement du Sénégal/Amitelo pour offrir des solutions complémentaires. Cette convention de partenariat avec le ministère des Télécoms qui est à l’étude, nous l’avons déjà signé au Mali. Et le gouvernement du Maroc viens de finaliser avec le Groupe Amitelo la signature d’une convention pour l’installation de 5000 callShop.

(Source : Nouvel Horizon, 13 Octobre 2006)

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